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Alabordache 27 / 06 / 2005 Sujet : La France accepte TrafalgarMardi la France adhérera à la Grande-Bretagne pour une revue internationale de la flotte présidée par la reine, pour une célébration de la mer - qui commémore également le bicentenaire de la bataille de Trafalgar. C'était un des moments les plus agréables dans l'histoire navale britannique, mais une défaite catastrophique pour la France, qui a perdu beaucoup de bateaux et des milliers des vies. Une reconstitution d'une bataille sera tenu entre une équipe bleue et rouge, plutôt que la Grande-Bretagne contre la France, pour ne pas offenser les Français. Mais comment voient-ils cet anniversaire? L’Angleterre peut penser qu'elle règne sur les mers, mais mardi c'est un vaisseau de guerre français qui dominera la Manche. Il est la fierté de la marine française - le porte-avions à propulsion nucléaire, Charles de Gaulle. Avec ses 42.000 tonnes, il surclassera tous les autres navires participant à la revue internationale de la flotte. La France envoie un total de six bateaux pour participer à la revue.
Alabordache 22 / 06 / 2005 Sujet : Le «Charles de Gaulle» en rade de Cherbourg les 23 et 24 juin Le porte-avions «Charles de Gaulle» sera en rade de Cherbourg (Manche) les 23 et 24 juin pour une escale de 32 heures, a-t-on appris mardi auprès de la préfecture maritime.
Le fleuron de la Marine nationale française, qui est déployé depuis début mai en Atlantique nord, arrivera jeudi en fin de matinée et restera mouillé en rade, faute d'un tirant d'eau suffisant pour pouvoir accoster au port.
Quelques dizaines de personnes, dont des écoliers de Cherbourg, pourront visiter cette «ville sur l'eau» de 261 mètres de long.
Le «Charles de Gaulle» quittera Cherbourg vendredi à 19h pour Portsmouth (Grande-Bretagne), où il participera à un grand rassemblement de la Marine anglaise à l'occasion du 200e anniversaire de la bataille de Trafalgar.
Il faut trois minutes pour faire, à la course, le tour de la passerelle du Charles de Gaulle. Le bâtiment mesure 262 mètres de longueur et 64 mètres de largeur. Même s'il n'a pas la taille du Nimitz, un porte-avions américain de renommée internationale, le Charles de Gaulle est trop imposant pour pouvoir accoster au quai d'Halifax. Le porte-avions restera ancré donc dans le port. Cela n'empêche pas les 2600 membres de l'équipage de fouler la terre ferme.
La Marine française avait prévu cette escale pour permettre aux marins de se reposer après des semaines d'exercices au large des États-Unis, aux côtés des marines canadienne, anglaise et américaine.
S'il existe des tensions politiques entre certains de ces pays, notamment la France et les États-Unis, elles ne sont pas ressenties en mer, selon le vice-amiral Jacques Mazars. « En ce qui concerne le niveau militaire, vous n'êtes pas sans savoir que la mer rapproche. Quand on est en mer, il y a un seul premier ennemi, qui est la mer elle-même », a-t-il souligné.
Selon M. Mazars, ce genre d'exercice permet de connaître les pratiques des marines alliées, pour que les forces navales soient capables de bien travailler ensemble dans l'éventualité d'un conflit.
Arrivée des nouvelles hélices pour le Charles de Gaulle
Un convoi exceptionnel de deux semi-remorques transporte dans des conteneurs ces deux hélices de 6 mètres d’envergure, pesant chacune 21,5 tonnes. Il doit entrer le 18 février 2005 vers minuit dans la base navale.
Les hélices seront déchargées lundi 21 février et entreposées dans des hangars jusqu’en 2007, date de la grande révision du navire au cours de laquelle elles seront posées, a précisé la Direction des constructions navales (DCN).
Le 10 novembre 2000, une pale d’une hélice du PAN, premier bâtiment de surface européen à propulsion nucléaire, s’était rompue alors que le porte-avions se trouvait dans le Triangle des Bermudes. Depuis cette avarie, le bâtiment est équipé d’hélices prévues pour les porte-avions Clemenceau et Foch, l’un voué à la ferraille, l’autre vendu au Brésil.
Les deux nouvelles hélices du PAN ont été fabriquées par une société américaine filiale de Rolls Royce, fournies en février à la DCN et stockées sur un site en Loire atlantique.
Le Charles-de-Gaulle doit être immobilisé pour une durée d’environ 18 mois à partir de 2006, notamment pour être doté de ses nouvelles hélices, un chantier qui devrait mobiliser mille personnes par jour à la base navale de Toulon.
Le figaro 05 / 02 / 2005 Sujet : La fin du projet franco-britannique pour le 2ème porte-avions ?La fin du projet franco-britannique pour le 2ème porte-avions ?
Il y a longtemps que plus aucun industriel, plus aucun marin français, ne croit au projet de porte-avions franco-britannique. Les dernières rumeurs relayées en début de semaine par le Financial Times, assurant que Londres envisagerait de confier au groupe américain KBR la maîtrise d'oeuvre de la construction des deux futurs porte-avions de la Royal Navy, initialement accordée au britannique BAe Systems, doivent aujourd'hui conforter ce scepticisme. Si ces informations devaient se confirmer, ce serait sans doute la mort de toute coopération française avec le Royaume-Uni.
Bien entendu, il est trop tôt pour considérer l'implication d'un industriel américain dans ce programme comme acquise. D'abord parce que KBR, filiale de Halliburton, n'est pas un constructeur de porte-avions. Northrop-Grumman, via sa filiale Newport News Shipbuilding, est le seul spécialiste en activité aux Etats-Unis. Ensuite, parce que KBR (ou Kellogg Brown and Root) est actuellement au coeur d'un scandale outre-Atlantique : la société, en charge du ravitaillement des troupes américaines en Irak, aurait surfacturé ses services au Pentagone. Enfin, parce que Londres a démenti en bloc : les informations sur l'arrivée de KBR au sein du consortium «sont de pures spéculations», a déclaré un porte-parole du ministère de la Défense britannique.
Il n'empêche. Il ne serait guère surprenant que BAe Systems perde la maîtrise d'oeuvre du projet. Depuis deux ans, le groupe est dans le collimateur du ministère de la Défense britannique. Celui-ci lui reproche les retards et les surcoûts accumulés dans le cadre de deux autres programmes, la modernisation des avions de patrouille maritime Nimrod et la construction des sous-marins Astute. Et Londres a déjà contraint BAe à coopérer sur le projet de porte-avions avec le français Thales.
