Transport de Chalands de DĂ©barquement Orage
Déplacement : 6000t
Longueur : 149m
Largeur : 21,5m
Tirant d'eau : 5,4m
Numéro de coque : L9022
Date admission au service actif : 01/04/1968
Date retrait service actif : 29/06/2007
L'actualité
/ Historique est une page destinée à présenter
l'actualité d'une unité. Elle est également destinée
à présenter l'histoire d'une unité : son activité
passée et future, ses anecdotes, des faits marquants.
Vous pouvez compléter cette page si vous possédez des
informations.
29 / 06 / 2017Sujet : Création Amicale des anciens marins du TCD Orage
10 ans jour pour jour après son désarmement, création de l'amicale des anciens marins du TCD Orage
Rejoignez nous !!
Cherchez sur le net ... Amicale ...
Amitiés marine
JC Rouxel, Président fondateur
01 / 07 / 2007Sujet : Fin de l'Orage
On ne va pas pleurer mais vendredi, à bord de L'Orage - un TCD, transport de chalands de débarquement - c'était la dernière journée en mer. Le capitaine de vaisseau, Laurent Isnard et son équipage, recevaient à bord les anciens commandants de l'illustre bâtiment, les délégations de la «ville-marraine» du bateau avec, à 16h00, l'accostage au quai d'honneur de la base navale de Toulon : la vraie fin de l'histoire d'un bateau âgé de 40 ans, qui, rattaché initialement à Brest, avait passé la majeure partie de sa vie opérationnelle dans le Pacifique, en soutien au Centre des expérimentations nucléaires de Tahiti. Qui, affecté ensuite au sein de l'escadre de l'Atlantique, avait participé en 1982 à la mise en place au Liban de la première Finul. Qui, ensuite, avait été versé dans la Force d'action navale, basée à Toulon, et effectué des opérations en ex-Yougoslavie, au Liberia, pour finir en mission de surveillance et de veille au large des côtes ouest-africaines - les missions dites «Corymbe» - dont la dernière, pour ce bateau, s'était terminée en décembre.
Depuis, le programme de L'Orage était minimal. Un peu d'exercice amphibie fin janvier, une sortie d'une semaine en mars, de la manœuvre côtière bretonne et le dernier passage par Gibraltar en juin, pour aller désarmer à Toulon : «Fin du service actif». L'Orage, avec son sister-ship Ouragan, avait rêvé d'une seconde vie : il devait être cédé à l'Argentine. Les équipages argentins étaient désignés. Mais ce pays y a finalement renoncé, apparemment pour cause d'amiante : ce navire en comporte, comme tous ceux de sa génération. C'est ainsi que, par exemple, l'accès aux eaux antarctiques, une des préoccupations de la marine argentine, lui aurait été en principe interdit, en vertu des règlementations internationales. Entretemps, d'autres étraves ont fendu la mer : celles des TCD nouvelle génération, Le Sirocco et La Foudre, de volume plus important - toujours le radier, en accès direct à la mer, mais 12 000 tonnes de déplacement, deux ponts porte-hélicoptères, une capacité de chargement de 200 blindés et véhicules, l'accueil possible de 2 000 passagers, d'un état-major inter-armées et multi-national.
La génération actuelle est celle des BPC - les bâtiments de projection et de commandement - Le Mistral, Le Tonnerre, entrés en service presque simultanément, sont plus polyvalents que jamais. Ce sont de vrais bâtiments de «gestion de crise», de véritables porte-aéronefs, les plus gros navires de la marine française, après le porte-avions Charles-de-Gaulle, que d'une certaine manière, ils sont appelés à remplacer, puisque ce dernier commence en ce début juillet sa période d'immobilisation de dix-huit mois pour «grand entretien».
Alabordache07 / 07 / 2005Sujet : L'Orage au Togo
Un bâtiment de Transport des chalands et débarquement de la Marine française mouille dans les eaux du Togo. La présence de ce navire baptisé "Orage" dans les eaux togolaises va durer jusqu'à dimanche. Orage, long de 149m et large de 26m, dispose d'un effectif de près de 201 personnes à bord dont 12 officiers, sous le commandement du capitaine de frégate Bertrand de Gaullier des Bordes.
En juillet 2004, le même navire, au terme de trois jours de traque, avait capturé dans le Golfe du Guinée un navire battant pavillon togolais en provenance du Venezuela transportant plus de deux tonnes de cocaïne.
