Description : Tout ce que vous avez voulu savoir sur les sub et les reacteurs nucleaires embarques...
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Alabordache 11 / 06 / 05 Sujet : De l'oxygène et de l'hydrogène pour la propulsion des sous-marins Un sous-marin allemand crée des vagues chez les concurrents car sa technologie innovante lui permet de rafler des contrats à l'exportation. Le chantier HDW de Kiel, qui fabrique l'U 31, a déjà remporté neuf commandes et lorgne maintenant sur un contrat de six autres sous-marins pour l'Inde. L'atout de l'U 31 : des piles à combustible de Siemens qui, alimentées en hydrogène et en oxygène, produisent suffisamment d'énergie électrique pour multiplier par cinq l'autonomie en plongée par rapport aux sous-marins Diesel.
Les sous-marins Diesel ne peuvent rester en plongée que quelques jours, tirant leur énergie de volumineuses batteries. Au-delà, ils doivent remonter à quelques mètres de la surface pour les recharger au moyen d'un gros tuba, le schnorkel, qui alimente le diesel en air. En raison du bruit, de la température, de ses émanations de gaz d'échappement, du sillage et de la signature radar de ses antennes, il peut devenir une cible facile à couler.
Avec les piles à combustible, la durée de plongée est prolongée. En limitant la vitesse du sous-marin, il devient même possible de rester plus d'une quinzaine de jours sous l'eau et de parcourir près de 3 000 miles nautiques, voire davantage car l'autonomie n'est limitée que par la quantité d'oxygène et d'hydrogène embarquée. Autres avantages : le silence absolu de la réaction électrochimique. La signature thermique, avec une température de réaction de 80 °C contre 600 °C pour les diesels, rend l'U 31 quasiment indétectable.
Les Allemands ont déjà fabriqué deux sous-marins pour leur marine, dont le premier a achevé ses essais dans la Baltique. Affranchis de la tradition de la propulsion nucléaire, qui permet des temps de plongée très importants, ils ont travaillé patiemment. «Le résultat est un bijou technologique à la hauteur du défi», remarque un connaisseur. Le défi consistait à réussir à combiner une réaction chimique de deux gaz hautement explosifs à travers une membrane de quelques microns, le tout dans un univers confiné et en présence d'un équipage de sous-mariniers où la sécurité est le maître mot. Ils ont choisi de stocker l'hydrogène sous forme d'hydrures métalliques, sortes d'énormes éponges chimiques installées dans des bonbonnes d'acier, à l'extérieur de la coque résistante du sous-marin. L'hydrogène est libéré des hydrures par la chaleur dégagée par le fonctionnement de la pile. L'oxygène est stocké, lui, sous forme liquide dans de gros réservoirs installés entre la coque étanche et les superstructures du navire.
Cinq pays – Allemagne, Italie, Grèce, Corée du Sud et Portugal – ont déjà fait le choix des sous-marins à pile de HDW ; les Indiens pourraient basculer ; les Américains, qui n'ont pas de chantier de sous-marins classiques, s'y intéressent de très près avec le fonds d'investissements OEP (One Equity Partners) qui a pris la majorité du capital dans HDW, avec l'espoir de vendre huit sous-marins à pile à Taïwan.
Côté français, deuxième exportateur de sous-marins, on fait de la résistance. «Le procédé allemand de piles paraît moderne, or il est lourd en termes de stockage de l'hydrogène, délicat avec l'utilisation à bord d'oxygène pur et ne bénéficie pas de retour d'expérience», indique Jacques Lebreton, directeur technique de DCN. Le maître d'oeuvre des navires militaires préfère mettre en avant son Mesma vendu à un unique exemplaire, au Pakistan, qui fait partie de toute une série de technologies conçues depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale pour accroître l'autonomie des sous-marins et s'appuyant sur l'utilisation d'oxygène liquide stocké à bord pour alimenter un diesel à cycle fermé ou un moteur Stirling.
Nos chantiers n'ont pas toujours fait la fine bouche devant les piles. DCN et Technicatome (groupe Areva) avaient été choisis par la DGA (Délégation générale pour l'armement) pour développer une pile pour les sous-marins français à l'export. La réalisation de son coeur avait été confiée à la société Hélion, créée en 2001 dans ce but, sous l'influence notamment d'Alain Bugat, aujourd'hui administrateur général du CEA, le Commissariat à l'énergie atomique.
Il y a peu, la DGA a suspendu tout le programme. Pourtant, l'étude de faisabilité était positive aux dires de la DGA, et on pouvait espérer d'ici à 2010 une pile française. Pression du lobby propulsion nucléaire au sein de la Marine qui craint de voir ses crédits recherche entamés par une technologie «verte», refus de celle-ci de financer une technologie qui n'aurait d'intérêt que pour l'exportation ? Ou simple restriction budgétaire ? «En tout cas, aujourd'hui à DCN, c'est le grand flou», note un industriel. Faute de financement public, on se contente d'attendre un futur rapprochement avec les chantiers HDW dans le cadre d'une forme d'EADS de la construction navale européenne qui se dessine et dont le rapprochement de DCN et Thales constituerait un premier pas.