Ce dernier, qui n'a jamais caché que la collaboration avec BAe Systems était ardue, pourrait tirer parti des difficultés de celui-ci pour accroître encore son rôle outre-Manche. «Les relations du ministère de la Défense anglais avec Thales sont bonnes, celles avec BAe Systems mauvaises», soulignait déjà un responsable de la Délégation générale pour l'armement (DGA) à l'automne dernier. Et Thales, impliqué aussi bien dans la construction des deux futurs porte-avions britanniques que dans celle du deuxième porte-avions français, n'est pas le seul auquel profiteraient les malheurs de BAe.
La Direction des constructions navales (DCN) pourrait aussi tirer parti de la situation. Conjointement à Thales, elle a récemment annoncé qu'elle était prête à lancer la phase de conception du futur porte-avions français, les études préparatoires étant achevées. Si BAe ne parvient pas à répondre rapidement aux exigences de Londres, DCN et Thales pourraient faire valoir le projet qu'ils tiennent en réserve d'un navire susceptible, à un coût maîtrisé, de satisfaire aux demandes des marines française et britannique.
Et les partisans d'une propulsion nucléaire du futur porte-avions français, marins et industriels, ne désarment pas non plus. La collaboration avec Londres étant sans cesse revue à la baisse, la nécessité d'adopter la motorisation classique que souhaitent les Britanniques disparaît, soulignent-ils. Ils attendent simplement le départ, prévu l'été prochain, du chef d'état-major de la marine, l'amiral Battet, réputé hostile à leur cause, pour faire valoir auprès de son successeur les atouts de l'atome. «La propulsion nucléaire nous donne une souplesse de manoeuvre, une autonomie, nous permettant de rester très longtemps en mer sans ravitailler, ce qui est un gage de sécurité pour le navire. Autant d'atouts dont nous ne disposions pas avec les prédécesseurs du Charles-de-Gaulle», souligne un officier supérieur.
Le choix de Paris -- à l'étude depuis l'automne 2002 et très attendu tant dans les milieux militaires qu'industriels -- a été annoncé vendredi par l'Elysée.
La loi de programmation militaire 2003-2008 prévoit la construction d'un second porte-avions, après le Charles de Gaulle qui a une propulsion nucléaire.
"Le président de la République a retenu l'option d'une propulsion classique pour le deuxième porte-avions dont la France doit se doter", indique la présidence dans un communiqué, soulignant que ce choix "apporte une réponse parfaitement adaptée aux besoins opérationnels des décennies à venir et ouvre les meilleures perspectives de coopération avec le Royaume-Uni".
Londres s'est félicitée de la décision française, jugée "particulièrement significative en cette année de célébration du centenaire de l'Entente Cordiale". "Elle contribuera à renforcer les capacités de défense de l'Europe", a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère britannique de la défense.
A Paris, le ministère de la défense a indiqué que "la décision prise (était) celle proposée par (la ministre) Michèle Alliot-Marie".
Les études ont montré "de nombreux domaines de convergence entre les besoins" des marines française et britannique, a souligné le ministère, voyant dans cette annonce "une volonté commune d'interopérabilité" entre les deux groupes aéronavals pour les opérations menées tant au sein de l'UE que de l'Otan.
Avec cet arbitrage en faveur d'une propulsion classique, la France se donne la possibilité soit de réaliser seule ce futur bâtiment, soit de le faire en coopération avec les Britanniques, qui ont décidé de construire deux porte-avions pour la Royal Navy à l'horizon 2012-2015.
Pour le ministère de la défense, deux porte-avions sont "nécessaires pour assurer la permanence opérationnelle du groupe aéronaval, qui permet à l'autorité politique de disposer d'une capacité souveraine et toujours disponible".
Cette décision permettra de notifier les premiers contrats d'études de définition "avant la fin 2004", puis le contrat principal "avant fin 2006". Le calendrier est "conforme" à l'objectif de mise en service opérationnel du deuxième bâtiment avant "l'indisponibilité programmée pour entretien et réparation" du Charles de Gaulle en 2015.
Quant au coût, aucun chiffre n'a été avancé vendredi. Le ministère précise seulement que le mode de propulsion classique "dégage une économie globale de plus de 10%" par rapport au nucléaire, "en raison d'un coût d'entretien moindre et de l'effet de réduction d'effectifs".
Selon un récent rapport parlementaire, les "extrapolations" de la délégation générale de l'armement (DGA) pour l'option classique tournent autour de 2,3 milliards d'euros. De son côté, la direction des chantiers navals (DCN) avait proposé de construire un "sistership" du Charles de Gaulle pour 1,83 milliard (contre 3,03 milliards pour le premier bâtiment), une prévision réévaluée par la DGA à 1,995 milliard d'euros.
Le groupe français d'électronique de défense Thales --retenu pour la construction des deux porte-avions de la Royal Navy-- s'est "félicité" du choix de la France. Il s'est réjoui "des perspectives de coopération franco-britannique" qui fera de lui "un acteur-clé".
Le Charles de Gaulle, qui a largué les amarres peu après 10H00, a déjà effectué en février trois semaines d'exercices visant à requalifier son groupe aérien après une période d'entretien. Le nouvel exercice baptisé "Pean" vise à "entretenir la qualification du groupe aérien et maintenir la cohérence du groupe naval", selon la préfecture maritime.
Le PAN restera dans un premier temps au large de Toulon avant de se rendre "vraisemblablement" jusqu'en Crète, où il est susceptible de participer à des exercices conjoints avec des navires grecs et italiens, selon la même source.
La date du retour à Toulon n'a pu être précisée par la préfecture maritime, qui n'était pas non plus en mesure de donner des indications sur les mouvements du Charles de Gaulle dans l'hypothèse du déclenchement d'un conflit en Irak.
Le 20 février, le ministère de la Défense avait indiqué que "rien" dans les "exercices prévus" pour le PAN ne "correspondait à une hypothèse d'emploi dans le contexte de la crise de l'Irak".
Source : afp 25 / 02 / 2003 Sujet : Retour du Charles de Gaulle Ă ToulonLe porte-avions nucléaire Charles de Gaulle a regagné mardi matin la rade du port de Toulon après trois semaines d'exercices en Méditerranée.
Le porte-avions restera une semaine à Toulon avant de repartir entre le 4 et le 6 mars en Méditerranée pour une nouvelle période d'entraînement du groupe aéronaval GAN (le porte-avions et son escorte) et de "qualification" du groupe aérien embarqué (GAE), a indiqué la Marine.