Liberation12 / 01 / 2005Sujet : Deux tonnes de cocaïne à bord du «Pitea»
Plus de deux tonnes de cocaïne ont été saisies sur un bateau arraisonné par la Marine française. L'opération s'est déroulée durant la nuit de lundi à mardi dans le Golfe de Guinée, au large des côtes du Ghana.
Le remorqueur «Pitea» , immatriculé au Togo et armé par un équipage de sept hommes et d'une femme, était en provenance du Venezuela. Selon la Marine nationale, l'arraisonnement s'est déroulé «sans opposition». Une «équipe de prise», constituée de commandos en provenance du bateau français «L'Orage», a pris le contrôle du remorqueur pour le conduire à Lomé. L'équipage a été remis aux autorités togolaises.
Prévenues par une source étrangère, les douanes et la police (Octris, office central de répression du trafic illicite des stupéfiants) ont demandé l'intervention de la Marine, sous la responsabilité du Préfet maritime de Brest. Deux bateaux, un avion et un hélicoptère ont été engagés. Le Togo avait donné le feu vert à la France durant le week-end, selon les règles de l'accord de Vienne sur le trafic de drogue.
Source : afp30 / 01 / 2003Sujet : CĂ´te d'Ivoire: la France se tient prĂŞte Ă Ă©vacuer ses ressortissants
Une évacuation des quelque 16.000 ressortissants français de Côte d'Ivoire, si elle était décidée, pourrait s'appuyer sur les moyens militaires aériens et navals déjà présents en Afrique, mais également sur d'éventuels moyens de transport civils.
La France est prête "à réaliser une évacuation à tout moment" de ses ressortissants en Côte d'Ivoire, a déclaré mercredi le ministre français des Affaires étrangères Dominique de Villepin, qualifiant la situation de "très difficile".
Pour sa collègue à la Défense, Michèle Alliot-Marie, il n'est cependant pas "question de rapatriement de Français, sauf pour les familles qui le souhaiteraient". "Aujourd'hui et depuis 48 heures, la situation est calme", a-t-elle souligné.
Si elle devait avoir lieu, cette évacuation serait gigantesque, compte tenu du nombre de ressortissants à protéger. Les principales évacuations réalisées par l'armée française avaient concerné 2.500 ressortissants étrangers au Congo en 1998, quelque 6.000 également au Congo en 1997, 1.600 en Centrafrique en 1996 et un millier au Rwanda en 1994.
Si une telle opération devait être décidée, l'armée dispose déjà à Abidjan de quatre avions de transport tactique Transall, qui peuvent transporter chacun 75 personnes, et pourraient faire des rotations vers un pays voisin.
Ces appareils pourraient aussi être renforcés par autant de Transall stationnés dans les bases françaises en Afrique, notamment à N'Djamena et Dakar.
L'armée de l'air pourrait également être sollicitée pour augmenter ses moyens, et dispose pour cela de gros porteurs Hercules, de deux DC-8 transportant chacun 170 passagers, ainsi que de trois Airbus A-310 (185 passagers).
"Dans l'absolu, on peut tout envisager", expliquait mercredi un spécialiste sous couvert de l'anonymat, y compris la location de gros porteurs ou la réquisition d'appareils de transport civil pour établir une sorte de pont aérien d'urgence.
Cette dernière solution est cependant très difficile à mettre en oeuvre, les compagnies ne disposant généralement pas ou très peu d'appareils non employés et immédiatement disponibles.
Mais c'est la Marine qui, dans le scénario d'une évacuation massive, serait la plus sollicitée.
Abijdan est situé en effet en bord de mer et la Marine française dispose dans la zone de deux bâtiments amphibie, --l'"Orage" et l'"Ouragan"-- des "Transports de chalands de débarquement" qui comprennent habituellement un équipage de 400 à 500 marins.
En situation d'urgence, ces bâtiments conçus pour amener sur une zone opérationnelle hommes, blindés, véhicules et ravitaillement, peuvent transporter jusque 3.000 personnes sur de courtes distances et pourraient être sollicités pour des rotations vers un port d'un pays ami.
Ils sont en outre équipés d'hélicoptères lourds, Super/frelon ou Puma.
La Marine dispose aussi d'un nombre non précisé de bâtiments dans la région.
Sur place à Abidjan, la technique de l'îlotage serait vraisemblablement mise en place dans le scénario d'une évacuation. Tout Français installé dans la ville, comme d'ailleurs partout en Afrique, est en contact avec les concitoyens de sa zone.
En cas d'évacuation, la consigne serait ainsi rapidement transmise de se regrouper en un point donné, là où l'armée prendrait alors en charge chaque groupe, quartier par quartier, et répéterait cette opération partout où se trouvent des Français.