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Marines de guerre
Description : Forum qui suit toute l'actualité des marines de guerre : La guerre Occident/Afghanistan
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Forum Marines de guerre
Kilebo
19 / 04
Sujet : HorizonEst ce que quelqu'un pourrais m'envoyer de la doc sur les fregates antiaeriennes de type Horizon, dont le 1er exemplaire a ete mis sur cale il y a deux semaines.merci
19 / 04
Sujet : HorizonEst ce que quelqu'un pourrais m'envoyer de la doc sur les fregates antiaeriennes de type Horizon, dont le 1er exemplaire a ete mis sur cale il y a deux semaines.merci
Ad23
18 / 04
Sujet : eleveje de l'aide
18 / 04
Sujet : eleveje de l'aide
Malik
17 / 04
Sujet : batiments de guerrebonjour je vientv de consulté votre site que je trouve intéréssant mais pas trop de sujets sur les achats de batiment de guerre et comment ça ce passe entre les pays pour des manoeuvres.
ci vous avez la possibilité de me renseigné ou envoyer des documents sur ces sujet surtout entre l'algérie et les autres pays merci d'avence
17 / 04
Sujet : batiments de guerrebonjour je vientv de consulté votre site que je trouve intéréssant mais pas trop de sujets sur les achats de batiment de guerre et comment ça ce passe entre les pays pour des manoeuvres.
ci vous avez la possibilité de me renseigné ou envoyer des documents sur ces sujet surtout entre l'algérie et les autres pays merci d'avence
Source : marseille (ap)
15 / 03
Sujet : Le porte-avion USS Theodore Roosevelt fait escale à MarseilleLe porte-avion américain USS Theodore Roosevelt, qui rentre aux Etats-Unis après cinq mois d'opérations dans l'océan Indien au côté du porte-avion nucléaire français Charles de Gaulle a fait escale mercredi à Marseille, a précisé la capitainerie du port. Cette ''escale de routine'', selon le consulat des Etats-Unis à Marseille, prendra fin dimanche.
Le porte-avion, qui compte à son bord 5.600 hommes et 520 officiers, s'est amarré au poste 163 du bassin du président Wilson. Des mesures de sécurité strictes ont été prises compte tenu de la menace permanente qui pèse sur les bâtiments de l'US Navy. Aucune visite du public ne sera autorisée et les accès du port menant à ce navire de 333m de long seront étroitement contrôlées.
L'USS Theodore Roosevelt est accompagné de plusieurs navires d'escorte, de frégates, de navires d'assaut amphibies, d'un porte-hélicoptère, quatre destroyers, deux croiseurs et deux sous-marins nucléaires d'attaque.
15 / 03
Sujet : Le porte-avion USS Theodore Roosevelt fait escale à MarseilleLe porte-avion américain USS Theodore Roosevelt, qui rentre aux Etats-Unis après cinq mois d'opérations dans l'océan Indien au côté du porte-avion nucléaire français Charles de Gaulle a fait escale mercredi à Marseille, a précisé la capitainerie du port. Cette ''escale de routine'', selon le consulat des Etats-Unis à Marseille, prendra fin dimanche.
Le porte-avion, qui compte à son bord 5.600 hommes et 520 officiers, s'est amarré au poste 163 du bassin du président Wilson. Des mesures de sécurité strictes ont été prises compte tenu de la menace permanente qui pèse sur les bâtiments de l'US Navy. Aucune visite du public ne sera autorisée et les accès du port menant à ce navire de 333m de long seront étroitement contrôlées.
L'USS Theodore Roosevelt est accompagné de plusieurs navires d'escorte, de frégates, de navires d'assaut amphibies, d'un porte-hélicoptère, quatre destroyers, deux croiseurs et deux sous-marins nucléaires d'attaque.
Source : le télégramme
22 / 02
Sujet : Escale brestoise pour 1.300 marins américainsQuatre bâtiments armés de la Marine américaine font escale à Brest, depuis mardi : 1300 marins qui en profitent pour visiter Brest au rythme de leur permission. Une partie d'entre eux prend le train pour un voyage de 24 h à Paris.
Les trois destroyers et la frégate lance-missiles sont partis de Norfolk le 9 février. Après leur escale brestoise de quatre jours, demain, les quatre équipages reprendront la mer à destination de la mer Baltique.
Du 1 e r au 15 mars, l'escadre américaine va participer à l'exercice Strong Resolve 2002, organisé dans le cadre de l'OTAN. Un entraînement pour 26 nations, qui devrait permettre à près de 40.000 membres d'équipage de tester leurs capacités à travailler ensemble.
Les quatre bâtiments américains font partie de l'escorte du porte-avions Harry S. Truman, qui rassemble six navires. Dans quelques mois, cette flotte se retrouvera en mer Méditerranée avant un déploiement en océan Indien.
22 / 02
Sujet : Escale brestoise pour 1.300 marins américainsQuatre bâtiments armés de la Marine américaine font escale à Brest, depuis mardi : 1300 marins qui en profitent pour visiter Brest au rythme de leur permission. Une partie d'entre eux prend le train pour un voyage de 24 h à Paris.
Les trois destroyers et la frégate lance-missiles sont partis de Norfolk le 9 février. Après leur escale brestoise de quatre jours, demain, les quatre équipages reprendront la mer à destination de la mer Baltique.
Du 1 e r au 15 mars, l'escadre américaine va participer à l'exercice Strong Resolve 2002, organisé dans le cadre de l'OTAN. Un entraînement pour 26 nations, qui devrait permettre à près de 40.000 membres d'équipage de tester leurs capacités à travailler ensemble.
Les quatre bâtiments américains font partie de l'escorte du porte-avions Harry S. Truman, qui rassemble six navires. Dans quelques mois, cette flotte se retrouvera en mer Méditerranée avant un déploiement en océan Indien.
Source : cols bleus
17 / 01
Sujet : Héraclès en chiffresDepuis le début de la mission Héraclès en océan Indien, le bilan chiffré de la contribution française aux opérations s'établissait comme suit à la date du 11 janvier : la Meuse, récemment renforcée par la Somme, a réalisé 38 Ram dont 9 au profit de bâtimets alliés. Le Courbet a mené à bien 10 escortes de bâtiments. Les frégates Jean de Vienne et La Motte-Picquet ont interrogé 215 navires de commerce et effectué la reconnaissance de nombreux boutres et embarcations. Le Rubis, en 22 jours de patrouille pour la surveillance du trafic maritime en mer d'Arabie a " reporté " 140 navires. Depuis le 1er décembre, les hélicoptères de la TF 473 ont assuré 350 heures de vol (missions logistiques et maritimes, et sécurité des catapultages et des appontages). Plus de 200 missions opérationnelles du groupe aérien embarqué ont été conduites au-dessus de l'Afghanistan à partir du Charles de Gaulle. Les SEM totalisent 450 heures de vol en mission opérationnelle de reconnaissance et de soutien des troupes au sol. Les missions de reconnaissance (40 % de l'activité) ont porté sur 182 objectifs. Quant aux Hawkeye E-2C, ils totalisent 110 heures de vol en mission opérationnelle de contrôle aérien au-dessus du sol afghan.
17 / 01
Sujet : Héraclès en chiffresDepuis le début de la mission Héraclès en océan Indien, le bilan chiffré de la contribution française aux opérations s'établissait comme suit à la date du 11 janvier : la Meuse, récemment renforcée par la Somme, a réalisé 38 Ram dont 9 au profit de bâtimets alliés. Le Courbet a mené à bien 10 escortes de bâtiments. Les frégates Jean de Vienne et La Motte-Picquet ont interrogé 215 navires de commerce et effectué la reconnaissance de nombreux boutres et embarcations. Le Rubis, en 22 jours de patrouille pour la surveillance du trafic maritime en mer d'Arabie a " reporté " 140 navires. Depuis le 1er décembre, les hélicoptères de la TF 473 ont assuré 350 heures de vol (missions logistiques et maritimes, et sécurité des catapultages et des appontages). Plus de 200 missions opérationnelles du groupe aérien embarqué ont été conduites au-dessus de l'Afghanistan à partir du Charles de Gaulle. Les SEM totalisent 450 heures de vol en mission opérationnelle de reconnaissance et de soutien des troupes au sol. Les missions de reconnaissance (40 % de l'activité) ont porté sur 182 objectifs. Quant aux Hawkeye E-2C, ils totalisent 110 heures de vol en mission opérationnelle de contrôle aérien au-dessus du sol afghan.