Parti de Toulon le 4 février, le Charles de Gaulle a notamment "travaillé" avec le porte-avions américain Harry Truman, venu relever le George Washington, en partance pour le Golfe. Durant ces exercices, effectués pendant pendant près de trois jours entre la Sicile et la Crète, les appareils des deux pays ont simulé des combats aériens.
Le ministère de la Défense a précisé jeudi dernier qu'il s'agissait "d'exercices prévus, programmés". "Il n'y a rien qui correspond à une hypothèse d'emploi dans le contexte de la crise de l'Irak", avait déclaré le porte-parole du ministère Jean-François Bureau lors d'un point de presse hebdomadaire.
Le porte-avions devait initialement être bloqué à Toulon pour entretien durant tout le premier semestre. Il était rentré en juillet 2002 d'une mission de sept mois dans l'Océan indien, dans le cadre de l'opération alliée contre le terrorisme.
Des exercices sont aussi prévus avec les marines grecque et italienne, entre le 21 et le 25 février.
Lors de son départ de Toulon, le ministère de la Défense avait indiqué que le Charles de Gaulle avait tout à fait la capacité technique de rejoindre une autre zone, si l'ordre lui en est donné.
"Quand un bateau appareille, il part avec son +plein complet+, son équipage, son armement et ses avions, qu'on soit en temps de paix ou de crise. Un bateau tel que le Charles de Gaulle n'est pas à moitié opérationnel, ou opérationnel pour de faux. Il est totalement opérationnel", avait alors déclaré le commandant Christophe Prazuck, chef du Sirpa-Marine (service d'information).
La décision de rendre le Charles de Gaulle disponible avait été prise fin décembre par le chef d'état-major de la Marine, l'amiral Jean-Louis Battet. Mais cette décision "ne préjuge aucune décision politique" sur un éventuel engagement militaire français contre l'Irak, avait précisé le ministère de la Défense.
Il transporte quatorze Super-Etendard, deux avions radar Hawkeye, quatre Rafale, deux hélicoptères Pedro et deux Puma. Il est escorté par la frégate anti-aérienne Cassard, la frégate anti-sous-marine La Motte Picquet, la frégate furtive Guépratte, le pétrolier ravitailleur Somme et le sous-marin nucléaire d'attaque Saphir.
Source : reuters 17 / 02 / 2003 Sujet : Escale en CrèteLe porte-avions nucléaire français Charles-de-Gaulle, qui avait appareillé de Toulon le 4 février, est arrivé lundi à La Sude, base navale américaine en Crète, dans le cadre d'un programme d'exercices d'environ trois semaines en Méditerranée.
"Il est arrivé ce matin et participera à un exercice cette semaine, si le temps le permet. Cela n'a rien à voir avec l'Irak et la situation là-bas, cela n'a aucun lien", a déclaré un attaché militaire français à Athènes.
A Paris, le Quai d'Orsay a rappelé que le porte-avions devait regagner Toulon le 25 février.
"L'heure est à la poursuite et à l'intensification des inspections, pas à la préparation d'un changement de démarche vis-à-vis de l'Irak", a ajouté François Rivasseau, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Le Charles-de-Gaulle, avec ses bâtiments d'escorte, mènent depuis près de deux semaines des exercices de "remise en condition", après une période d'entretien du porte-avions à Toulon.
Il a déjà participé la semaine dernière, pendant trois jours, entre la Sicile et la Crète, à un exercice avec le porte-avions américain USS Harry Truman et son groupe, a précisé Christophe Prazuck, chef du Sirpa-Marine.
Les appareils des deux groupes ont simulé des combats aériens, a-t-il ajouté.
"Cela fait partie de la vie ordinaire du bâtiment, chaque fois qu'il sort, il en profite pour faire des exercices avec des navires alliés", a-t-il dit.
Sur le chemin du retour, le Charles-de-Gaulle doit effectuer d'autres exercices communs avec des unités italiennes.
Le porte-avions français, qui avait participé l'an dernier à une mission de sept mois pendant laquelle il avait pris part à des opérations alliées contre les talibans d'Afghanistan, transporte 14 avions de combat Super-Etendard et quatre Rafale, deux avions de surveillance Hawkeye, deux hélicoptères Puma et deux hélicoptères Pedro.
Son groupe aéronaval est constitué de trois frégates (Cassard, La Motte-Picquet, Guépratte), un sous-marin nucléaire d'attaque (Saphir) et un pétrolier-ravitailleur (Somme).
La base de La Sude a joué un rôle logistique important lors de la guerre du Golfe en 1990 et 1991.
Actuellement, la France n'a pas tranché entre les trois options possibles pour ce nouveau bâtiment, dont la livraison n'est pas attendue avant 2015.
La première option passerait par une coopération avec les Britanniques, qui viennent de retenir pour la construction de leurs deux porte-avions à propulsion classique un tandem constitué de BAE Systems , maître d'oeuvre, et du groupe français Thales dont l'architecture générale du projet a été retenue.
Lors du sommet franco-britannique début février au Touquet, Jacques Chirac a annoncé que la France allait lancer des études pour voir si le second porte-avions français pourrait être construit avec le Royaume-Uni.
Dans ce cadre, Thales aurait toutes les chances de jouer un rôle majeur alors que la maîtrise d'oeuvre du Charles-de-Gaulle avait été confiée à la Direction de la construction navale (DCN) associée au CEA pour les chaudières nucléaires. Si l'option britannique est retenue, la DCN pourrait ainsi devenir sous-traitant pour la partie de construction de la coque elle-même du bâtiment, la partie la plus lucrative revenant au groupe privé français.
Deuxième option, la construction d'un "sistership" du Charles-de-Gaulle, à propulsion nucléaire donc et qui bénéficierait de l'expérience accumulée sur son frère aîné.
Troisième option envisagée, le développement en national d'un porte-avions à propulsion classique.
"J'ai nommé une commission de quatre élus qui va travailler sur le mode de propulsion. Nous voulons être parfaitement éclairés sur ce problème important", a déclaré à Reuters Guy Teissier, président de la commission de la Défense de l'Assemblée nationale. Les quatre députés - Jérôme Rivière (UMP, Alpes-Maritimes), Patricia Adam (PS, Finistère), Marguerite Lamour (UMP, Finistère) et Charles Cova (UMP, Seine-et-Marne) - devraient remettre leur rapport dans deux ou trois mois, avant que le gouvernement définisse les grandes orientations du programme, autour du mois de juin. * Le premier déplacement de la mission s'effectuera à bord du Charles-de-Gaulle le 24 février prochain.
