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Actualité La Jeanne D' Arc!
Toutes les questions que l' on peut se poser?La vie Ă bord, les escales...
21 / 11 / 2006pouriez vous mindiquer si un bateau s appellant la jeanne etais a voile par a port a une vie de guy de maupassant et en quelle annee vous en remercie d avance jpierreperez@orangr.fr
Alabordache 18 / 02 / 2005 Sujet : La Jeanne d'Arc et le Georges Leygues en escale Ă Singapour
La Jeanne d'Arc et le Georges Leygues sont en escale à Singapour du 18 au 25 février 2005.
Cette escale fait suite au déploiement dans l'opération Beryx du GEAOM (Groupe Ecole d'Apllication des Officiers de Marine). Cette opération avait pour objet l'aide aux victimes du Tsunami.
Cette escale est aussi l'escale des familles. En effet, programmée pendant les vacances scolaires brestoises, elle permet au familles des marins de se retrouver à mi campagne.
Le GEAOM rejoindra ensuite La Réunion.
Marine nationale 10 / 02 / 2005 Sujet : La Jeanne d`Arc achève sa mission d`aide aux victimes du tsunami
La Jeanne d`Arc achève sa mission d`aide aux victimes du tsunami.
Le porte-hélicoptères français Jeanne d`Arc a quitté jeudi le large de l`île indonésienne de Sumatra, au terme de quatre semaines d`aide aux victimes du tsunami, a appris l`AFP auprès du commandement de la marine française.
La "Jeanne", véritable base opérationnelle pour les secours français avec six hélicoptères à bord, croisait depuis le 14 janvier au large de la ville indonésienne de Meulaboh, ravagée par le tsunami.
Le porte-hélicoptères, qui a pris la mer avec la frégate Georges Leygues, va poursuivre sa campagne de formation des élèves officiers de la marine nationale.
La marine française reste présente au large de l`Indonésie avec la "Marne", bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR).
"Nous avons le sentiment d`avoir été extrêmement utiles, en aidant plus de 35 ONG françaises et étrangères, aussi bien dans le transport de fret humanitaire que dans le soutien médical vis-à-vis de la population", a déclaré à l`AFP le capitaine de frégate Anne Cullerre, porte-parole de l`opération "Béryx" d`aide aux victimes des raz-de-marée.
Xinhuanet 27 / 01 / 2005 Sujet : Le Porte Hélicoptère Jeanne d'ArcLe porte-hélicoptères français Jeanne d'Arc, au large de l'Indonésie depuis la mi-janvier pour participer à l'acheminement de l'aide humanitaire française, devrait quitter la zone mi-février et être remplacée par la Marne, a indiqué jeudi le ministère de la Défense.
La "Jeanne", qui est le navire-école de la Marine et a été déroutée pour participer aux secours français au large des villes de Meulaboh et Banda-Aceh, doit poursuivre sa campagne ponctuée d'escales dans le monde.
"On prépare la relève de la Jeanne d'Arc par la Marne" et cette relève pourrait avoir lieu "mi-février", a indiqué le porte-parole du ministère français de la Défense, Jean-François Bureau, jeudi lors du point-presse hebdomadaire.
Le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) La Marne est le bâtiment de commandement de l'amiral commandant la zone de l'Océan indien (Alindien), l'amiral Xavier Rolin, qui dirige depuis la Jeanne d'Arc l'opération humanitaire française Beryx.
La Marne, qui a 200 membres d'équipage, a aussi une mission de soutien logistique et peut recevoir des hélicoptères.
La France compte 1.300 militaires affectés aux missions de secours en Asie du sud-est après le raz-de-marée du 26 décembre.
La croix 18 / 01 / 2005 Sujet : Le Porte Hélicoptère Jeanne d'ArcL'armée française a entamé à Meulaboh (Indonésie) une campagne de vaccination contre la rougeole, fléau qui menace les enfants de cette région de l'île de Sumatra dévastée par le raz-de-marée du 26 décembre.