Source : alger (ap)
14 / 01
Sujet : Manoeuvres navales algéro-américaines au large d'AlgerLe ministère algérien de la Défense a annoncé le début ce dimanche de manoeuvres navales algéro-américaines au large d'Alger. Cet exercice est le quatrième depuis le début des relations de coopération militaire entre Alger et Washington et le premier après la visite effectuée par le président algérien Abdelaziz Bouteflika au siège de l'OTAN le 20 décembre dernier.
La marine algérienne, dont les équipements sont majoritairement de fabrication russe, a engagé depuis quelques années une coopération avec d'autres forces navales, dont l'US Navy. Dans ce cadre, des programmes de formation et de perfectionnement de cadres de la marine algérienne ont lieu aux Etats-Unis.
Sur le plan des manoeuvres, des opérations de sauvetage en haute mer ont été menées conjointement avec la participation, notamment, de la VIe flotte americaine. La coopération se traduit également par des exercices de lutte anti-sous-marine.
Lors de la visite de M. Bouteflika à Bruxelles, le secrétaire général de l'OTAN George Robertson avait souligné que l'Alliance souhaitait accorder une plus grande importance au dialogue méditerranéen. Le dialogue entre Alger et l'Alliance a été amorcé en mars 2000 dans le cadre de l'Initiative méditerranéenne qui concerne aussi la Mauritanie, le Maroc, la Tunisie, l'Egypte, Israël et la Jordanie.
14 / 01
Sujet : Manoeuvres navales algéro-américaines au large d'AlgerLe ministère algérien de la Défense a annoncé le début ce dimanche de manoeuvres navales algéro-américaines au large d'Alger. Cet exercice est le quatrième depuis le début des relations de coopération militaire entre Alger et Washington et le premier après la visite effectuée par le président algérien Abdelaziz Bouteflika au siège de l'OTAN le 20 décembre dernier.
La marine algérienne, dont les équipements sont majoritairement de fabrication russe, a engagé depuis quelques années une coopération avec d'autres forces navales, dont l'US Navy. Dans ce cadre, des programmes de formation et de perfectionnement de cadres de la marine algérienne ont lieu aux Etats-Unis.
Sur le plan des manoeuvres, des opérations de sauvetage en haute mer ont été menées conjointement avec la participation, notamment, de la VIe flotte americaine. La coopération se traduit également par des exercices de lutte anti-sous-marine.
Lors de la visite de M. Bouteflika à Bruxelles, le secrétaire général de l'OTAN George Robertson avait souligné que l'Alliance souhaitait accorder une plus grande importance au dialogue méditerranéen. Le dialogue entre Alger et l'Alliance a été amorcé en mars 2000 dans le cadre de l'Initiative méditerranéenne qui concerne aussi la Mauritanie, le Maroc, la Tunisie, l'Egypte, Israël et la Jordanie.
Source : paris (ap)
13 / 12
Sujet : La France va envoyer ''plusieurs centaines d'hommes'' en AfghanistanLa France va envoyer ''plusieurs centaines d'hommes'' dans le cadre de la force multinationale destinée à protéger la nouvelle administration intérimaire en Afghanistan, a annoncé Lionel Jospin devant l'Assemblée nationale.
Le Premier ministre a donné des précisions sur la décision de la France, prise le matin même avec Jacques Chirac en conseil restreint, de participer à la force multinationale de sécurité. Le mandat de cette dernière ''sera arrêté précisément par une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies en cours de préparation à New York'', a expliqué M. Jospin.
''Avec l'accord des nouvelles autorités afghanes, cette force aurait pour mission d'assurer la sécurité à Kaboul des structures politiques et administratives nouvelles mises en place en Afghanistan et des organisations internationales présentes dans la capitale'', a ajouté le Premier ministre. ''Cette mission aurait une durée courte de quelques mois.''
La France mettra à la disposition de cette force des ''unités spécialisées immédiatement disponibles pour participer à la sécurité des personnes et à la protection des bâtiments de la nouvelle administration à Kaboul'', a précisé M. Jospin.
Il s'agira dans un premier temps de 150 à 300 membres des forces spéciales, précisait-on dans l'entourage du Premier ministre. Le contingent français pourrait atteindre à terme entre 500 et 600 hommes.
La France contribuera également à la protection de la force multinationale grâce aux avions de combat embarqués sur le porte-avions ''Charles-de-Gaulle'', attendu à la mi-décembre dans l'océan Indien, et aux huit avions de combat qui seront prochainement déployés au Kirghizistan et au Tadjikistan.
Paris a également proposé de contribuer à la formation d'équipes afghanes de déminage et à l'entraînement de la future armée afghane.
''Avec ses alliés européens, notamment britanniques et allemands, la France apporterait ainsi une contribution significative qui sera en mesure dès le début du fonctionnement de l'administration intérimaire, d'en assurer (...) la sécurité'', a souligné Lionel Jospin.
Le Premier ministre a précisé par ailleurs que le déploiement des 220 marsouins sur l'aéroport de Mazar-e-Sharif ''devrait être complet'' ce mercredi soir ''si la météo est favorable''.
13 / 12
Sujet : La France va envoyer ''plusieurs centaines d'hommes'' en AfghanistanLa France va envoyer ''plusieurs centaines d'hommes'' dans le cadre de la force multinationale destinée à protéger la nouvelle administration intérimaire en Afghanistan, a annoncé Lionel Jospin devant l'Assemblée nationale.
Le Premier ministre a donné des précisions sur la décision de la France, prise le matin même avec Jacques Chirac en conseil restreint, de participer à la force multinationale de sécurité. Le mandat de cette dernière ''sera arrêté précisément par une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies en cours de préparation à New York'', a expliqué M. Jospin.
''Avec l'accord des nouvelles autorités afghanes, cette force aurait pour mission d'assurer la sécurité à Kaboul des structures politiques et administratives nouvelles mises en place en Afghanistan et des organisations internationales présentes dans la capitale'', a ajouté le Premier ministre. ''Cette mission aurait une durée courte de quelques mois.''
La France mettra à la disposition de cette force des ''unités spécialisées immédiatement disponibles pour participer à la sécurité des personnes et à la protection des bâtiments de la nouvelle administration à Kaboul'', a précisé M. Jospin.
Il s'agira dans un premier temps de 150 à 300 membres des forces spéciales, précisait-on dans l'entourage du Premier ministre. Le contingent français pourrait atteindre à terme entre 500 et 600 hommes.
La France contribuera également à la protection de la force multinationale grâce aux avions de combat embarqués sur le porte-avions ''Charles-de-Gaulle'', attendu à la mi-décembre dans l'océan Indien, et aux huit avions de combat qui seront prochainement déployés au Kirghizistan et au Tadjikistan.
Paris a également proposé de contribuer à la formation d'équipes afghanes de déminage et à l'entraînement de la future armée afghane.
''Avec ses alliés européens, notamment britanniques et allemands, la France apporterait ainsi une contribution significative qui sera en mesure dès le début du fonctionnement de l'administration intérimaire, d'en assurer (...) la sécurité'', a souligné Lionel Jospin.
Le Premier ministre a précisé par ailleurs que le déploiement des 220 marsouins sur l'aéroport de Mazar-e-Sharif ''devrait être complet'' ce mercredi soir ''si la météo est favorable''.
Source : yokosuka (reuters)
25 / 11
Sujet : Des navires japonais partent pour l'Océan indien
Trois navires japonais ont appareillé pour l'Océan Indien afin de fournir un soutien logistique aux opérations américaines en Afghanistan.
Il s'agit de la première participation des forces armées japonaises à une opération de guerre depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.
Les trois navires - dont un navire ravitailleur et un contre-torpilleur - ont quitté la base de Yokosuka, au sud de Tokyo, et deux bases situées dans le sud-ouest de l'archipel.
A Yokosuka, les familles des marins des navires des Forces d'autodéfense japonaises étaient sur le quai de la base navale pour saluer les équipages.
Mais des manifestants hostiles à l'engagement japonais étaient également présents avec des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: "Les Forces d'auto-défense ne devraient pas être en guerre".