THALES MAÎTRE D'OEUVRE ?
Guy Tessier a déclaré qu'il ne serait pas choqué si Thales et non la DCN, qui va se transformer en société publique fin mai prochain, était retenu pour être maître d'oeuvre du nouveau porte-avions.
"Je ne trouverais pas cela choquant, ce sont de toute façon deux entreprises françaises et il pourrait y avoir un montage entre les deux sociétés", a souligné le président de la commission de la Défense.
La DCN et Thales ont créé une coentreprise, baptisée Armaris, chargée de la commercialisation de programmes conjoints à l'exportation ou de nouveaux programmes développés en commun.
Toutefois, la crainte est perceptible chez DCN, aussi bien du côté des syndicats que des salariés, de voir reléguer son rôle à celui de l'assemblage des coques face à Thales, désormais auréolé de ce qui est analysé comme un succès au Royaume-Uni.
"Le fait que la DCN devienne une société de droit privée, même à capitaux 100% public, témoigne de la volonté de la France d'évoluer vers la loi du marché", a souligné Guy Tessier. "D'ici quelques années, il n'y aura plus de sanctuaires ni de marchés garantis", a-t-il ajouté.
Avant la transformation de ses statuts, la DCN devra recevoir, une nouvelle fois, une injection de capitaux publics, estimée à au moins 540 millions d'euros.
"Il faut que les employés de DCN fassent leur révolution culturelle et qu'ils comprennent que la survie de cette entreprise ne se fera qu'au prix d'efforts consentis communément", a souligné le député des Bouches-du-Rhône.
"Les contribuables français ont fait de gros efforts depuis des années en mettant de l'argent au pot et le font encore aujourd'hui pour recapitaliser cette entreprise. Donc, on ne peut pas toujours tout demander", a-t-il observé.
Les négociations sont encore en cours avec Bercy, qui doit trancher prochainement sur le montant de la capitalisation de la société, qui pourrait être étalée dans le temps.
Sur le modèle qui avait été retenu lors de la création du Réseau ferré de france (RFF), l'Etat devrait conserver les grandes infrastructures de la DCN, les installations portuaires et tout ce qui à trait au nucléaire militaire.
Les principaux sites de la DCN - spécialisée dans la conception, la fabrication et la maintenance des bâtiments de guerre et de leurs systèmes - sont situés à Brest (3.600 personnes), Cherbourg (2.650 personnes) où se trouvent les sous-marins, Lorient (1.950 personnes), Toulon (2.900 personnes) et Indret, ce qui rend les élus locaux particulièrement sensibles à toutes les questions touchant l'emploi.
La DCN, qui compte depuis janvier 13.300 salariés, prévoit de ramener sans licenciement ses effectifs à 12.300 personnes d'ici mai 2005.
La direction de la DCN doit régler au cours des prochains le problème épineux des statuts du personnel.
De leur côté, Les syndicats ont suspendu toute négociation sur l'accord interne d'entreprise avec la direction dans l'attente du contenu du contrat d'entreprise négocié entre la DCN et le Trésor.
Ce contrat d'entreprise, qui devait être présenté dans le courant du mois aux partenaires sociaux, doit préciser notamment les gains de productivité attendus par l'Etat.
Source : ap 05 / 02 / 2003 Sujet : Guerre en Irak selon l'AL(2S) LanxadeLa France pourrait envoyer 10.000 à 12.000 soldats en Irak, avance l'ancien chef d'état-major des armées Jacques Lanxade dans un entretien publié mercredi par "Le Parisien".
Selon lui, la guerre n'est plus évitable: "mon sentiment est que l'équipe Bush a pris sa décision. Tout au plus les Américains (...) vont-ils tenter d'obtenir une deuxième résolution du Conseil de sécurité de l'ONU".
Interrogé sur le droit de veto dont dispose la France en tant que membre permanent du Conseil, l'ancien chef du cabinet militaire du président François Mitterrand souligne: "si les Américains obtiennent une majorité en leur faveur au Conseil de sécurité, il vaudra peut-être mieux s'incliner que se retrouver isolés".
La France devrait alors participer militairement à une offensive contre le régime de Saddam Hussein. "Sans cela, son ralliement n'aurait pas de sens", considère Jacques Lanxade.
"La France pourrait envoyer un contingent ressemblant à celui de la guerre du Golfe: de 10.000 à 12.000 hommes, avec le porte-avions Charles-de-Gaulle et des composantes des trois armes (terre, air, marine)", estime-t-il.
Source : afp 04 / 02 / 2003 Sujet : Le PAN va s'entraĂ®ner avec l'USS TrumanLe porte-avions nucléaire Charles-de-Gaulle, qui a quitté Toulon mardi matin pour trois semaines d'"exercices classiques", aura "l'occasion" de s'entraîner en Méditerranée centrale avec le porte-avions américain USS Harry Truman, a-t-on appris auprès de la force d'action navale (FAN) à Toulon.
"A chaque fois que nous avons l'occasion de rencontrer des bateaux des marines alliées, nous en profitons pour nous entraîner avec eux", a expliqué le lieutenant de vaisseau Eric Wacongne, chargé de la communication de la FAN.
"Il se trouve que le Harry Truman est en Méditerranée, et que notre porte-avions devrait le croiser à un moment ou à un autre. Nous saisirons cette occasion pour effectuer un exercice. C'est tout à fait courant", a ajouté l'officier de communication.
Le porte-avions américain Harry Truman se trouve en Méditerranée, prêt à participer à une éventuelle guerre contre l'Irak.
Le Charles-de-Gaulle et son groupe aéronaval, composé de la frégate anti-aérienne Cassard, la frégate anti-sous-marine La-Motte-Piquet, la frégate furtive Guépratte et du sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Saphir, ont appareillé pour un exercice de trois semaines, baptisé Pean 03, d'abord au large de Toulon puis en Méditerranée centrale, qui entre, selon la FAN, dans le cycle d'entraînement normal après une phase d'entretien du navire.
Il devrait également s'entraîner avec la marine italienne, avant de gagner une base de l'OTAN à La Sude, en Crête. Son retour à Toulon est prévu vers le 25 février.
Fin décembre, le ministère de la Défense avait indiqué que des dispositions techniques avaient été prises "pour rendre le porte-avions disponible au premier semestre 2003 alors qu'initialement il était prévu qu'au premier semestre 2003 le Charles-de-Gaulle fasse l'objet d'une période d'interruption pour entretien".