"La situation est explosive car les gens sont très peu vaccinés dans cette région d'Indonésie, et la promiscuité dans les camps favorise les épidémies. Après ce type de catastrophe, la rougeole est le premier tueur d'enfants", explique Shannon Strother, responsable de l'Unicef à Meulaboh.
L'Unicef avait bien des stocks de vaccins entreposés à Banda Aceh, 200 km au nord, mais ne pouvait les acheminer à Meulaboh faute de pouvoir respecter la chaîne du froid.
"Cette chaîne du froid est l'élément capital, et les armées disposent d'une logistique que nous n'avons pas", ajoute Shannon Strother en prévenant qu'"il faut agir vite car il y a déjà eu à Meulaboh huit cas de rougeole depuis le tsunami".
Quelque 15.000 vaccins ont été héliportés dimanche sur la "Jeanne d'Arc", l'un des deux bâtiments que la France a dépêchés au large de l'Indonésie.
Entreposés dans les installations frigorifiques du navire, ils ont été transportés lundi à Meulaboh. Environ 25.000 autres lots vont suivre.
Une dizaine d'officiers-élèves de la "Jeanne d'Arc", des lieutenants du Service de santé des armées, ont aussi été acheminés en ville, en compagnie de quelques légionnaires pour une première journée de rodage dans une école.
A terme, leur programme est de "vacciner 50.000 enfants de six mois à 15 ans contre la rougeole à Meulaboh et dans les villages isolés au nord", explique le responsable de l'opération, le médecin-chef Alain Todesco, un épidémiologiste embarqué à Djibouti à bord de la "Jeanne d'Arc".
Les hélicoptères de l'Aviation légère de l'Armée de Terre (Alat) et les légionnaires approvisionnent quotidiennement ces villages en rations alimentaires et en vivres, toujours à partir de la "Jeanne d'Arc", véritable base de l'armée française au large de l'Indonésie.
Quelques tables sommairement installées sous un préau, des panneaux rédigés à la main précisant que les vaccins sont gratuits, un mégaphone pour informer dans la rue les gens qui passent, et c'est à peu près tout pour que la campagne débute.
Un élève officier prend le nom de l'enfant qui se présente, un autre le vaccine, un troisième lui fait avaler une dose de vitamine A, et un quatrième lui peint l'ongle du pouce d'un vernis rouge de façon à éviter de vacciner deux fois le même enfant.
Les plus petits pleurent, effrayés par la seringue qu'ils n'ont jamais vue, les grands s'amusent mais ont l'air un peu inquiet au moment de la piqûre, et quelques interprètes expliquent aux parents le but de la campagne.
"C'est la première fois que nous vaccinons ainsi, nous sommes très contents d'être sur le terrain après des années d'étude, et je suis fier que l'armée participe à ce type d'opération humanitaire", explique l'un des jeunes officiers, Gabriel Gellie, du Service de santé des armées.
"Vous piquez en pinçant dans le bras, c'est plus pratique", leur avait auparavant expliqué le médecin-chef Alain Todesco.
L'express.fr - afp 15 / 01 / 2005 Sujet : Le Porte Hélicoptère Jeanne d'ArcLes hélicoptères de la "Jeanne d'Arc" ont évacué vendredi des secouristes français bloqués depuis 14 jours à Banda Aceh, au nord de Sumatra, et qui tentaient de rejoindre Meulaboh, première action concrète de l'aide militaire française après le raz-de-marée du 26 décembre en Asie du sud-est.
Deux Puma et une Alouette ont effectué plusieurs rotations dès l'aube pour transporter à bord du porte-hélicoptères français ces vingt secouristes et leur 1,5 tonne de fret.
La vision à l'arrivée sur les côtes de cette région nord de Sumatra dépasse l'entendement, après vingt minutes de survol de l'océan Indien. Coincée entre les collines de jungle et l'océan, ce qui fut une partie de l'agglomération et des champs n'existe tout simplement plus.