Hostile au moment des attentats aux Etats-Unis, l'opinion publique japonaise est de plus en plus favorable à une implication des forces armées.
25 / 11
Sujet : Des navires japonais partent pour l'Océan indien
Trois navires japonais ont appareillé pour l'Océan Indien afin de fournir un soutien logistique aux opérations américaines en Afghanistan.
Il s'agit de la première participation des forces armées japonaises à une opération de guerre depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.
Les trois navires - dont un navire ravitailleur et un contre-torpilleur - ont quitté la base de Yokosuka, au sud de Tokyo, et deux bases situées dans le sud-ouest de l'archipel.
A Yokosuka, les familles des marins des navires des Forces d'autodéfense japonaises étaient sur le quai de la base navale pour saluer les équipages.
Mais des manifestants hostiles à l'engagement japonais étaient également présents avec des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: "Les Forces d'auto-défense ne devraient pas être en guerre".
Hostile au moment des attentats aux Etats-Unis, l'opinion publique japonaise est de plus en plus favorable à une implication des forces armées.
Source : reuters
22 / 11
Sujet : La France engagera près de 5.000 soldats pour l'AfghanistanLa contribution française aux opérations militaires en Afghanistan s'élèvera à près de 5.000 soldats après l'arrivée mi-décembre dans l'océan Indien du porte-avions Charles-de-Gaulle et de son escorte, selon le ministère de la Défense..
"Nous ne serons pas loin d'un effectif de 5.000 personnes, un format que nous ne pouvons pas considérer comme négligeable", a déclaré à la presse Jean-François Bureau, porte-parole du ministère de la Défense.
Il répondait ainsi aux critiques exprimées dans la presse sur la faible part prise par la France dans les opérations dirigées par les Etats-Unis.
Le colonel Christian Baptiste, porte-parole de l'état-major des armées, a précisé pour sa part que l'envoi du porte-avions et de son escorte - avec 2.450 hommes à bord au total - "répond à une demande américaine".
Selon Jean-François Bureau, la France fait preuve dans cette opération de "réactivité" et démontre sa capacité à engager des moyens dans des "domaines d'excellence".
"A nos yeux, il n'y a eu ni retard, ni précipitation dans la mise en oeuvre de nos décisions, ni atermoiements", a-t-il souligné.
La presse relevait jeudi encore les difficultés pour la France de trouver sa place dans le dispositif contrôlé par les Américains.
"Mais où est la France ?", s'interrogeait Le Parisien, avant de répondre qu'elle était "quasi absente sur le plan militaire, en retrait sur le plan diplomatique, bloquée dans le domaine humanitaire où elle était très attendue".
"La France piétine", titrait pour sa part Libération pour qui, "sur le terrain, les forces françaises ne restent encore qu'un mirage".
Lionel Jospin a annoncé mercredi que la France avait décidé d'envoyer le Charles-de-Gaulle dans l'océan Indien à la mi-décembre, au plus près du territoire afghan.
Le Premier ministre a précisé que l'une des missions principales du porte-avions nucléaire consisterait à "éviter une exfiltration de dirigeants terroristes par voie de mer."
Il a souligné également que le soutien aux forces alliées à terre pouvait également être assuré par l'aviation embarquée sur le Charles-de-Gaulle.
---
Des Mirage IV dans le ciel afghan
---
Le groupe aéronaval, dont la composition varie en fonction des situations, comprend généralement le porte-avions lui-même, une frégate antiaérienne, une frégate anti-sous-marine, un pétrolier ravitailleur et un sous-marin nucléaire d'attaque.
La France est en contact avec d'autres pays européens, notamment l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie, pour venir s'agréger à cette force aéronavale.
Le Charles-de-Gaulle peut accueillir de 35 à 40 avions - essentiellement des avions d'interception Super-Étendard modernisés. Des Rafale pourraient également être embarqués, même si la marine ne dispose toujours pas d'une flottille entière de ces d'appareils, spécialisés dans la chasse et l'interception.
Le porte-avions dispose également de l'avion de guet embarqué Hawkeye, capable de détecter tous les mouvements de bâtiments ou d'avions.
Jacques Chirac avait déjà annoncé vendredi dernier le renfort de chasseurs-bombardiers français Mirage 2000, qui, selon le ministère de la Défense, seront au nombre de six, et accompagnés de deux avions ravitailleurs.
La France continue de discuter avec plusieurs pays, notamment le Tadjikistan, pour leur trouver une base dans un pays limitrophe de l'Afghanistan.
Des Mirage IV, basés aux Emirats arabes unis, participent déjà aux opérations militaires en effectuant des missions de reconnaissance et de renseignement.
"Ces Mirage IV travaillent tous les jours depuis qu'ils sont engagés et, tous les jours, ils survolent l'Afghanistan", a souligné le colonel Baptiste.
Par ailleurs, un premier contingent d'une soixantaine de soldats français, qui doit sécuriser l'aéroport de Mazar-i-Charif, dans le nord de l'Afghanistan, est par ailleurs toujours bloqué depuis lundi dans le sud de l'Ouzbékistan.
Jusqu'à présent, la France avait essentiellement déployé dans l'océan Indien des moyens de renseignement, en particulier un avion C-160 Gabriel spécialisé dans le recueil de renseignement électromagnétique et photographique, capable de voler à une altitude de 8.000 mètres, ainsi que les Mirage IV.
En matière maritime, la marine a ajouté récemment à son dispositif le Bougainville, bâtiment d'écoutes effectuant du renseignement électromagnétique, le seul de sa catégorie, qui relève de la Direction des renseignements militaires (DRM).
La France avait déjà mis deux bâtiments, la frégate Courbet et le pétrolier-ravitailleur Var, à la disposition de la coalition formée par les Etats-Unis.
Des chasseurs de mines ont également été dépêchés sur zone.
22 / 11
Sujet : La France engagera près de 5.000 soldats pour l'AfghanistanLa contribution française aux opérations militaires en Afghanistan s'élèvera à près de 5.000 soldats après l'arrivée mi-décembre dans l'océan Indien du porte-avions Charles-de-Gaulle et de son escorte, selon le ministère de la Défense..
"Nous ne serons pas loin d'un effectif de 5.000 personnes, un format que nous ne pouvons pas considérer comme négligeable", a déclaré à la presse Jean-François Bureau, porte-parole du ministère de la Défense.
Il répondait ainsi aux critiques exprimées dans la presse sur la faible part prise par la France dans les opérations dirigées par les Etats-Unis.
Le colonel Christian Baptiste, porte-parole de l'état-major des armées, a précisé pour sa part que l'envoi du porte-avions et de son escorte - avec 2.450 hommes à bord au total - "répond à une demande américaine".
Selon Jean-François Bureau, la France fait preuve dans cette opération de "réactivité" et démontre sa capacité à engager des moyens dans des "domaines d'excellence".
"A nos yeux, il n'y a eu ni retard, ni précipitation dans la mise en oeuvre de nos décisions, ni atermoiements", a-t-il souligné.
La presse relevait jeudi encore les difficultés pour la France de trouver sa place dans le dispositif contrôlé par les Américains.
"Mais où est la France ?", s'interrogeait Le Parisien, avant de répondre qu'elle était "quasi absente sur le plan militaire, en retrait sur le plan diplomatique, bloquée dans le domaine humanitaire où elle était très attendue".
"La France piétine", titrait pour sa part Libération pour qui, "sur le terrain, les forces françaises ne restent encore qu'un mirage".
Lionel Jospin a annoncé mercredi que la France avait décidé d'envoyer le Charles-de-Gaulle dans l'océan Indien à la mi-décembre, au plus près du territoire afghan.
Le Premier ministre a précisé que l'une des missions principales du porte-avions nucléaire consisterait à "éviter une exfiltration de dirigeants terroristes par voie de mer."
Il a souligné également que le soutien aux forces alliées à terre pouvait également être assuré par l'aviation embarquée sur le Charles-de-Gaulle.
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Des Mirage IV dans le ciel afghan
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Le groupe aéronaval, dont la composition varie en fonction des situations, comprend généralement le porte-avions lui-même, une frégate antiaérienne, une frégate anti-sous-marine, un pétrolier ravitailleur et un sous-marin nucléaire d'attaque.
