Sous-marin Nucléaire d'Attaque Améthyste
Déplacement : 2400t
Longueur : 73,6m
Largeur : 7,6m
Tirant d'eau : 6,4m
Numéro de coque : S605
Date admission au service actif : 03/03/1992
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20 minutes09 / 06 / 2005Sujet : Nettoyage au sec pour l’«Améthyste»
Dans un bassin deux fois plus long qu’un terrain de football, le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Améthyste se refait une santé. La direction des constructions navales (DCN) Services de Toulon a ouvert le 1er juin les écoutilles de ce sous-marin placé en « indisponibilité périodique de l’entretien et des réparations » (Iper). Tous les six ans, les sous-marins de la flotte française passent à la révision. Une Iper coûte plusieurs dizaines de millions d’euros et dure en général quatorze mois. « L’équivalent d’un million d’heures de travail, détaille fièrement Gérard Cabri, adjoint au département production. On lui fait la totale ! »
Environ 350 personnes travaillent sur le chantier classé « secret défense ». Parmi elles, 150 oeuvrent directement à l’intérieur de l’Améthyste. Malgré l’obscurité et le confinement, les ouvriers s’en donnent à coeur joie : on chante, on plaisante, mais on travaille dur... « En neuf mois, nous avons réussi à démonter tout le sous-marin, explique un technicien. Maintenant on vérifie toutes ses pièces, depuis le moteur jusqu’aux éclairages de la cuisine en passant par la tuyauterie... » Au poste central de navigation, dit le « cerveau », des ouvriers s’affairent à reconstruire les « tables de visu ». « C’est dans cette salle que prend place le commandant et que se prennent les décisions militaires. » Le tout coordonné avec le poste central de propulsion, à l’arrière du sous-marin.
Toutes les pièces nucléaires sont examinées dans un atelier à terre, en dehors du bassin. A l’intérieur de la bâtisse, des ingénieurs scrutent une série de tuyaux métallisés. L’uranium est placé dans une piscine ultra protégée : portes blindées, mot de passe... Le port de la blouse blanche est obligatoire : « Il faut faire pénétrer le moins de poussière possible », explique Bernard Planchais, directeur de la DCN Services. L’Améthyste devrait être restitué « comme neuf » en octobre. D’ici là, ses 70 membres d’équipage ont été affectés dans les cinq autres SNA de la marine nationale.
Source : sud ouest30 / 12 / 2004Sujet : Drucker sous les mers
C'est, évidemment, la plus belle promotion dont puisse rêver la Marine : une soirée entière à la gloire de ses hommes. Michel Drucker s'était déjà embarqué sur le porte-avions « Charles-de-Gaulle ». Avec « Une nuit sous les mers », il rend hommage aux sous-mariniers au (long) cours d'une émission d'une durée exceptionnelle : deux heures et quarante minutes. Pas étonnant que Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, et Thierry d'Arbonneau, commandant des forces sous-marines, aient offert les « conditions idéales pour tourner cette émission ».
Prétexte de cette soirée : le 45 e anniversaire de la Force océanique stratégique (Fost). Rendez-vous donc à la base sous-marine de Toulon, dans un décor qu'il a fallu rendre sexy pour en faire un plateau de télévision : le fond d'une cale de maintenance avec, en arrière-plan, un sous-marin d'attaque.
Dès lors, les téléspectateurs vont vivre, le temps d'une soirée, « au coeur du monde fascinant des sous-marins, un univers jusqu'alors inaccessible au public ». La chaîne n'a pas lésiné sur les moyens. D'abord, avec une volée de témoignages et de reportages : Michel Drucker raconte par l'image les vingt-quatre heures qu'il a passées au fond des mers avec l'équipage d'un sous-marin d'attaque. Il dit également l'émotion du retour des hommes de l'« Améthyste » après trois mois dans l'océan Indien.
Variétés. Mireille Darc, retrouvant le rôle de documentariste qu'elle affectionne, a interrogé les marins afin de savoir « comment ils vivent l'absence de l'autre ». Elle dresse ensuite le « portrait croisé » d'un couple : elle à terre avec les enfants, lui, sous la mer. On découvre au passage comment elle s'est fait hélitreuiller à bord d'un submersible pour rencontrer un équipage.
Plus folklorique : la visite guidée d'un lanceur d'engins par Franck Dubosc. Plus sérieux : Michel Chevalet expliquant comment 14 000 tonnes se déplacent au fond de la mer. Isabelle Boulay et sa voix d'or se sont, quant à elles, intéressées au défi des « oreilles d'or », ou comment surveiller les autres sans se faire repérer. Le spationaute Jean-Loup Chrétien se penche enfin sur les moyens mis en oeuvre pour assurer la sécurité du bord.
Il ne s'agit pas de divertissement à proprement parler, mais l'émission garde un parfum de variétés. Pas de problème pour la programmation, la mer a toujours inspiré les artistes. Après sélection, Patricia Kaas, Isabelle Boulay, David Hallyday, Tri Yann et Anggun et Hugues Aufray tiendront bon la barre musicale, appuyés dans leur effort maritime par la Musique de la flotte de Toulon qui nous gratifiera de « la Marche des cols bleus ». Les gars de la Royale n'auront pas à se plaindre du marin Drucker. Lequel, ravi comme un gamin, concrétise là un rêve qui le tenait depuis la lecture de « Vingt mille lieues sous les mers » : enfin approcher « un univers fermé, mystérieux, inaccessible, peuplé pour moi d'extraterrestres ».