A l'exception d'une mosquée et de quelques palmiers, tout ce qui dépassait le niveau du sol a été détruit, comme si une main géante avait tout aplati: maisons, voitures, routes, arbres, murs, jusqu'aux bandes de terres surélevées qui séparent les champs.
Du ciel, on ne voit que les fondations des maisons, des murs tombés à terre, des arbres également couchés, tous dans le même sens, et des tonnes de débris: linge, meubles, restes de vie quotidienne broyés par le courant marin. Le tout noyé dans la seule couleur de la boue.
Quelques kilomètres plus loin, l'aéroport militaire de Banda Aceh, épargné, n'est que bruits de rotors d'appareils américains, asiatiques, russes, européens: des dizaines d'hélicoptères décollent, se posent, embarquent des passagers et débarquent du fret, dans un inextricable mélange de langues.
C'est de là, et avec l'aide d'hélicoptères américains, que la sécurité civile française a installé à 200 km au sud son hôpital de campagne à Meulaboh, qui effectue une centaine de consultations par jour, notamment pour "des plaies surinfectées et de la gangrène".
Il restait une vingtaine de personnes de ce groupe à évacuer, dont Jacques Simonati, médecin commandant les sapeurs-pompiers professionnels de Villeneuve-les-Avignon. Ce dernier "pense qu'il y a encore des points où aucun secouriste n'est allé. Il y a aussi des camps de réfugiés à l'intérieur des terres qui ont besoin de structures médicales", dit-il.
Le commandant de l'opération française "Beryx" d'aide militaire à l'Asie du sud-est, le vice-amiral Xavier Rolin, a confirmé quelques heures plus tard sur la "Jeanne d'Arc" qu"'il y a des poches de population totalement isolées" et que "cette zone côtière est isolée pour encore de longs mois".
La France participera depuis la région de Banda Aceh à l'acheminement héliporté d'aide humanitaire, grâce à neuf hélicoptères qui seront stationnés dans le nord de Sumatra. Elle soutiendra la sécurité civile à Meulaboh et apportera de l'aide médicale dans cette région grâce à ses deux bâtiments positionnés au large, la "Jeanne d'Arc" et la frégate "Georges Leygues".
La France assurera également le soutien technique de trois hélicoptères Cougar suisses et "la Belgique nous a proposé le renfort d'une vingtaine de personnes dans le détachement de l'aviation légère de l'armée de terre" qui s'occupe des Puma français, a précisé l'amiral Rolin.
Zone de guerre. L'arrivée de la Jeanne-d'Arc intervient au surlendemain des déclarations du vice-président indonésien appelant à un départ rapide des militaires étrangers, notamment américains. «Le plus tôt sera le mieux», avertissait mercredi Yusuf Kalla (Libération d'hier). La province d'Aceh est une zone de guerre entre les autorités de Djakarta et un mouvement indépendantiste et islamiste, le GAM.
Du côté des autorités militaires françaises, on indique comprendre «la volonté des Indonésiens de reprendre en main la coordination des opérations». «Après tout, ils sont chez eux», note un officier. L'amiral Xavier Raulin, responsable de l'opération Beryx (1), était hier dans la capitale indonésienne pour discuter avec les autorités des conditions du déploiement des moyens militaires français. Selon nos informations, la Jeanne-d'Arc devrait rester un mois au large des côtes de Sumatra. Elle sera ensuite relevée par un autre bâtiment de la Marine. Au total, l'opération Beryx pourrait durer jusqu'à fin mars.
«L'urgence, c'est le transfert du fret, explique le capitaine de frégate Anne Cullerre, déjà sur place. Les aéroports de Medan et de Banda Aceh sont engorgés et nos hélicoptères vont pouvoir transporter la nourriture et les médicaments vers les villages les plus isolés.» Une vingtaine de sites à secourir ont été répertoriés. La Jeanne-d'Arc apporte 4,5 tonnes de fret, mais surtout six hélicoptères qui permettront de les convoyer. Ils vont rejoindre les cinq Puma arrivés en milieu de semaine à bord d'avions gros porteurs.