La France est en contact avec d'autres pays européens, notamment l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie, pour venir s'agréger à cette force aéronavale.
Le Charles-de-Gaulle peut accueillir de 35 à 40 avions - essentiellement des avions d'interception Super-Étendard modernisés. Des Rafale pourraient également être embarqués, même si la marine ne dispose toujours pas d'une flottille entière de ces d'appareils, spécialisés dans la chasse et l'interception.
Le porte-avions dispose également de l'avion de guet embarqué Hawkeye, capable de détecter tous les mouvements de bâtiments ou d'avions.
Jacques Chirac avait déjà annoncé vendredi dernier le renfort de chasseurs-bombardiers français Mirage 2000, qui, selon le ministère de la Défense, seront au nombre de six, et accompagnés de deux avions ravitailleurs.
La France continue de discuter avec plusieurs pays, notamment le Tadjikistan, pour leur trouver une base dans un pays limitrophe de l'Afghanistan.
Des Mirage IV, basés aux Emirats arabes unis, participent déjà aux opérations militaires en effectuant des missions de reconnaissance et de renseignement.
"Ces Mirage IV travaillent tous les jours depuis qu'ils sont engagés et, tous les jours, ils survolent l'Afghanistan", a souligné le colonel Baptiste.
Par ailleurs, un premier contingent d'une soixantaine de soldats français, qui doit sécuriser l'aéroport de Mazar-i-Charif, dans le nord de l'Afghanistan, est par ailleurs toujours bloqué depuis lundi dans le sud de l'Ouzbékistan.
Jusqu'à présent, la France avait essentiellement déployé dans l'océan Indien des moyens de renseignement, en particulier un avion C-160 Gabriel spécialisé dans le recueil de renseignement électromagnétique et photographique, capable de voler à une altitude de 8.000 mètres, ainsi que les Mirage IV.
En matière maritime, la marine a ajouté récemment à son dispositif le Bougainville, bâtiment d'écoutes effectuant du renseignement électromagnétique, le seul de sa catégorie, qui relève de la Direction des renseignements militaires (DRM).
La France avait déjà mis deux bâtiments, la frégate Courbet et le pétrolier-ravitailleur Var, à la disposition de la coalition formée par les Etats-Unis.
Des chasseurs de mines ont également été dépêchés sur zone.
Source : reuters
07 / 11
Sujet : La France envoie des chasseurs de mines dans le GolfeLa France déploie actuellement des bâtiments de lutte contre les mines dans le Golfe, dans le cadre de la contribution française aux opérations américaines en Afghanistan, a déclaré le Premier ministre Lionel Jospin.
"Sont aujourd'hui déployés des moyens de renseignement aérien et de reconnaissance tels que les Mirage IV, des moyens navals d'escorte et de ravitaillement et, très récemment, un groupe de guerre des mines", a précisé le Premier ministre lors de la séance de question d'actualité à l'Assemblée nationale.
Ce groupe de "guerre des mines" est composé de trois bâtiments: ;la Loire, qui est le navire de commandement et de soutien français de la "Force de guerre des mines", ainsi que les chasseurs de mines ;Pégase et ;Persée, a indiqué un porte-parole du service de presse de la marine nationale.
Ces deux chasseurs de mines, dont les coques sont en matériaux composites, sont spécialisés dans la détection et la destruction de mines par des fonds de 10 à 80 mètres. Ils peuvent également assurer le guidage de convois dans des zones de navigation susceptibles d'êtres minées.
"Les bâtiments ont appareillé de Djibouti et sont actuellement en route vers le golfe arabo-persique", précise-t-on au Sirpa Marine. "Ils assurent la sûreté des approches maritimes dans la zone", a ajouté le porte-parole, soulignant que la France avait des compétences particulières dans le domaine de la lutte anti-mines.
La France a également déployé dans l'océan Indien des moyens de renseignement, en particulier un avion de type C-160 Gabriel, appareil spécialisé dans le recueil de renseignement électromagnétique et photographique, capable de voler à une altitude de 8.000 mètres, ainsi que des Mirage IV spécialisés dans les missions de reconnaissance.
En matière maritime, la marine a ajouté récemment à son dispositif ;le Bougainville, bâtiment d'écoutes effectuant du renseignement électromagnétique, le seul de sa catégorie, qui relève de la Direction des renseignements militaires (DRM).
La France avait déjà mis deux bâtiments, la ;frégate Courbet et le ;pétrolier-ravitailleur Var, à la disposition de la coalition formée par les Etats-Unis pour lutter contre les réseaux d'Oussama ben Laden et le régime des taliban au pouvoir à Kaboul.
Peu après le déclenchement de la riposte, le 7 octobre, le ministre de la Défense, Alain Richard, avait indiqué par ailleurs que des officiers de renseignement français se trouvaient également "au contact" des forces d'opposition afghane de l'Alliance du Nord.
07 / 11
Sujet : La France envoie des chasseurs de mines dans le GolfeLa France déploie actuellement des bâtiments de lutte contre les mines dans le Golfe, dans le cadre de la contribution française aux opérations américaines en Afghanistan, a déclaré le Premier ministre Lionel Jospin.
"Sont aujourd'hui déployés des moyens de renseignement aérien et de reconnaissance tels que les Mirage IV, des moyens navals d'escorte et de ravitaillement et, très récemment, un groupe de guerre des mines", a précisé le Premier ministre lors de la séance de question d'actualité à l'Assemblée nationale.
Ce groupe de "guerre des mines" est composé de trois bâtiments: ;la Loire, qui est le navire de commandement et de soutien français de la "Force de guerre des mines", ainsi que les chasseurs de mines ;Pégase et ;Persée, a indiqué un porte-parole du service de presse de la marine nationale.
Ces deux chasseurs de mines, dont les coques sont en matériaux composites, sont spécialisés dans la détection et la destruction de mines par des fonds de 10 à 80 mètres. Ils peuvent également assurer le guidage de convois dans des zones de navigation susceptibles d'êtres minées.
"Les bâtiments ont appareillé de Djibouti et sont actuellement en route vers le golfe arabo-persique", précise-t-on au Sirpa Marine. "Ils assurent la sûreté des approches maritimes dans la zone", a ajouté le porte-parole, soulignant que la France avait des compétences particulières dans le domaine de la lutte anti-mines.
La France a également déployé dans l'océan Indien des moyens de renseignement, en particulier un avion de type C-160 Gabriel, appareil spécialisé dans le recueil de renseignement électromagnétique et photographique, capable de voler à une altitude de 8.000 mètres, ainsi que des Mirage IV spécialisés dans les missions de reconnaissance.
En matière maritime, la marine a ajouté récemment à son dispositif ;le Bougainville, bâtiment d'écoutes effectuant du renseignement électromagnétique, le seul de sa catégorie, qui relève de la Direction des renseignements militaires (DRM).
La France avait déjà mis deux bâtiments, la ;frégate Courbet et le ;pétrolier-ravitailleur Var, à la disposition de la coalition formée par les Etats-Unis pour lutter contre les réseaux d'Oussama ben Laden et le régime des taliban au pouvoir à Kaboul.
Peu après le déclenchement de la riposte, le 7 octobre, le ministre de la Défense, Alain Richard, avait indiqué par ailleurs que des officiers de renseignement français se trouvaient également "au contact" des forces d'opposition afghane de l'Alliance du Nord.
Source reuter
29 / 10
Sujet : La France renforce ses capacités de renseignement militaireJacques Chirac annonce que la France a déployé de nouveaux moyens militaires, à des fins de renseignement, dans le conflit en Afghanistan.
"La France a (...) fortement renforcé récemment sa capacité de recueil du renseignement en déployant de nouveaux moyens maritimes et surtout aériens", a déclaré le président de la République, lors d'un déplacement sur la base aérienne 125 d'Istres, dans le sud de la France.
Dans l'entourage du chef de l'Etat, on précise qu'il s'agit d'un bâtiment d'écoutes de la marine nationale, le Bougainville, qui procède à du renseignement de type électromagnétique, et, côté aviation, d'un avion de type C160 Gabriel, de renseignement électronique. Par ailleurs, des avions de reconnaissance et de ravitaillement sont opérationnels et ont déjà accompli des missions sur le terrain, ajoute-t-on sans plus de précisions.