Le ministère avait précisé que cette décision "ne préjuge aucune décision politique" des autorités françaises sur un éventuel engagement militaire contre l'Irak.
Source : ap 03 / 02 / 2003 Sujet : appareillage mardi pour un exerciceLe porte-avions nucléaire Charles-de-Gaulle quittera mardi le port de Toulon (Var) avec son groupe aéronaval pour un exercice de trois semaines devant le conduire en Méditerranée orientale, a annoncé lundi la préfecture maritime de Toulon.
"Il s'agit d'un exercice annuel prévu de longue date, une sortie destinée à remettre en condition opérationnelle le groupe aéronaval après une période d'entretien", précise la Marine, qui ajoute que le Charles-de-Gaulle n'a aucun ordre de mission en lien avec la "situation internationale" et devrait regagner Toulon le 25 février.
Depuis son retour de la mission Héraclès dans l'océan Indien, où il a participé pendant sept mois à des opérations alliées de bombardement sur l'Afghanistan, le bâtiment n'avait plus été placé en condition opérationnelle. Il était récemment encore à quai pour une période d'entretien.
Pour ce nouvel exercice, le Charles-de-Gaulle sera escorté de plusieurs bâtiments de la Marine nationale, dont la frégate anti-aérienne Cassard, la frégate anti-sous-marine La Motte-Picquet, la frégate furtive Guepratte et un sous-marin nucléaire d'attaque (Saphir). Quatorze avions Super Etendard, quatre Rafale, deux Hawkeye et plusieurs hélicoptères formeront le groupe du porte-avions, qui doit faire escale à La Sude, une base de l'OTAN en Crète.
A l'occasion de cet exercice PEAN 03, le Charles-de-Gaulle embarquera un état-major tactique d'environ 70 personnes et s'entraînera avec différents bâtiments "italiens, espagnols ou américains", selon la préfecture maritime de Toulon. Il est d'ailleurs possible que le sous-marin côtoie une mission américaine similaire, FANCY, et procède à un exercice avec le porte-avions USS Harry Truman, qui croise actuellement en Méditerranée.
Loin des images d'Épinal véhiculées par les vieux films, les entrailles du porte-avions tiennent plus d'une salle blanche « hi-tech » que d'une salle des machines traditionnelle surchauffée et envahie par la vapeur. Ici, à proximité des chaufferies nucléaires, les hommes n'affrontent pas des bielles géantes. Le cambouis ne vient pas se mêler à leur sueur.
Autour des deux gigantesques enceintes de confinement - 12 mètres de haut, pour 8 mètres de diamètre - à l'intérieur desquelles se trouve l'uranium enrichi, tout n'est que silence et froideur. A tel point qu'on se demande même si le Charles-de-Gaulle ne serait pas en fait qu'une grande coquille vide...
« C'est assez frustrant car on ne voit jamais le cĹ“ur des chaufferies » reconnait le capitaine de vaisseau Bernard Jacquet, chef du groupement énergie du porte-avions
Les cĹ“urs des deux réacteurs du Charles-de-Gaulle battent pourtant bien. Suffisamment pour produire - à pleine puissance - l'équivalent des besoins en électricité d'une ville comme Toulon !
« Boites gigognes »
On comprend que - même à quai, où les réacteurs sont stoppés mais présentent néanmoins une puissance résiduelle non négligeable - tout soit alors mis en Ĺ“uvre pour protéger le personnel de la radioactivité.
Ainsi, aux trois barrières de confinement - la gaine même des éléments de combustible, le circuit primaire et enfin une enceinte de confinement de forme cylindrique équivalent aux bâtiments en béton que l'on trouve dans les centrales civiles - succède toute une série de sas dont l'accès, contrôlé par des balises électroniques, est limité à un nombre très restreint de membres d'équipage (300 à 400 personnes sont tout de même amenées à entrer en zone de sécurité nucléaire...)
Si un tel système - « comparable à des boites gigognes » commente le commandant Jacquet - a semble-t-il fait ses preuves, il convient néanmoins d'en contrôler l'efficacité au quotidien. En matière de nucléaire, on comprendra que l'excès de confiance n'a pas droit de cité.
Moins qu'en... Bretagne !
Disposant à bord d'un laboratoire de chimie, un officier de sécurité nucléaire, totalement indépendant du chef du groupement énergie, s'assure ainsi de l'étanchéité des différentes barrières de confinement.
Une contamination de l'eau primaire au cobalt ou à l'argent 110 est par exemple synonyme de la porosité d'un « caramel » d'uranium. Alors qu'une quantité d'eau du circuit primaire inférieure d'une mesure à l'autre est pour sa part révélatrice de la non étanchéité dudit circuit primaire...
Heureusement, aucun incident sérieux n'est arrivé à ce jour à bord du Charles-de-Gaulle. Et c'est avec une certaine fierté que le capitaine de vaisseau Bernard Jacquet déclare : « la personne la plus exposée à bord du porte-avions nucléaire a reçu en 2001 à peine 1 millisievert. » Autrement dit moins que les personnes qui habitent en Bretagne où la radioactivité naturelle est comprise entre 1 et 3 millisieverts par an...
« Servir la paix » en Irak, mais préparer la guerre... au cas où. Si Jacques Chirac a réaffirmé hier que « seules » les Nations unies pouvaient décider d'une intervention qui ne pouvait intervenir qu'en « dernière extrémité », il a également appelé les militaires français à « se tenir prêts ».
S'il « y a tout lieu de croire que les théâtres d'opérations sur lesquels nos forces sont déployées continueront de nous solliciter, d'autres, hélas, pourraient s'ouvrir », a-t-il noté lors de la traditionnelle cérémonie des vĹ“ux des Armées à l'Elysée, dans une claire allusion au possible déclenchement d'un conflit en Irak.
Préparer l'opinion
Des propos qui ont aussitôt suscité des interrogations en France, alors que la Grande-Bretagne annonçait parallèlement la mobilisation de ses réservistes et que les Etats-Unis continuent d'envoyer des troupes dans le Golfe arabo-persique (lire ci-dessous).
Et ce d'autant plus que le Président a également demandé hier au gouvernement d'« organiser un nouveau débat au Parlement » sur « l'ensemble des questions posées par la crise irakienne ». Il n'en fallait pas plus pour que certains y voient un début de préparation de l'opinion à une éventuelle entrée en guerre des forces françaises. Officiellement, il n'en est pourtant pas question. « Notre armée est prête à faire face à ses obligations quand besoin en est », mais « ce serait une mauvaise chose que de dire que nous nous préparons à ça », a résumé hier la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie.