Installations médicales. Un hôpital de campagne de la Sécurité civile a été installé dans la région et la Jeanne-d'Arc possède ses propres installations médicales, avec dix-sept médecins à bord. «Nous ne sommes plus dans le secours d'urgence aux blessés, indique Anne Cullerre. Mais on nous signale des cas de rougeole, qui vont sans doute nécessiter de vacciner la population.» La Jeanne-d'Arc arrive dix-neuf jours après le tsunami. Cela peut paraître long. «En fait, nous avons eu de la chance, car le 26 décembre, la Jeanne était déjà en mer Rouge», indique-t-on à l'état-major de la Marine. Le navire-école effectuait son périple annuel pour la formation des officiers. C'est un vieux bateau de 40 ans dont la vitesse de croisière ne dépasse pas les quatorze noeuds.
Afp - france 3 13 / 01 / 2005 Sujet : Le Porte Hélicoptère Jeanne d'Arc Le porte-hélicoptères français "Jeanne d'Arc" doit arriver vendredi vers 01H00 GMT au large de Banda Aceh (nord de Sumatra, Indonésie) avant de rejoindre samedi la zone de Meulaboh, 200 km plus au sud, a indiqué jeudi le commandant de la "Jeanne d'Arc", le capitaine de vaisseau Marc de Briançon. Son bâtiment accompagnateur "Georges Leygues" était jeudi en train de rejoindre directement Meulaboh, de façon à prendre contact au plus vite avec l'équipe de la Sécurité civile française présente sur place. La "Jeanne d'Arc", qui se positionnera pour quelques heures entre 10 et 20 milles nautiques au large de Banda Aceh, doit récupérer vendredi une vingtaine de personnes de la Sécurité civile française, l'état-major de l'opération française "Beryx" d'aide à l'Indonésie ainsi qu'environ 1,5 tonne de fret, avant de faire route vers Meulaboh qu'elle atteindra samedi. A Banda Aceh, "nous allons organiser avec les autorités locales indonésiennes la façon d'apporter le soutien humanitaire", a précisé à l'AFP le commandant de Briançon. Les Français ont notamment identifié une vingtaine d'endroits, entre Banda Acech et Meulaboh, où ils peuvent apporter de l'aide humanitaire. Ces villages côtiers sont quasiment inaccessibles car ils sont adossés à une barrière montagneuse qui atteint par endroits 3.000 mètres d'altitude, et les voies d'accès sont détruites. Il faut aussi "régler avec les autorités indonésiennes les questions de navigation aéronautique", et l'harmonisation des procédures de vol pour la noria d'hélicoptères qui se met en place dans la région, a précisé le commandant de Briançon. "Je pense que nous allons rester quelques jours sans doute et quelques semaines certainement", a-t-il ajouté. La "Jeanne d'Arc", le navire-école de la Marine française, s'est déroutée à partir de Djibouti pour rejoindre l'ouest de l'Indonésie, où elle achemine de l'aide humanitaire ainsi que des équipes de secouristes, des médecins et des légionnaires spécialisés dans le génie.
L'espress.fr 12 / 01 / 2005 Sujet : Le Porte Hélicoptère Jeanne d'ArcLe porte-hélicoptères français Jeanne d'Arc fait route vers la région sinistrée de Meulaboh, au nord de l'Indonésie que le navire-école de la Marine devrait atteindre vendredi après avoir longé les côtes du Sri-Lanka, chargé d'aide humanitaire.
La "Jeanne" emporte 4,5 tonnes de médicaments, deux hélicoptères Puma qui s'ajoutent aux deux Alouette et deux Gazelle dont elle dispose, ainsi que 82.000 litres d'eau, 8.000 rations alimentaires et 200 lits de camp.
A bord, les hélicoptères se sont s'entraînés à accrocher des charges sur le pont et les soulever dans les airs, tandis que des légionnaires du 1er Régiment étranger du génie de Laudun (Gard) triaient les médicaments dans le hangar à hélicoptères.