"Ce déploiement nous permettra de contribuer de manière efficace aux opérations conduites en Afghanistan pour éradiquer les réseaux terroristes et leurs soutiens", a souligné Jacques Chirac.
Le chef de l'Etat n'a pas voulu donner davantage de précisions sur ces nouvelles contributions, "compte tenu du caractère très confidentiel de ces activités".
Il a également rappelé la "disponibilité de principe" de la France à participer à des opérations spéciales "le moment venu".
29 / 10
Sujet : La France renforce ses capacités de renseignement militaireJacques Chirac annonce que la France a déployé de nouveaux moyens militaires, à des fins de renseignement, dans le conflit en Afghanistan.
"La France a (...) fortement renforcé récemment sa capacité de recueil du renseignement en déployant de nouveaux moyens maritimes et surtout aériens", a déclaré le président de la République, lors d'un déplacement sur la base aérienne 125 d'Istres, dans le sud de la France.
Dans l'entourage du chef de l'Etat, on précise qu'il s'agit d'un bâtiment d'écoutes de la marine nationale, le Bougainville, qui procède à du renseignement de type électromagnétique, et, côté aviation, d'un avion de type C160 Gabriel, de renseignement électronique. Par ailleurs, des avions de reconnaissance et de ravitaillement sont opérationnels et ont déjà accompli des missions sur le terrain, ajoute-t-on sans plus de précisions.
"Ce déploiement nous permettra de contribuer de manière efficace aux opérations conduites en Afghanistan pour éradiquer les réseaux terroristes et leurs soutiens", a souligné Jacques Chirac.
Le chef de l'Etat n'a pas voulu donner davantage de précisions sur ces nouvelles contributions, "compte tenu du caractère très confidentiel de ces activités".
Il a également rappelé la "disponibilité de principe" de la France à participer à des opérations spéciales "le moment venu".
Source : le monde
17 / 10
Sujet : L'Australie va envoyer 1550 soldats combattre en AfghanistanL'Australie s'apprête à lancer sa plus grande campagne militaire depuis la guerre du Vietnam. Le premier ministre australien, John Howard, a annoncé, mercredi 17 octobre, son intention d'envoyer 1 550 soldats combattre aux côtés des Américains et des Britanniques en Afghanistan. La plupart de ces troupes devraient quitter le sol australien avant la mi-novembre. Ce déploiement, qui est bien plus important que celui annoncé jeudi 4 octobre, a été décidé suite à une conversation téléphonique, dans la nuit du mardi 16 octobre, entre le président américain, George W. Bush, et le chef du gouvernement australien. L'Australie va envoyer sur la base militaire américaine de Diego Garcia, dans l'océan Indien, quatre chasseurs F/A18 et deux avions-ravitailleurs Boeing 707. La frégate lance-missiles HMAS Sydney prendra, quant à elle, fin octobre, la relève d'un navire similaire, le HMAS Anzac, actuellement en mission dans le Golfe persique. Un autre bateau de guerre et un régiment de 150 hommes des Special Air Services (SAS) seront également déployés rapidement. Jamais l'Australie n'avait engagé une aussi vaste opération militaire depuis le conflit vietnamien. En 1999, l'Australie avait envoyé 5 000 soldats au Timor-Oriental, mais il s'agissait d'une campagne de maintien de la paix et non pas d'un conflit armé.
La décision gouvernementale a reçu le "soutien total" du chef de l'opposition travailliste, Kim Beazley, qui a affirmé se tenir "au coude-à-coude" avec le président américain et le premier ministre britannique, Tony Blair. Le leader du Parti démocrate, Natasha Stott Despoja, qui souhaiterait voir aboutir une solution diplomatique au conflit actuel, a estimé pour sa part qu'une session parlementaire extraordinaire aurait dû être organisée pour discuter de ce déploiement. Le premier ministre australien n'a pas caché que cette campagne pourrait être très sanglante: "La possibilité de pertes en vies humaines est assez élevée, a-t-il prévenu.Nos soldats vont risquer leur vie. Ce sont des hommes jeunes. Certains pourraient être tués, certains pourrait être gravement blessés. Je demande à tous les Australiens de penser à cela dans les semaines, les mois qui viennent".
Ce discours n'est pas dénué d'arrière-pensées. Le soutien de Canberra à la riposte américaine contre le terrorisme et son refus d'accepter de nouveaux demandeurs d'asile qui proviennent en grande majorité d'Afghanistan, ont été les deux moteurs de la remontée dans les sondages de John Howard. En choisissant d'envoyer un fort contingent combattre aux côtés des Américains, le premier ministre sait qu'il peut compter sur le soutien d'une grande majorité de la population. Une "aubaine" à moins d'un mois des prochaines élections fédérales qui se tiendront samedi 10 novembre.
17 / 10
Sujet : L'Australie va envoyer 1550 soldats combattre en AfghanistanL'Australie s'apprête à lancer sa plus grande campagne militaire depuis la guerre du Vietnam. Le premier ministre australien, John Howard, a annoncé, mercredi 17 octobre, son intention d'envoyer 1 550 soldats combattre aux côtés des Américains et des Britanniques en Afghanistan. La plupart de ces troupes devraient quitter le sol australien avant la mi-novembre. Ce déploiement, qui est bien plus important que celui annoncé jeudi 4 octobre, a été décidé suite à une conversation téléphonique, dans la nuit du mardi 16 octobre, entre le président américain, George W. Bush, et le chef du gouvernement australien. L'Australie va envoyer sur la base militaire américaine de Diego Garcia, dans l'océan Indien, quatre chasseurs F/A18 et deux avions-ravitailleurs Boeing 707. La frégate lance-missiles HMAS Sydney prendra, quant à elle, fin octobre, la relève d'un navire similaire, le HMAS Anzac, actuellement en mission dans le Golfe persique. Un autre bateau de guerre et un régiment de 150 hommes des Special Air Services (SAS) seront également déployés rapidement. Jamais l'Australie n'avait engagé une aussi vaste opération militaire depuis le conflit vietnamien. En 1999, l'Australie avait envoyé 5 000 soldats au Timor-Oriental, mais il s'agissait d'une campagne de maintien de la paix et non pas d'un conflit armé.
La décision gouvernementale a reçu le "soutien total" du chef de l'opposition travailliste, Kim Beazley, qui a affirmé se tenir "au coude-à-coude" avec le président américain et le premier ministre britannique, Tony Blair. Le leader du Parti démocrate, Natasha Stott Despoja, qui souhaiterait voir aboutir une solution diplomatique au conflit actuel, a estimé pour sa part qu'une session parlementaire extraordinaire aurait dû être organisée pour discuter de ce déploiement. Le premier ministre australien n'a pas caché que cette campagne pourrait être très sanglante: "La possibilité de pertes en vies humaines est assez élevée, a-t-il prévenu.Nos soldats vont risquer leur vie. Ce sont des hommes jeunes. Certains pourraient être tués, certains pourrait être gravement blessés. Je demande à tous les Australiens de penser à cela dans les semaines, les mois qui viennent".
Ce discours n'est pas dénué d'arrière-pensées. Le soutien de Canberra à la riposte américaine contre le terrorisme et son refus d'accepter de nouveaux demandeurs d'asile qui proviennent en grande majorité d'Afghanistan, ont été les deux moteurs de la remontée dans les sondages de John Howard. En choisissant d'envoyer un fort contingent combattre aux côtés des Américains, le premier ministre sait qu'il peut compter sur le soutien d'une grande majorité de la population. Une "aubaine" à moins d'un mois des prochaines élections fédérales qui se tiendront samedi 10 novembre.
Karin
11 / 10
Sujet : guerreles militaires francais à djibouti sont 'ils tous mobilisés pour une guerre éventuelle ?
11 / 10
Sujet : guerreles militaires francais à djibouti sont 'ils tous mobilisés pour une guerre éventuelle ?
Source : reuters
11 / 10
Sujet : Engins incendiaires lancés contre un bureau de la Marine à PauDes engins incendiaires ont été lancés dans la nuit de mercredi à jeudi contre le bureau de recrutement de la Marine nationale à Pau (Pyrénées-Atlantiques), apprend-on de source policière.
