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Source : cols bleus 10 / 03 / 2003 Sujet : Pollution du PrestigeLe jeudi 27 février, le D’Entrecasteaux a de nouveau appareillé de Brest pour relever le PM L’Her dans la mission de coordination des moyens de lutte antipollution réquisitionnés dans le cadre du plan Polmar-Mer. La situation est stable à l’approche des côtes françaises. L’essentiel de la pollution a été observé par l’ATR 42 italien qui a détecté plusieurs plaques et traînées à 210 km à l’ouest d’Hourtin.
Source : reuters 29 / 01 / 2003 Sujet : Prestige: le mauvais temps empĂŞche le ramassage du fioul en merEn raison du mauvais temps, la flotte européenne anti-pollution a interrompu au large des côtes françaises le pompage du fioul échappé de l'épave du Prestige et décidé de rejoindre La Rochelle, a-t-on appris auprès de la préfecture maritime à Brest (Finistère).
"Cette flotte avait quitté mardi une zone située à 150 km des côtes pour se rapprocher du littoral et récupérer de petites pollutions mais avec des vagues pouvant atteindre dix à onze mètres ces opérations sont impossibles", a déclaré à Reuters Sylvain Le Berre, porte-parole de la préfecture.
Depuis lundi, avec la dégradation du temps, les quatre navires anti-pollution, dont les opérations sont coordonnées par le D'Entrecasteaux, bâtiment océanographique de la marine nationale, a récupéré seulement une trentaine de tonnes de fioul.
Les chalutiers français accompagnés de deux navires de la marine nationale qui participent à la lutte contre la pollution en mer vont également rentrer à La Rochelle.
Une cinquantaine de chalutiers espagnols déployés lundi et mardi le long du littoral espagnol vont aussi rejoindre leurs ports respectifs.
Plusieurs chalutiers devraient toutefois rester mobilisés sur des "positions défensives" à proximité du bassin d'Arcachon, des côtes landaises et du Pays basque pour protéger le littoral de nouvelles arrivées d'hydrocarbures.
Des dizaines de boulettes de fioul ont souillé mardi pour la première fois les plages de Biarritz et de Saint-Jean-de-Luz, dans les Pyrénées-Atlantiques.
Aucune amélioration du temps n'est prévue avant la fin de la semaine.
Source : ap 24 / 01 / 2003 Sujet : Une imposante flottille s'attaque Ă la pollution du "Prestige" au large des cĂ´tes françaisesUne impressionnante flottille a commencé vendredi en milieu de journée à récupérer les nappes d'hydrocarbures en provenance du "Prestige", qui sont désormais localisées à 60km au large des côtes de Gironde, de Charente-Maritime et de Vendée, selon la préfecture maritime de l'Atlantique.
D'après Sylvain Le Berre, porte-parole de la préfecture, près de 130 bateaux sont actuellement en mer pour participer à ces opérations. A la mi-journée, près de 110 chalutiers espagnols, positionnés à 80km à l'ouest de la Gironde, coordonnés par le bâtiment de soutien espagnol "Alonso de Chavez", avaient déjà recueilli, selon les informations transmises, une centaine de tonnes d'hydrocarbures.
"Ils sont équipés de systèmes très artisanaux, bricolés pour intervenir en Galice (nord-ouest de l'Espagne), mais qui y ont déjà fait leurs preuves", a expliqué Sylvain Le Berre.
Une autre partie de la flottille a par ailleurs appareillé vendredi dès 6h45 du port de La Pallice, à La Rochelle (Charente-Maritime), pour intervenir à une soixantaine de kilomètres au large de la Charente-Maritime et de la Vendée. Elle est constituée d'une quinzaine de navires.
Quatre grands bâtiments sont spécialisés dans le pompage en mer: le "Gunnar Seidenfaden" (Danemark), le "Far Scout" et le "Norman Draupne" (Norvège) ainsi que l'"Arca" (Pays-Bas). Ils doivent se consacrer aux nappes les plus importantes. Ils sont accompagnés de trois bâtiments de soutien, l'"Ibaizabal" (Espagne), le "Bamse" et le "Boa Siw" (Norvège).