Cette mise en sommeil de la pile pour sous-marins est d'autant plus regrettable qu'elle hypothèque la capacité de DCN à exporter mais aussi fragilise par ricochet la société Hélion, premier producteur français de piles de fortes puissances, avec en particulier une pile de 20 kW. La pile à combustible est pourtant une technologie clef pour les navires militaires de surface et pour la marine de commerce, de plaisance... où elle peut avantageusement remplacer des diesels bruyants et polluants, mais aussi pour un ensemble d'autres applications allant de la voiture «verte» à la production d'énergie décentralisée et à l'alimentation des portables.
Beurkkk 17 / 07 / 04 Sujet : For DanielThere's nothing like fast attack and the bubleheads my friend!
Daniel 03 / 07 / 04je recherche un lexique maritime anglais - francais (avec un maximum de mots lies aux sous-marins).
Gpôk 17 / 03 / 04Qu'est-ce donc que ce sigle barbare ? Un truc de mécano ?
Vive les snle. 19 / 02 / 04Et pour finir bon vent et bonne mer à tous.
Vive les snle. 19 / 02 / 04Juste une petite chose à rajouter:je trouve domage que maistrancier matelot et élèves officiers se "détestent" autant.
Après tout on fait quand même tous parti de la même famille mais bon ce que j'écris semble surement naïf et digne de l'utopie mais il faut que chacun face des efforts.
Vive les snle 19 / 02 / 04juste pour dire vive les snle et bravo à tous les gens qui de près ou de loin travaille dans l'univers "génial" (d'1 point de vue extérieur au moins) des sous marins.
Bonne journée à tous et n'oublier pas: Ernest Hemingway a dit:"Le monde est un bel endroit et il vaut la peine qu'on se batte pour lui".
1. les forces sous-marines ne sont pas des forces de cocktail, ni de carriéristes
2. les forces sous-marines sont des forces de professionnels
3. au sein des forces sous-marines, les incompétents y sont des irresponsables et n'y ont pas leur place
4. incompétence et malhonnêteté ont toujours fait mauvais ménage (l'horizon est noir !)
5. on ne vaut véritablement que par son professionnalisme, certainement pas par sa fonction (surtout lorsqu'on est passé au travers des mailles du filet et/ou lorsque le besoin crée la compétence sans que l'on se soit mis à niveau)
6. on ne brise pas une carrière déjà médiocre – nulle peine nécessaire de rêver de finir CV : les conneries même si elles ne font toujours pas l'objet de C/R d'événement nuc restent.
Après avoir continué à discréditer les officiers mécano devant la maistrance et après avoir contribué discréditer le nuc dans la marine, l'idée te serait elle venue d'en faire autant dans le civil ? Reconvertis toi dans le pétrole - t'es déjà grillé chez EDF et COGEMA and co – ou dans les restos du cÅ“ur – ce sera plus adapté à ta démagogie, masque de ta médiocrité professionnelle.
Continue à serrer les fesses, y a plus que quelques mois à tenir.
Pour expliquer cet accident, les médecins militaires mettent en évidence sa grande taille (1,90m) incompatible avec l'exiguïté d'un sous-marin. Symbole de cette dernière, la couchette communément appelée bannette en marine militaire. Celle de la victime ne mesurait que 1,77 mètres, ce qui obligeait naturellement le marin à dormir les jambes repliées. Un vrai facteur de risque, susceptible de provoquer une importante stase veineuse...
Circonstance aggravante : " la déshydratation liée à l'insuffisance de boissons ", et l'activité professionnelle de la victime, qui exige une station assise prolongée.
Pour prévenir les accidents thrombotiques, les médecins recommandent aux sous-mariniers de se lever, de marcher et de boire toutes les deux heures. Des conseils en tous points semblables à ceux qui sont donnés aux passagers des vols longs courriers...
Mathieu picq 25 / 09Eh B-Nash tiens toi donc au courant et arrete de raconter des anneries. Pour le barracuda demande donc a ceux qui savent !!!
B-nash 29 / 09 Sujet : Trop Perchiques les grands anciensTiens donc, le programme Barracuda existerait encore?
Trève de plaisanterie, il parait que le programme vient d'être retardé jusqu'en 2016, ca va être quand même dur pour nous...
Enfin, si ce magnifique Sub ne répond qu'au tiers des merveilles qu'on nous promet, ca sera déjà pas mal.
Vive les SUB
Mathieu 25 / 03Felicitation a Babar pour ce site qui devient de mieux en mieux...
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