Quelques heures plus tard, Jacques Chirac réaffirmait la position française sur ce dossier en mettant en garde les Etats-Unis contre « toute tentation de l'action unilatérale ».
« L'éventuelle décision d'utiliser la force doit être explicite, et être prise par le Conseil de sécurité des Nations unies sur la base d'un rapport motivé des inspecteurs », a insisté le chef de l'Etat, lors de la cérémonie des voeux du Corps diplomatique à l'Elysée. Et à ce moment-là, « la France, qui a toujours assumé ses responsabilités, entend garder sa pleine liberté d'appréciation. ».
Membre permanent du Conseil de sécurité, et donc à ce titre titulaire d'un droit de veto, la France en occupe la présidence pour le mois de janvier.
Le Charles-de-Gaulle pourra appareiller à partir de mi-février
Réagissant aux déclarations du Président, la préfecture maritime de la Méditerranée n'a laissé paraitre aucune effervescence particulière. En effet, le chef d'état major de la Marine, l'amiral Jean-Louis Battet, avait demandé dès le mois de décembre que les marins mettent tout en Ĺ“uvre pour que le Charles-de-Gaulle soit en état de naviguer le plus rapidement possible. Le porte-avions sera donc disponible à partir du 1er février. Toutefois, selon toute vraisemblance, le Charles-de-Gaulle et son escorte ne devraient pas appareiller avant la mi-février.
Source : cols bleu 15 / 11 / 2002 Sujet : Nouveau succès pour l'AsterLe 30 octobre, avait lieu au large de Toulon le premier tir Aster 15 à partir d'une plate-forme opérationnelle et pas des moindres puisqu'il s'agissait du porte-avions Charles de Gaulle. La cible, censée représenter un missile assaillant, a été " impactée " par l'Aster. Ce succès a permis de démontrer la pleine efficacité du système principal d'autodéfense du porte-avions.
Il marque par ailleurs une étape importante pour les programmes de systèmes antimissiles destinés aux futures frégates Horizon et FMM.
Source : var matin 13 / 09 / 2002 Sujet : Raffarin et Alliot-Marie Ă Toulon Le chef du gouvernement et son ministre de la Défense, accompagnés d'Hubert Falco, seront reçus à bord du Charles-de-Gaulle
Jacques Chirac en avait esquissé la perspective à bord du Charles-de-Gaulle le 1er juillet, Jean-Pierre Raffarin et Michèle Alliot-Marie enfonceront le clou sur le pont du bâtiment : la France se dotera, à terme, d'un second porte-avions.
En rade de Toulon, le Premier ministre et son ministre de la Défense viendront donc répéter aux autorités militaires ce qu'elles se plaisent à entendre depuis mercredi : les crédits d'équipements augmenteront de 11,2 % pour la période 2003-2008. Le Premier ministre, qui doit s'adresser à l'équipage du Charles-de-Gaulle à l'heure du déjeuner, détaillera plus précisément le volet de la loi de programmation militaire concernant la Marine : construction d'un second porte-avions donc, mais aussi d'un 4e sous-marin nucléaire lanceur d'engins ou d'une 3e frégate antiaérienne de type Horizon.
Le Premier ministre devrait, en principe, passer un moment en mer sur le TCD Foudre, avant d'apponter sur le Charles-de-Gaulle à 11 h 15. Il sera accompagné de sa ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, d'Hubert Falco, maire de Toulon et secrétaire d'État aux personnes âgées et du député marseillais Guy Teissier, président de la commission de la Défense de l'Assemblée nationale.
Alabordache 15 / 07 / 2002 Sujet : CV Labordele président français Jacques Chirac remet les insignes de la légion d'honneur au capitaine de vaisseau Richard Laborde, le 13 juillet 2002 dans les jardins de l'hôtel de Brienne à Paris.
Source : afp 01 / 07 / 2002 Sujet : Le "Charles de Gaulle" de retour Ă ToulonLe président de la République Jacques Chirac et le ministre de la défense Michèle Alliot-Marie ont accueilli lundi au large de Toulon l'équipage du porte-avions à propulsion nucléaire Charles de Gaulle, de retour d'une mission de combat de sept mois.
Le président, qui s'est posé en hélicoptère sur le pont du bâtiment, a été salué par une garde d'honneur, puis a passé en revue 200 des 1.950 marins du porte-avions. Il devait ensuite s'entretenir avec l'équipage dans l'immense hangar du porte-avions, et prononcer une courte allocution.
Le groupe aéronaval du porte-avions Charles de Gaulle achevait lundi soir une mission entamée le 1er décembre dernier au cours de laquelle il a assuré une surveillance maritime en mer d'Oman, de façon à interdire toute fuite éventuelle de membres du réseau Al-Qaïda.
Les 16 Super-Etendard et les deux appareils de surveillance aérienne Hawkeye, embarqués à bord du porte-avions, ont également participé à la surveillance et aux frappes aériennes en Afghanistan. La France est le seul allié des Etats-Unis dans la lutte antiterroriste à avoir participé aux frappes aériennes en Afghanistan. Les sept nouveaux Rafale embarqués à bord, et armés, ont également accompli à partir du 9 juin leurs premières missions opérationnelles. Ils ont notamment assuré la protection de bâtiments de guerre dans l'Océan indien.
Le chef d'état-major des armées Jean-Pierre Kelche s'est félicité de la mission du porte-avions. Le général Kelche, dont les services préparent le projet de loi de programmation militaire 2003-2008, s'est refusé à préciser si celle-ci prévoirait la construction d'un second porte-avions à propulsion nucléaire. "Deux c'est mieux que un", a-t-il déclaré ajoutant que "le président statuera sur la faisabilité d'un nouveau porte-avions" en fonction des moyens budgétaires disponibles.
Jacques Chirac avait souhaité le 8 novembre dernier que "le lancement d'un deuxième porte-avions puisse être accéléré pour que la France dispose en permanence, dès que possible, d'un groupe aéronaval à la mer".
Le Charles de Gaulle, qui accostait à Toulon vers 20H30, restera à quai pour "des petits travaux", selon le chef d'état-major de la Marine, l'amiral Jean-Louis Battet. Au printemps prochain, le Charles de Gaulle devra subir un "premier grand arrêt qui doit durer six mois", selon l'amiral.
Cette 26ème visite du président Chirac aux armées, et la première de son deuxième mandat, se terminait par un défilé aérien mettant en oeuvre l'ensemble des flotilles embarquées. Ces appareils devaient survoler le bâtiment et son groupe aéronaval, en formation en croix de Lorraine, en hommage au général de Gaulle.