Quatre chalutiers rochelais équipés de filets spéciaux doivent tenter de récupérer les "veines" d'hydrocarbures, avec l'appui de l'"Alcyon" (France), bâtiment de soutien en haute mer de la Marine nationale. Ils doivent être rejoints samedi par deux autres chalutiers de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée), avec le soutien de l'"Ailette" (France), autre BSHM de la marine.
Par ailleurs, deux chalutiers de Marennes (Charente-Maritime) ont une mission de surveillance des pertuis charentais, et deux chalutiers arcachonnais exercent une surveillance au large du Bassin d'Arcachon.
La coordination de cette flotte est assurée par le bâtiment océanographique de la Marine nationale, le "D'Entrecasteaux". Depuis le naufrage du "Prestige" le 19 novembre au large des côtes nord-ouest de l'Espagne, 16.000 tonnes d'hydrocarbures (dont on ignore le taux de mélange avec l'eau de mer) ont déjà été récupérées en mer, selon les chiffres de la préfecture maritime de l'Atlantique.
Le "Prestige" transportait 77.000 tonnes de fioul lourd. On estime qu'une tonne récupérée en mer correspond à 10 tonnes de déchets à terre. "Nous attendons vraiment des résultats très positifs pour les trois prochains jours, compte tenu des conditions météo annoncées. Au-delà, il est trop tôt pour faire des prévisions", a souligné Sylvain Le Berre. Cependant, "les pollutions en mer sont de plus en plus éparpillées, ce qui ne facilite pas les opérations de pompage".
Les prévisions de dérive des pollutions visibles annoncent une stabilisation de leur mouvement jusqu'à dimanche. Le changement des conditions météorologiques, avec une orientation des vents à l'Est, a ralenti l'arrivée des nouvelles nappes de pollution sur le littoral, qui ont été particulièrement importantes mercredi et jeudi dans les Landes et en Gironde.
Sur les plages, les conditions météorologiques permettent également un traitement plus efficace de cette nouvelle vague de pollution, avec une mécanisation croissante des moyens.
"Pour profiter de la fenêtre météorologique qui doit commencer samedi, tous les navires de lutte antipollution conduits par le bâtiment hydrographique D'Entrecasteaux ont appareillé ce soir de La Rochelle/La Pallice pour se retrouver demain à 200 km au large de l'embouchure de la Gironde", précise la préfecture dans un communiqué diffusé dans la soirée.
Ces moyens de dépollution seront rejoints sur zone par un navire espagnol et par un bâtiment néerlandais spécialisé dans la récupération en mer.
Selon les observations aériennes réalisées jeudi au-dessus du centre du Golfe de Gascogne, les nombreuses tâches de pollution se sont légèrement éloignées des côtes françaises et "se trouvent à présent dans une zone située entre 250 et 450 km à l'Ouest de la côte des Landes".
Ces pollutions devraient continuer de dériver vers le large durant les prochaines 72 heures, précise la préfecture maritime.
Les premières traces de pollution aux hydrocarbures sont apparues le week-end dernier sur les plages du littoral atlantique, des Landes à la Vendée.
"Elles se situent à environ 50 kilomètres au sud-ouest d'un premier ensemble de plus de 15.000 galettes de quelques dizaines de centimètres réparties en une centaine de chapelets localisées à 250-300 kilomètres à l'ouest des côtes françaises", a précisé un porte-parole de la préfecture maritime, Sylvain le Berre.
Les bonnes conditions de visibilité ont permis aux appareils européens mobilisés pour surveiller l'évolution de la pollution d'effectuer l'observation de "ces très nombreuses tâches" au cours de trois vols au large mercredi.
Ces polluants avaient été localisés ces derniers jours à 180 kilomètres des côtes mais leur importance n'avait pas été mesurée en raison du mauvais temps. Le vent établi d'est devrait repousser les masses d'hydrocarbures vers le large pendant 72 heures encore.
La météo prévoyant une accalmie, ordre à été donné à la flotte de bâtiments européens antipollution d'agir. Le "Neuwerk", le "Gunnar Seidenfaden", le "Far Scout" et le "Norman Draupne" quitteront jeudi soir leur base de la Pallice (Charente-Maritime) accompagnés de leurs "veaux", des chalutiers qui les aident dans le confinement des nappes, selon Sylvain le Berre.