L'attentat, qui a fait des dégâts superficiels malgré un début d'incendie rapidement maîtrisé à l'intérieur du local, a été perpétré avec des aérosols et des bidons d'essence enflammés.
L'action a été ensuite revendiquée au téléphone auprès d'un organe de presse par un groupe inconnu des services de police disant agir "contre la guerre, le capitalisme et l'impérialisme".
11 / 10
Sujet : Engins incendiaires lancés contre un bureau de la Marine à PauDes engins incendiaires ont été lancés dans la nuit de mercredi à jeudi contre le bureau de recrutement de la Marine nationale à Pau (Pyrénées-Atlantiques), apprend-on de source policière.
L'attentat, qui a fait des dégâts superficiels malgré un début d'incendie rapidement maîtrisé à l'intérieur du local, a été perpétré avec des aérosols et des bidons d'essence enflammés.
L'action a été ensuite revendiquée au téléphone auprès d'un organe de presse par un groupe inconnu des services de police disant agir "contre la guerre, le capitalisme et l'impérialisme".
Alabordache
03 / 10
Sujet : Participation Marine nationalePARTICIPATION MARINE FRANCAISE :
Deux bâtiments de la marine française --une frégate anti-aérienne et un pétrolier ravitailleur-- seront associés aux forces alliées dans l'océan Indien.
En pratique, deux des quatre vaisseaux français, qui sont stationnés en permanence dans l'Océan indien, sont concernés: la Frégate furtive de dernière génération "Courbet", bâtiment de défense antiaérienne qui transporte 150 hommes à son bord. Et le bâtiment de ravitaillement ";Le Var", chargé plus spécialement du commandement et des communications, qui abrite 160 hommes.
En travaux dans la rade de Toulon jusque fin novembre-début décembre, le porte-avions ";Charles-de-Gaulle" n'est pas concerné par cette coopération navale. "Il n'est en rien en jeu dans la crise actuelle", a expliqué le porte-parole du ministère de la Défense Jean-François Bureau. Une "grande mission" du porte-avions en Asie, à Singapour et en Australie est en projet pour le printemps 2002.
03 / 10
Sujet : Participation Marine nationalePARTICIPATION MARINE FRANCAISE :
Deux bâtiments de la marine française --une frégate anti-aérienne et un pétrolier ravitailleur-- seront associés aux forces alliées dans l'océan Indien.
En pratique, deux des quatre vaisseaux français, qui sont stationnés en permanence dans l'Océan indien, sont concernés: la Frégate furtive de dernière génération "Courbet", bâtiment de défense antiaérienne qui transporte 150 hommes à son bord. Et le bâtiment de ravitaillement ";Le Var", chargé plus spécialement du commandement et des communications, qui abrite 160 hommes.
En travaux dans la rade de Toulon jusque fin novembre-début décembre, le porte-avions ";Charles-de-Gaulle" n'est pas concerné par cette coopération navale. "Il n'est en rien en jeu dans la crise actuelle", a expliqué le porte-parole du ministère de la Défense Jean-François Bureau. Une "grande mission" du porte-avions en Asie, à Singapour et en Australie est en projet pour le printemps 2002.
Paris (ap)
03 / 10
Sujet : Coopération navaleLionel Jospin a souhaité mercredi que la France soit "pleinement associée" à la riposte américaine après les attentats du 11 septembre.
Devant l'Assemblée nationale, le Premier ministre a précisé que "les décisions éventuelles" quant à une participation française à ces opérations militaires "seront prises par le président de la République et le gouvernement, conformément aux responsabilités constitutionnelles de chacun".
[...]
En matière de coopération navale, "des bâtiments français de la Marine nationale déployés dans l'Océan indien coopèrent avec l'US Navy, notamment pour contribuer au soutien logistique de la force aéronavale déployée en mer d'Arabie".
[...]
03 / 10
Sujet : Coopération navaleLionel Jospin a souhaité mercredi que la France soit "pleinement associée" à la riposte américaine après les attentats du 11 septembre.
Devant l'Assemblée nationale, le Premier ministre a précisé que "les décisions éventuelles" quant à une participation française à ces opérations militaires "seront prises par le président de la République et le gouvernement, conformément aux responsabilités constitutionnelles de chacun".
[...]
En matière de coopération navale, "des bâtiments français de la Marine nationale déployés dans l'Océan indien coopèrent avec l'US Navy, notamment pour contribuer au soutien logistique de la force aéronavale déployée en mer d'Arabie".
[...]
Afp
02 / 10
Sujet : Américains et Britanniques mobilisent un dispositif militaire massifLes Etats-Unis et leur allié britannique sont en train de redéployer des dizaines de milliers de soldats et de mettre en place un important dispositif aérien, terrestre et naval, en vue de représailles militaires aux attentats du 11 septembre à New York et Washington.
Sur la base des informations disponibles, voici le décompte des forces qui pourraient être utilisées pour d'éventuelles frappes contre l'Afghanistan, où se trouverait le commanditaire, selon Washington, des attentats, le milliardaire d'origine saoudienne Oussama ben Laden.
Ce décompte inclut les forces basées dans les pays de la région depuis la guerre du Golfe et celles basées sur l'île de Diego Garcia dans l'Océan Indien.
Il est toutefois nécessairement incomplet, compte tenu du secret entourant une partie des opérations de déploiement mais aussi de la désinformation inhérente à la conduite de toute opération de guerre.
ETATS-UNIS:
- Forces aéronavales:
Deux porte-avions américains font route vers l'Océan indien: le Theodore Roosevelt, parti le 19 septembre des Etats-Unis avec 80 avions de combat et un groupe aéronaval de 14 navires - dont trois bateaux amphibies transportant la 26ème unité expéditionnaire du Corps des Marines- et le Kitty Hawk, qui a quitté le Japon le 1er octobre avec 5.500 hommes et 75 avions.
Ces deux escadres doivent rejoindre deux porte-avions déjà sur place dans la région, le Carl Vinson et l'Enterprise.
Le Carl Vinson et l'Enterprise comptent chacun quelque 75 avions de guerre, dont des avions de combat F/A-18 et F-14 et des avions de brouillage électronique EA-68. Ils sont accompagnés d'un groupe aéronaval comprenant notamment des destroyers et deux sous-marins capables de tirer des missiles de croisière Tomahawk.
- Forces aériennes et terrestres:
Un contingent de 2.200 Marines a quitté le sol américain le 20 septembre, de même qu'un renfort d'une centaine d'avions militaires qui ont été déployés sur des sites tenus secrets.
Ces renforts, selon le Pentagone, comprennent des bombardiers B-52 et B-1 ainsi que des avions ravitailleurs, des appareils de surveillance radar AWACS et de surveillance RC-135 "Rivet Joint".
Pendant la guerre du Golfe (1991), des B-52 étaient basés dans l'île britannique de Diego Garcia, où les Etats-Unis louent une base permanente.
Des avions militaires américains, notamment de reconnaissance, seraient également arrivés en Ouzbékistan, ex-république soviétique limitrophe de l'Afghanistan. Le Pentagone a refusé de confirmer cette information. Des hélicoptères américains stationneraient également à Tchirtchik, à 40 km à l'est de Tachkent.
Ces forces viennent s'ajouter à 175 avions de combat américains basés en Arabie Saoudite et au Koweït, incluant des avions d'attaque F-15 et F-16 ainsi que des chasseurs-bombardiers furtifs F-117. Les Etats-Unis disposent également, en temps normal, d'une quarantaine d'avions de combat sur la base turque d'Incirlik, dans le cadre de la surveillance de la zone d'interdiction de vol décrétée au dessus du nord de l'Irak.
Par ailleurs, le commandement des opérations spéciales de l'armée et ses 13. 000 soldats, dont ceux du 75ème régiment de Rangers, est en état d'alerte.
Le Pentagone a enfin a enfin appelé au service actif plus de 20.000 membres de la Garde nationale ou de réservistes, dans le cadre de la mobilisation prévue de 35.000 hommes aux Etats-Unis après les attentats.
GRANDE-BRETAGNE:
- Quelque 23.000 hommes des trois armes (terre, air, mer) doivent prendre part du 18 au 29 octobre à Oman aux manoeuvres Saif Sareea (ou Swift Sword 2), le plus spectaculaire déploiement de forces britanniques depuis la guerre du Golfe, en 1991.