Chargés lors d'une escale à Djibouti début janvier, les secours comprennent aussi des tentes, groupes électrogènes, véhicules tout-terrain, générateurs, bacs souples pouvant contenir jusque 3,5 tonnes d'eau, ainsi que le nécessaire pour monter un hôpital de campagne, un tractopelle et un poste de secours.
Les quelque 600 marins, dont une centaine d'élèves officiers ont été renforcés par une trentaine de légionnaires stationnés à Djibouti, ainsi que des équipes médicales, et par les équipages des Puma. Mercredi, les derniers vaccins devaient être administrés aux élèves officiers.
Avec la frégate Georges Leygues, son navire d'accompagnement, qui comprend 180 membres d'équipage, la "Jeanne" a la capacité de produire 50 tonnes d'eau potable par jour, outre sa propre consommation.
Ses installations médicales comprennent un bloc opératoire, deux lits de réanimation et dix d'hospitalisation. Au total, une vingtaine de médecins et une dizaine d'infirmiers sont également du voyage.
Sur la "Jeanne", un élève officier indonésien se prépare au pire. Parmi les 25 élèves officiers étrangers à bord, il est le seul indonésien de l'équipage. Lorsqu'il a commencé en décembre son stage, l'enseigne de vaisseau Sandy Kurniawan ignorait que sa mission allait le conduire au large de son pays.
Né il y a 27 ans à Bogor, dans l'ouest de l'île de Java, Sandy Kurniawan, diplômé de l'académie navale de Surabaya, se trouve, lors du raz-de-marée du 26 décembre dernier, en escale à Djibouti, sur "Jeanne d'Arc" qui avait appareillé de Brest (Finistère) le 8 décembre dernier.
Puis la France décide début janvier d'envoyer la "Jeanne" en renfort humanitaire au large de l'Indonésie. Les journées de Sandy Kurniawan changent alors imperceptiblement: il rédige un lexique des mots incontournables à destination des légionnaires et des équipes médicales qui vont descendre à terre et se prépare à son nouveau rôle: "Il nous aide dans l'analyse de la situation et dans les contacts avec les autorités indonésiennes, il sera notre officier de liaison", explique le commissaire en chef Christophe Bergey, chargé des relations publiques de la "Jeanne d'Arc".
La destination finale n'est pourtant pas encore connue car les responsables de l'opération militaire française "Beryx" d'aide à l'Asie du sud-est, sont toujours en discussions avec les autorités indonésiennes et les secours américains, qui se multiplient dans la région de Banda Aceh.
La Jeanne d'Arc devrait se positionner au nord de Meulaboh, entre cette ville et celle de Bandar Aceh, au large du nord de Sumatra.
"Nous nous positionnerons entre dix et vingt nautiques au large" (de 18,5 à 37 km environ), hors de vue des côtes en raison de la forte affluence de bâtiments de secours dans la zone, a précisé le commandant du bâtiment, le capitaine de vaisseau Marc de Briançon. En outre, "les fonds ont pu bouger avec le tremblement de terre" sous-marin qui a provoqué le raz-de-marée du 26 décembre, et "nous n'allons donc pas nous approcher trop près des côtes", a précisé le "pacha".
Les seuls points de ravitaillement en fuel étant Banda Aceh et Medan, distantes de quelque 200 km, la "Jeanne" pourrait aussi, selon lui, servir de station essence pour cette noria d'hélicoptères.
L'express.fr 12 / 01 / 2005 Sujet : Le Porte Hélicoptère Jeanne d'ArcLorsqu'il a commencé en décembre son stage à bord du navire-école de la Marine française la "Jeanne d'Arc", Sandy Kurniawan ignorait que sa mission allait le conduire au large de son pays, l'Indonésie.
Parmi les 25 élèves officiers étrangers à bord, l'enseigne de vaisseau Sandy Kurniawan est le seul indonésien de l'équipage de la Jeanne d'Arc qui a dérouté sa mission pour apporter de l'aide humanitaire dans la région de Meulaboh, dans le nord-ouest de Sumatra.