Source : cols bleus 02 / 04 / 2002 Sujet : Le CDG Ă Abu DhabiAprès 40 jours de mer, le porte-avions Charles de Gaulle a fait escale à Abu Dhabi (Émirats arabes unis) du 24 au 31 mars. Quelques jours auparavant, l'amiral Jean-Louis Battet, CEMM, et l'amiral Philippe Roy, Igam, s'étaient rendus à bord à la rencontre de l'équipage.
La participation des appareils français aux bombardements s'est déroulée ''sans problème'' avec les forces américaines, ''il n'y a pas eu de différend sur la perception des cibles'', a souligné le colonel Christian Baptiste, responsable de la communication à l'état-major des armées.
''Certains objectifs (fixés par les Américains) ont été refusés, (...) pour des raisons techniques principalement, comme c'est le cas chaque fois dans une coalition, comme au Kosovo par exemple'', a-t-il affirmé, rappelant que les forces françaises obéissaient à des règles précises d'engagement dans le cadre du contrôle national des frappes. Le refus a également parfois été motivé par la crainte de toucher des alliés ou des civils.
Source : varmatin 11 / 02 / 2002 Sujet : Escale Ă DjiboutiAprès plus de deux mois de mer rythmés par les missions aériennes quasi quotidiennes au-dessus de l'Afghanistan, les quelque 2 000 marins du Charles-de-Gaulle tiennent enfin leur première escale.
Amplement méritée. Sans pour autant quitter l'océan Indien, le porte-avions à propulsion nucléaire et toute ou partie de ses bateaux accompagnateurs ont en effet mis cap à l'ouest il y a quelques jours pour arriver en milieu de semaine à Djibouti, l'ancienne colonie française.
Attendue avec impatience par tous, redoutée par certains, cette escale prévue pour durer cinq jours aura su sans nul doute redonner à l'ancienne capitale de la Côte française des Somalis son atmosphère d'antan. D'avant l'indépendance de 1977 lorsque 8 000 soldats y étaient basés en permanence.
On n'ose imaginer la première nuit passée à terre... Aucun incident, et c'est heureux, n'a cependant été rapporté.
Mouillé assez loin (à 30 à 45 minutes) du port, vraisemblablement pour des raisons de tirant d'eau, le Charles-de-Gaulle n'a pas été - on s'en doute - complètement abandonné. En dépit des rumeurs affirmant que plus aucune chambre d'hôtel n'était libre en ville.
L'escale djiboutienne a en effet été l'occasion pour le vice-amiral d'escadre Jean Moulin, commandant la Force d'action navale, de se rendre à bord du fleuron de la marine française. Histoire de faire le point sur la mission Héraclès en court, et de prendre le pouls de l'équipage du porte-avions.
Un porte-avions qui, pour le plus grand plaisir des marins, a également été le théâtre de deux émissions - l'une radio, l'autre télévisée - présentées par Arthur.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et le Charles-de-Gaulle doit à nouveau lever l'ancre aujourd'hui pour rejoindre sa « boite » quelque part au large des côtes pakistanaises.
Source : les echos 11 / 01 / 2002 Sujet : 15 batteries de missiles AsterExtrait de l'article des Echos du 11 janvier 2002 :
"Certains contrats, comme l'équipement en urgence du porte-avions à propulsion nucléaire français Charles de Gaulle de 15 batteries de missiles Aster avant son départ pour la mer d'Oman témoignent déjà du potentiel de ce secteur pour lequel EADS [groupe aéronautique européen] ne manque pas de projets. Avions ravitailleurs, avions de mission, bombardiers et drones constituent autant de marchés potentiels, tout comme celui des hélicoptères destinés aux missions de sécurité intérieure."
Source : reuters 26 / 12 / 2001 Sujet : Premières missions de la chasse française dans le ciel afghanLes avions Super-Etendard du porte-avions français Charles-de-Gaulle ont accompli leurs premières missions opérationnelles dans le ciel afghan en participant aux côtés des Américains au soutien et à la protection des troupes de la coalition dans le sud de l'Afghanistan.
Aux premières heures du jour, une première patrouille de deux Super-Etendard modernisés (SEM) chargés de bombes guidées par laser a été catapultée du porte-avions nucléaire français, qui croise depuis mercredi après-midi à une centaine de nautiques (plus de 180 kilomètres) au large des côtes pakistanaises, les plus proches de l'Afghanistan.
"On a été catapultés au lever du jour. Il s'agit d'une mission de permanence au-dessus du théâtre pour pouvoir à tout moment apporter un soutien aux forces qui sont dans le sud de l'Afghanistan", a déclaré par téléphone à Reuters l'un des pilotes, qui a requis l'anonymat en raison de la nature de ses missions.
Les appareils sont guidés vers leurs éventuelles cibles par les troupes américaines ou britanniques déployées au sol au sud de Kaboul, en particulier dans la région de Tora Bora où des responsables du réseau Al-Qaïda pourraient encore être cachés dans des grottes.
Les deux SEM - l'un chargés des deux bombes et l'autre du système de guidage laser (pod) - ont été ravitaillés en vol par un troisième Super-Etendard qui a fait ensuite demi-tour, puis par des avions ravitailleurs américains. Aucune bombe n'a été larguée lors de cette première mission.
Les avions du Charles-de-Gaulle vont réaliser chaque jour cinq missions de ce type, six jours sur sept.
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Arrivée tardive
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"La durée d'une mission est de quatre heures, ce qui est très long", a souligné le lieutenant de vaisseau Bertrand Bonneau, porte-parole du Groupe aéronaval, à bord du Charles-de-Gaulle.
Les deux avions de guet Hawkeye du porte-avions contribuent également aux missions de contrôle et de surveillance de la zone des opérations.
En revanche, les deux avions Rafale embarqués, spécialisés dans la chasse et l'interception, n'accomplissent que des vols d'entraînement, l'adversaire taliban n'ayant plus depuis longtemps aucun avion de chasse à sa disposition.
Le seul porte-avions nucléaire français, accompagné d'une escorte de frégates, d'un pétrolier-ravitailleur et d'un sous-marin d'attaque, est arrivé tardivement sur zone en raison d'une longue période de maintenance, qui a coïncidé avec le début des opérations en Afghanistan.
Mais, selon marins et pilotes, la mission du Charles-de-Gaulle reste justifiée, même si l'armada américaine est parvenue pratiquement à elle seule à mettre à terre le régime taliban.