Londres a souligné que ces forces étaient disponibles "en cas de besoin".
- Forces navales et aéronavales:
Le bâtiment-amiral de la Royal Navy dans le Golfe est le porte-avions Illustrious, à bord duquel se trouvent notamment 15 chasseurs-bombardiers Harrier et Sea Harrier à décollage/atterrissage vertical. Il servira de centre de commandement en cas d'opérations contre l'Afghanistan.
La flotte britannique compte également deux navires d'assaut (Ocean et Fearless) avec leurs hélicoptères Sea King, Chinook, Puma et Lynx, deux frégates (Southampton et Nottingham), quatre corvettes (Cornwall, Monmouth, Kent et Marlborough), cinq dragueurs de mines (Inverness, Cattistock, Quorn, Walney et Roebuck) ainsi qu'une dizaine de navires de soutien logistique.
Trois sous-marins à propulsion nucléaire (Superb, Trafalgar et Triumph) --dont deux armés de missiles de croisière Tomahawk-- complètent cette armada, la plus importante rassemblée par la Royal Navy depuis la guerre des Malouines en 1982.
- Les forces aériennes:
Outre les Harrier et Sea Harrier de l'Illustrious, les Britanniques disposent de 8 chasseurs-bombardiers Tornado GR4 au Koweit, 6 intercepteurs Tornado F3 en Arabie saoudite et 4 chasseurs-bombardiers Jaguar en Turquie. Selon la presse, une douzaine de Tornado se trouvent également à Oman dans le cadre des manoeuvres Swift Sword, tandis que deux avions de patrouille maritime Nimrod et un ravitailleur VC10 sont stationnés à Bahrein.
- Les forces terrestres:
Une dizaine de milliers de troupes d'élite sont déployées à Oman, avec des chars lourds Challenger 2. Des membres des SAS (Special Air Services) et SBS (Special Boat Squadron) sont également présents, de même qu'environ 3.000 commandos de marine.
Des commandos SAS (Special Air Service) et des membres du MI6, les services de renseignement britanniques, seraient déjà dans le nord de l'Afghanistan où ils travailleraient de concert avec les forces de l'Alliance du Nord, l'opposition armée au régime des taliban au pouvoir à Kaboul, selon des sources militaires citées par plusieurs journaux britanniques.
Au total, plusieurs centaines de commandos du SAS et du SBS sont en état d'alerte, prêts à être rapidement déployés.
Londres peut enfin utiliser ses deux bases militaires d'Akrotiri et Dekhelia à Chypre, où sont stationnés 3.300 hommes dont deux bataillons d'infanterie forts de 600 hommes, et de nombreux hélicoptères. La Grande-Bretagne dispose également à Chypre de la plus importante station d'écoutes occidentale au Proche-orient, à Ayos Nikolaos, qui constitue un élément essentiel du réseau de surveillance et de communication militaire britannique.
La base aérienne d'Akrotiri, la plus importante base aérienne de la Royal Air Force hors de Grande-Bretagne, avait joué un rôle de logistique et de ravitaillement essentiel durant la guerre du Golfe en 1991.
AUTRES PAYS:
- L'Australie a annoncé le 30 septembre qu'elle avait envoyé dans le Golfe un navire de guerre qui est "en mesure de déployer ses capacités" lors d'une éventuelle opération, et qu'elle apportait déjà une contribution en matière de renseignement.
Le ministre australien de la défense a laissé entendre que des troupes d'élite australiennes des SAS (Services spéciaux) pourraient déjà participer à des opérations secrètes en Afghanistan.
- L'opposition afghane, regroupée au sein de l'Alliance du Nord, a proposé les services de ses 15.000 hommes, déjà en pleine guerre civile avec les forces des taliban dans le nord-est du pays.
Les Etats-Unis auraient débloqué des fonds pour équiper et entrainer ces forces.
- La France, avec ses forces spéciales et la Légion étrangère, et l'Allemagne, avec ses commandos KVK, pourraient prendre part aux opérations. Ces informations n'ont pas été confirmées officiellement.
L'Italie a également fait savoir que son appui à Washington pourrait aller jusqu'à participer à des "opérations militaires".
- La Russie a offert aux Etats-Unis des corridors aériens, en limitant toutefois officiellement cette offre aux opérations "humanitaires".
Moscou dispose par ailleurs au Tadjikistan de la 201ème division russe, forte théoriquement de 7.000 hommes déployés à Douchanbé et près de la frontière tadjiko-afghane longue de plus de 1.200 km. Cette division a été mise en alerte le 16 septembre dernier. L'envoi de 1.700 hommes supplémentaires a été annoncé par Moscou le 25 septembre, officiellement dans le cadre de rotations de troupes.
- Tous les pays ex-communistes d'Asie centrale ont proposé d'ouvrir leur espace aérien aux appareils militaires américains, le Turkménistan ayant cependant limité cette offre, comme Moscou, aux seuls vols "humanitaires".
Plusieurs autres pays moins proches de l'Afghanistan, comme Israël, la Turquie, la Grèce ou l'Ukraine, ont fait la même proposition.
- Les forces d'autodéfense (FAD) nippones, qui comptent 236.000 hommes, prévoieraient d'envoyer jeudi trois navires d'escorte et un autre de ravitaillement en soutien logistique aux frappes américaines.
- La Corée du Sud est prête à fournir uniquement un soutien médical et logistique.
02 / 10
Sujet : Américains et Britanniques mobilisent un dispositif militaire massifLes Etats-Unis et leur allié britannique sont en train de redéployer des dizaines de milliers de soldats et de mettre en place un important dispositif aérien, terrestre et naval, en vue de représailles militaires aux attentats du 11 septembre à New York et Washington.
Sur la base des informations disponibles, voici le décompte des forces qui pourraient être utilisées pour d'éventuelles frappes contre l'Afghanistan, où se trouverait le commanditaire, selon Washington, des attentats, le milliardaire d'origine saoudienne Oussama ben Laden.
Ce décompte inclut les forces basées dans les pays de la région depuis la guerre du Golfe et celles basées sur l'île de Diego Garcia dans l'Océan Indien.
Il est toutefois nécessairement incomplet, compte tenu du secret entourant une partie des opérations de déploiement mais aussi de la désinformation inhérente à la conduite de toute opération de guerre.
ETATS-UNIS:
- Forces aéronavales:
Deux porte-avions américains font route vers l'Océan indien: le Theodore Roosevelt, parti le 19 septembre des Etats-Unis avec 80 avions de combat et un groupe aéronaval de 14 navires - dont trois bateaux amphibies transportant la 26ème unité expéditionnaire du Corps des Marines- et le Kitty Hawk, qui a quitté le Japon le 1er octobre avec 5.500 hommes et 75 avions.
Ces deux escadres doivent rejoindre deux porte-avions déjà sur place dans la région, le Carl Vinson et l'Enterprise.
Le Carl Vinson et l'Enterprise comptent chacun quelque 75 avions de guerre, dont des avions de combat F/A-18 et F-14 et des avions de brouillage électronique EA-68. Ils sont accompagnés d'un groupe aéronaval comprenant notamment des destroyers et deux sous-marins capables de tirer des missiles de croisière Tomahawk.
- Forces aériennes et terrestres:
Un contingent de 2.200 Marines a quitté le sol américain le 20 septembre, de même qu'un renfort d'une centaine d'avions militaires qui ont été déployés sur des sites tenus secrets.
Ces renforts, selon le Pentagone, comprennent des bombardiers B-52 et B-1 ainsi que des avions ravitailleurs, des appareils de surveillance radar AWACS et de surveillance RC-135 "Rivet Joint".
Pendant la guerre du Golfe (1991), des B-52 étaient basés dans l'île britannique de Diego Garcia, où les Etats-Unis louent une base permanente.
Des avions militaires américains, notamment de reconnaissance, seraient également arrivés en Ouzbékistan, ex-république soviétique limitrophe de l'Afghanistan. Le Pentagone a refusé de confirmer cette information. Des hélicoptères américains stationneraient également à Tchirtchik, à 40 km à l'est de Tachkent.