La "Jeanne d'Arc" effectue chaque année une campagne d'application en mer, qui prépare une grosse centaine d'officiers élèves à leur futur métier. Parmi eux figurent traditionnellement quelque 25 étrangers, dans le cadre d'échanges.
Né il y a 27 ans à Bogor, dans l'ouest de l'île de Java, Sandy Kurniawan explique qu'il avait "le rêve d'enfant de faire carrière dans la marine".
"Mon grand-père était dans l'armée de l'air et depuis aucun membre de ma famille n'a été militaire. L'Indonésie étant un immense archipel, je rêvais de parcourir par la mer ce qui fut un royaume maritime avant l'indépendance", explique le jeune homme qui, à bord, garde l'uniforme de son pays.
Diplômé de l'académie navale de Surabaya qu'il intègre en 1996, il sert comme élève officier à bord de la frégate Kri Yossudarso, puis durant un an sur la corvette Kri Wiratno.
Pour lui, "la mer en Indonésie, c'est ce qui relie les îles entre elles. Cela représente aussi huit millions de kilomètres carrés de zone économique exclusive. C'est vital".
Et lorsque cette mer devient mortelle, lors du raz-de-marée du 26 décembre dernier, l'enseigne de vaisseau Kurniawan se trouve en escale à Djibouti, la deuxième escale après Tunis. La "Jeanne d'Arc" a appareillé de son port d'attache Brest (Finistère) le 8 décembre dernier.
Quelques mois auparavant, il avait rapidement appris les rudiments du français, ses supérieurs l'ayant désigné pour ce stage sur cette véritable université flottante de la Marine française.
"Lorsque j'ai appris qu'un raz-de-marée avait touché l'Indonésie, j'étais sur le bâtiment d'accompagnement de la "Jeanne", le "Georges Leygues". Je regardais la télévision. Puis j'ai compris que ce qui s'était passé était très grave, notamment en appelant ma famille et un ami officier qui a perdu ses grands-parents à Aceh".
Dans le "poste 15" où il dort en compagnie d'un élève officier allemand et sept autres français, il ressent "beaucoup de sympathie". "On prend quotidiennement de mes nouvelles et celles de ma famille".
Puis la France décide début janvier de dérouter la "Jeanne d'Arc" et l'envoyer en renfort humanitaire au large de l'Indonésie. Les journées de Sandy Kurniawan changent alors imperceptiblement. Rythmées par l'alternance de cours théoriques et de quarts en passerelle et au "centre opération", elles prennent une autre urgence.
Sandy Kurniawan rédige à la hâte un lexique des mots incontournables à destination des légionnaires et des équipes médicales embarqués à Djibouti et qui vont descendre à terre dès la "Jeanne d'Arc" au large des côtes indonésiennes, vraisemblablement vendredi.
Et il se prépare à son nouveau rôle: "Il nous aide dans l'analyse de la situation et dans les contacts avec les autorités indonésiennes, il sera notre officier de liaison", explique le commissaire en chef Christophe Bergey, chargé des relations publiques de la "Jeanne d'Arc".
Lui avoue se "préparer au pire".
France 3 - afp 11 / 01 / 2005 Sujet : Le Porte Hélicoptère Jeanne d'Arc Le porte-hélicoptères français "Jeanne d'Arc" sera vendredi au large de la région la plus touchée du nord de l'Indonésie par le raz-de-marée du 26 décembre, et devrait acheminer son aide dans la zone de Meulaboh, a indiqué mardi son commandant, le capitaine de vaisseau Marc de Briançon. Ce navire-école de la Marine nationale, qui achemine notamment des hélicoptères, 82.000 litres d'eau, 8.000 rations alimentaires et 4,5 tonnes de médicaments, est passé mardi au large des côtes du Sri-Lanka, avant de se diriger vers le nord de l'Indonésie. Sa mission exacte n'est pas encore définie et fait encore l'objet de discussions avec les autorités indonésiennes et les secours déjà sur place, notamment ceux des Américains dont le porte-avions Abraham Lincoln croise au large de Banda Aceh. "Une mission d'évaluation est en cours mais notre zone d'intervention sera le nord-ouest de Sumatra", a déclaré le commandant de Briançon à quelques journalistes et photographes, dont deux de l'AFP, héliportés mardi sur le bâtiment. Il a précisé que la "Jeanne d'Arc", qui restera à une distance de 10 à 20 nautiques des côtes, servira notamment de bâtiment ravitailleur pour une partie de la noria d'hélicoptères qui acheminent les secours dans cette zone rendue inacessible par la route. La ville de Meulaboh, particulièrement touchée, est distante d'environ 200 km de Banda Aceh, mais les secours tardent à y arriver en masse, les voies de communication étant détruites. "Sur une population de 100.000 habitants à Meulaboh, les autorités indonésiennes estiment qu'il reste 30.000 à 40.000 survivants", a indiqué pour sa part le commissaire en chef Christophe Bergey, officier de relations publiques de la "Jeanne d'Arc".