Ils ont rendez-vous à 200km à l'ouest de l'estuaire de la Gironde avec les deux bâtiments français "Ailette" et "Alcyon", eux aussi suivis de leur chalutier partenaire, pour commencer "si le temps le permet" les opération de pompage dimanche, sous l'autorité du bâtiment océanographique de la marine nationale "D'Entrecasteaux".
Les quatre vols d'observation près des côtes ont également permis l'observation de "quelques tâches" situées au nord de l'estuaire de la Gironde et à l'ouest du bassin d'Arcachon. Enfin, un autre "groupe de tâches" a été localisé à environ 500 kilomètres des côtes françaises.
Par ailleurs, les plaques de fioul observées depuis plusieurs jours au large des côtes françaises ne sont plus, pour les plus proches, qu'à 180 km de ces côtes, a-t-on appris mercredi soir auprès de la préfecture maritime à Brest.
La ministre de l'Ecologie Roselyne Bachelot a annoncé sur France info l'envoi de trois équipes d'une vingtaine de personnes en Charente-Maritime jeudi matin. Pour les Landes, "un renfort de personnel militaire a été demandé et il arrivera dès demain (jeudi) pour donner la main au nettoyage des plages", a-t-elle ajouté.
Le préfet de Gironde devait de son côté décider à l'issue d'une réunion dans la soirée de mercredi l'éventuel déclenchement du plan "Polmar", destiné à organiser la lutte contre la pollution, a déclaré la ministre.
Concernant le fioul souillant les Landes, la préfecture maritime de Brest a annoncé dans un communiqué que le Laboratoire d'analyse, de surveillance et d'expertise de la marine et le CEDRE "aboutissent à la conclusion qu'il s'agit de traces de pollution par hydrocarbures provenant du naufrage du pétrolier Prestige".
La préfecture a ordonné de nouvelles expertises afin de déterminer la provenance des autres traces de pollution pétrolière apparues notamment au Cap Ferret (Gironde) et sur l'île de Ré.
Les experts envisagent deux hypothèses pour le fioul des Landes. Ils pensent d'abord qu'il pourrait provenir d'une première pollution du Prestige, survenue avant que le bateau ne coule au large de l'Espagne le 19 novembre, six jours après les premières fuites.
CONDITIONS METEO "EXECRABLES"
En effet, dès l'apparition de la première voie d'eau sur sa coque et avant son remorquage au large, le pétrolier perdait déjà du fioul.
L'autre hypothèse est que le pétrole pourrait provenir de plaques dérivant entre deux eaux et ne pouvant être repérés par avion.
"Le Falcon 50 a survolé l'avant de ces plaques que nous avions situé jusqu'à présent à environ 300 km des côtes et a constaté qu'elles n'étaient plus qu'à 100 miles nautiques soit environ 180 km", a déclaré à Reuters Sylvain Le Berre, porte-parole de la préfecture.
Ce rapprochement important de plusieurs dizaines de plaques de quelques mètres de diamètre est dû à la force des vents et à une dérive beaucoup plus importante que les quelque 40 km par jour observés jusqu'à présent.
"Cette pollution se fragmente de plus en plus ce qui rend d'autant plus difficile sa relocalisation", a précisé Sylvain Le Berre.
D'importants moyens maritimes devraient être envoyé sur la zone vendredi si les conditions météo le permettent. Celles-ci, actuellement qualifiées "d'exécrables", pourrait contraindre à retarder ces départs.
La préfecture maritime de Brest indique que plusieurs bateaux devraient appareiller dans les prochains jours en fonction des conditions météo, dans le but de collecter éventuellement le pétrole en mer.
Dans un premier temps, un navire antipollution, l'Ailette, et un chalutier équipé de filets spéciaux, basés à Gijon, en Espagne, se rendront sur zone avec un bâtiment océanographique de la marine nationale, le D'Entrecasteaux, basé à Brest.
Ces bâtiments devraient être rapidement rejoints par deux autres chalutiers et un autre navire antipollution, l'Alcyon.