Ces forces viennent s'ajouter à 175 avions de combat américains basés en Arabie Saoudite et au Koweït, incluant des avions d'attaque F-15 et F-16 ainsi que des chasseurs-bombardiers furtifs F-117. Les Etats-Unis disposent également, en temps normal, d'une quarantaine d'avions de combat sur la base turque d'Incirlik, dans le cadre de la surveillance de la zone d'interdiction de vol décrétée au dessus du nord de l'Irak.
Par ailleurs, le commandement des opérations spéciales de l'armée et ses 13. 000 soldats, dont ceux du 75ème régiment de Rangers, est en état d'alerte.
Le Pentagone a enfin a enfin appelé au service actif plus de 20.000 membres de la Garde nationale ou de réservistes, dans le cadre de la mobilisation prévue de 35.000 hommes aux Etats-Unis après les attentats.
GRANDE-BRETAGNE:
- Quelque 23.000 hommes des trois armes (terre, air, mer) doivent prendre part du 18 au 29 octobre à Oman aux manoeuvres Saif Sareea (ou Swift Sword 2), le plus spectaculaire déploiement de forces britanniques depuis la guerre du Golfe, en 1991.
Londres a souligné que ces forces étaient disponibles "en cas de besoin".
- Forces navales et aéronavales:
Le bâtiment-amiral de la Royal Navy dans le Golfe est le porte-avions Illustrious, à bord duquel se trouvent notamment 15 chasseurs-bombardiers Harrier et Sea Harrier à décollage/atterrissage vertical. Il servira de centre de commandement en cas d'opérations contre l'Afghanistan.
La flotte britannique compte également deux navires d'assaut (Ocean et Fearless) avec leurs hélicoptères Sea King, Chinook, Puma et Lynx, deux frégates (Southampton et Nottingham), quatre corvettes (Cornwall, Monmouth, Kent et Marlborough), cinq dragueurs de mines (Inverness, Cattistock, Quorn, Walney et Roebuck) ainsi qu'une dizaine de navires de soutien logistique.
Trois sous-marins à propulsion nucléaire (Superb, Trafalgar et Triumph) --dont deux armés de missiles de croisière Tomahawk-- complètent cette armada, la plus importante rassemblée par la Royal Navy depuis la guerre des Malouines en 1982.
- Les forces aériennes:
Outre les Harrier et Sea Harrier de l'Illustrious, les Britanniques disposent de 8 chasseurs-bombardiers Tornado GR4 au Koweit, 6 intercepteurs Tornado F3 en Arabie saoudite et 4 chasseurs-bombardiers Jaguar en Turquie. Selon la presse, une douzaine de Tornado se trouvent également à Oman dans le cadre des manoeuvres Swift Sword, tandis que deux avions de patrouille maritime Nimrod et un ravitailleur VC10 sont stationnés à Bahrein.
- Les forces terrestres:
Une dizaine de milliers de troupes d'élite sont déployées à Oman, avec des chars lourds Challenger 2. Des membres des SAS (Special Air Services) et SBS (Special Boat Squadron) sont également présents, de même qu'environ 3.000 commandos de marine.
Des commandos SAS (Special Air Service) et des membres du MI6, les services de renseignement britanniques, seraient déjà dans le nord de l'Afghanistan où ils travailleraient de concert avec les forces de l'Alliance du Nord, l'opposition armée au régime des taliban au pouvoir à Kaboul, selon des sources militaires citées par plusieurs journaux britanniques.
Au total, plusieurs centaines de commandos du SAS et du SBS sont en état d'alerte, prêts à être rapidement déployés.
Londres peut enfin utiliser ses deux bases militaires d'Akrotiri et Dekhelia à Chypre, où sont stationnés 3.300 hommes dont deux bataillons d'infanterie forts de 600 hommes, et de nombreux hélicoptères. La Grande-Bretagne dispose également à Chypre de la plus importante station d'écoutes occidentale au Proche-orient, à Ayos Nikolaos, qui constitue un élément essentiel du réseau de surveillance et de communication militaire britannique.
La base aérienne d'Akrotiri, la plus importante base aérienne de la Royal Air Force hors de Grande-Bretagne, avait joué un rôle de logistique et de ravitaillement essentiel durant la guerre du Golfe en 1991.
AUTRES PAYS:
- L'Australie a annoncé le 30 septembre qu'elle avait envoyé dans le Golfe un navire de guerre qui est "en mesure de déployer ses capacités" lors d'une éventuelle opération, et qu'elle apportait déjà une contribution en matière de renseignement.
Le ministre australien de la défense a laissé entendre que des troupes d'élite australiennes des SAS (Services spéciaux) pourraient déjà participer à des opérations secrètes en Afghanistan.
- L'opposition afghane, regroupée au sein de l'Alliance du Nord, a proposé les services de ses 15.000 hommes, déjà en pleine guerre civile avec les forces des taliban dans le nord-est du pays.
Les Etats-Unis auraient débloqué des fonds pour équiper et entrainer ces forces.
- La France, avec ses forces spéciales et la Légion étrangère, et l'Allemagne, avec ses commandos KVK, pourraient prendre part aux opérations. Ces informations n'ont pas été confirmées officiellement.
L'Italie a également fait savoir que son appui à Washington pourrait aller jusqu'à participer à des "opérations militaires".
- La Russie a offert aux Etats-Unis des corridors aériens, en limitant toutefois officiellement cette offre aux opérations "humanitaires".
Moscou dispose par ailleurs au Tadjikistan de la 201ème division russe, forte théoriquement de 7.000 hommes déployés à Douchanbé et près de la frontière tadjiko-afghane longue de plus de 1.200 km. Cette division a été mise en alerte le 16 septembre dernier. L'envoi de 1.700 hommes supplémentaires a été annoncé par Moscou le 25 septembre, officiellement dans le cadre de rotations de troupes.
- Tous les pays ex-communistes d'Asie centrale ont proposé d'ouvrir leur espace aérien aux appareils militaires américains, le Turkménistan ayant cependant limité cette offre, comme Moscou, aux seuls vols "humanitaires".
Plusieurs autres pays moins proches de l'Afghanistan, comme Israël, la Turquie, la Grèce ou l'Ukraine, ont fait la même proposition.
- Les forces d'autodéfense (FAD) nippones, qui comptent 236.000 hommes, prévoieraient d'envoyer jeudi trois navires d'escorte et un autre de ravitaillement en soutien logistique aux frappes américaines.
- La Corée du Sud est prête à fournir uniquement un soutien médical et logistique.
Alabordache
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Sujet : Le porte-avion Kitty Hawk
01 / 10
Sujet : Le porte-avion Kitty Hawk
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Tokyo (ap)
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Sujet : Le porte-avion Kitty Hawk quitte de nouveau sa base au JaponLe porte-avion américain Kitty Hawk a quitté lundi la base de Yokosuka, proche de la capitale japonaise, pour une destination non révélée dans le cadre des opérations militaires menées par les Etats-Unis contre les responsables des attentats du 11 septembre, selon un porte-parole de la marine.
Le seul porte-avion américain stationné dans le Pacifique ouest, le Kitty Hawk a appareillé ''pour apporter un soutien à l'opération 'liberté durable''', a déclaré le porte-parole de la marine Hidemi Nagao, en faisant référence au nom de code de la campagne militaire américaine.
Le Kitty Hawk, un porte-avion traditionnel des années 60 qui transporte normalement 5.500 marins et 70 avions, avait appareillé vendredi pour une mission inconnue mais était retourné dimanche à sa base située à 45 km au sud-ouest de Tokyo.
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Sujet : Le porte-avion Kitty Hawk quitte de nouveau sa base au JaponLe porte-avion américain Kitty Hawk a quitté lundi la base de Yokosuka, proche de la capitale japonaise, pour une destination non révélée dans le cadre des opérations militaires menées par les Etats-Unis contre les responsables des attentats du 11 septembre, selon un porte-parole de la marine.
Le seul porte-avion américain stationné dans le Pacifique ouest, le Kitty Hawk a appareillé ''pour apporter un soutien à l'opération 'liberté durable''', a déclaré le porte-parole de la marine Hidemi Nagao, en faisant référence au nom de code de la campagne militaire américaine.
Le Kitty Hawk, un porte-avion traditionnel des années 60 qui transporte normalement 5.500 marins et 70 avions, avait appareillé vendredi pour une mission inconnue mais était retourné dimanche à sa base située à 45 km au sud-ouest de Tokyo.