"Il y avait peut-être à un autre moment plus d'opportunités d'aider les troupes au sol. Mais ces opportunités existent toujours", a déclaré le pilote de Super-Etendard. "Quand on est en contact avec les gens au sol, on sent bien qu'ils ne sont pas en vacances en Afghanistan et qu'ils sont bien contents de savoir qu'on est là. On se sent utiles quand même."
Le Charles-de-Gaulle, qui travaille en coopération avec les porte-avions américains Theodore Roosevelt et USS John Stennis ainsi qu'avec le porte-aéronefs italien Garibaldi situés dans les mêmes eaux, doit rester deux mois opérationnel en mer avant de faire une escale fin février dans un port de la région.
Source : ap 10 / 12 / 2001 Sujet : Trois vaisseaux de guerre français empruntent le Canal de SuezTrois navires de guerre français ont traversé dimanche le Canal de Suez sur leur route pour rejoindre les forces de coalition impliquées dans la guerre en Afghanistan.
Le sous-marin nucléaire Rubis et la frégate anti-sous-marins La Motte-Picquet font partie d'une force d'action de sept navires menées par le porte-avion Charles de Gaulle qui a quitté le port de Toulon le 1er décembre pour renforcer les forces armées présentes dans la mer d'Arabie. Le troisième navire est le Gazelle.
Le Charles de Gaulle doit contrôler la zone maritime s'étendant au large de la côte pakistanaise au cas où des membres du réseau Al-Qaïda tenteraient de fuir l'Afghanistan par le Pakistan et ensuite de s'en échapper par la mer. Si nécessaire, la force d'intervention pourrait aussi soutenir des opérations terrestres.
Cols bleus 19 / 10 / 2001 Sujet : Le Charles de Gaulle Ă flotLe vendredi 12 octobre 2001, trois mois après son entrée en cale sèche, le Charles de Gaulle a quitté le bassin Vauban de l'arsenal de Toulon. Pendant cette période d'entretien et de réparation, il a été procédé, en particulier, à la vérification de la ligne d'arbre bâbord. La pièce de secours, prélevée sur le Clemenceau, fonctionne parfaitement. Il reste encore un mois de travail sur le PA pour boucler la période d'entretien programmé.
Source : reuters 11 / 10 / 2001 Sujet : Un rapport parlementaire plaide pour un 2e porte-avions françaisUn rapport parlementaire prône la construction d'un deuxième porte-avions français, le Charles-de-Gaulle n'étant disponible pour ses missions qu'au mieux à 60%, en raison des contraintes d'entretien inhérentes à ce type de bâtiment.
La riposte lancée par les Américains et les Britanniques en Afghanistan illustre les difficultés rencontrées par la France pour remplir ses missions sur un théâtre d'opération éloigné.
Alors que le Charles-de-Gaulle est la pièce maîtresse du groupe aéronaval français, la marine française ne peut pas compter avant le 15 novembre sur son unique porte-avions, immobilisé dans un bassin d'entretien de l'arsenal de Toulon, pour subir des modifications après une avarie sur une hélice.
La loi de programmation 2003-2008, prochainement examinée par le Parlement, repousse diplomatiquement la décision de lancer un deuxième porte-avions à la programmation suivante, soit après 2008.
Le ministère de la Défense a choisi en effet de donner la priorité pour les prochaines années à la fabrication de nouvelles frégates, afin d'améliorer la protection du Charles-de-Gaulle.
Dans son rapport sur l'aéronavale, le député socialiste du Morbihan, Jean-Yves Le Drian, souligne que, "pour être pleinement crédible comme budgétairement efficace", la force aéronavale "exige une capacité d'action permanente".
"L'entrée en service d'un second porte-avions de projection de puissance conditionne cette capacité", écrit-il.
"S'il n'est effectivement pas possible de 'tout faire à la fois', certains arbitrages majeurs doivent être arrêtés", souligne le député-maire de Lorient, qui appelle le gouvernement à consacrer des crédits d'études suffisants pour lancer un second porte-avions à l'horizon 2008-2010.
Alabordache 03 / 10 / 2001 Sujet : Pas de participation du Charles de Gaulle de la Marine nationale suite aux attentats de New york.PARTICIPATION MARINE FRANCAISE :
Deux bâtiments de la marine française --une frégate anti-aérienne et un pétrolier ravitailleur-- seront associés aux forces alliées dans l'océan Indien.
En pratique, deux des quatre vaisseaux français, qui sont stationnés en permanence dans l'Océan indien, sont concernés: la Frégate furtive de dernière génération "Courbet", bâtiment de défense antiaérienne qui transporte 150 hommes à son bord. Et le bâtiment de ravitaillement "Le Var", chargé plus spécialement du commandement et des communications, qui abrite 160 hommes.
En travaux dans la rade de Toulon jusque fin novembre-début décembre, le porte-avions "Charles-de-Gaulle" n'est pas concerné par cette coopération navale. "Il n'est en rien en jeu dans la crise actuelle", a expliqué le porte-parole du ministère de la Défense Jean-François Bureau. Une "grande mission" du porte-avions en Asie, à Singapour et en Australie est en projet pour le printemps 2002.
Clos bleus 24 / 09 / 2001 Sujet : Charles de Gaulle en mer mi-novembre 2001Les mesures de contrôle réglementaire effectuées en permance dans les chaufferies du Charles de Gaulle font appaître une légère augmentation du taux de radioactivité du circuit primaire de la chaufferie avant. Ce taux a atteint un niveau de 15, très inférieur au taux maximum de 100 fixé par les instaces nationales de sûreté. Cette augmentation de la radioactivité est due à la porosité de la gaine de l'un des cinq cent mille éléments combustibles du réacteur avant. Il s'agit d'un phénomène connu dont les conséquences sont maîtrisées.
Les installations de propulsion du porte-avions sont donc sûres pour le personnel et l'environnement. L'augmentation détectée n'a aucune conséquence sur les capacités opérationnelles du bâtiment. Comme prévu, le Charles de Gaulle reprendra la mer à la mi-novembre. Il effectura, au cours du premier semestre 2002, une mission de plusieurs mois à grande distance du territoire national. La première divergence des coeurs a eu lieu en 1998. L'échéance actuellement prévue pour leur remplacement est 2006. Depuis sa mise en service, le Charles de Gaulle a parcouru plus de 70 000 nautiques soit près de trois fois le tour de la terre, et assuré 2000 mouvements d'aviation, catapultages et appontages. Il a été officiellement admis au service actif et qualifié opérationnel le 18 mai 2001.