Maville 08 / 01 / 2005 Sujet : Le Porte Hélicoptère Jeanne d'ArcLe capitaine de corvette Pierre Maigne, nous fait parvenir, de temps en temps, des nouvelles de la vie à bord du porte hélicoptères Jeanne-d'Arc. Celle-ci a été écrite quelques heures après l'escale de Djibouti, au moment où la Jeanne et le Georges Leygues ont mis le cap sur l'Asie du Sud-Est.
« Djibouti. On aurait pu écrire beaucoup de choses en somme. Henry de Monfreid nous y avait déjà entraînés dans ses « Secrets de la Mer Rouge ». L'ancien territoire des Afars et des Issas évoque pêle-mêle contrebande et pêche, aridité extrême et sel ravageur, coraux et boutres. Le soleil et une luminosité aveuglante y côtoient la chaleur irradiante d'un sol de lave chauffé à l'extrême.
« Et pourtant, c'est un hiver, doux comme un été de France qui y accueille la Jeanne-d'Arc et le Georges Leygues. Lumière rasante du soleil levant sur une rade débarrassée des nombreuses épaves qui la jalonnaient auparavant et sourire bienveillant du pilote aident la manoeuvre d'accostage. La représentation militaire française est là, sur le quai. Tous s'affairent à poursuivre ce qui a été minutieusement préparé.
« Noël en mer. Loin des familles et des amis. Il y a toujours quelques pincements au coeur et quelques regrets que viennent atténuer le ronflement des chaudières, le bruit des vagues qui glissent le long de la coque et la fraternité engendrée par la messe et le dîner pris en commun.
« Numéros, chants de marin, poèmes et musiques se répondent en rythme. Au milieu de l'équipage heureux, deux invités, parfaitement intégrés, se distinguent : l'acteur et écrivain de Marine Bernard Giraudeau et le journaliste Philippe Meyer.
« Pourtant, les lumières à peine éteintes, c'est la catastrophe. Le séisme et le raz de marais lointains apparaissent sur les écrans de télévision des carrés. La rumeur a couru puis le bruit est vérifié à mesure que les images se font plus précises. Les officiers élèves des pays touchés par le tsunami peuvent joindre leurs familles et sont rassurés sur leur sort.
« Cellule de crise, évaluation des capacités et des possibilités d'intervention. Aux actions civilo-militaires et humanitaires répondent des hélicoptères, des moyens hospitaliers, des vivres, de l'eau et du personnel.
« Les forces pré-positionnées à Djibouti travaillent dans le même sens. En deux jours, plus de 150 tonnes de matériel et une soixantaine de personnes de l'Armée de Terre rejoignent les 800 membres du GEAOM (Groupe école des officiers de Marine).
« Les officiers élèves, quant à eux, s'aguerrissent à terre, au cours d'un exercice de marche et d'embuscade dirigé par les commandos marine et l'Armée de Terre. Harassés et fourbus. Leur contact du terrain vaut toutes les excursions et laisse un souvenir précieux.
« Adieux terre de mystère. Déjà, il faut lever l'ancre, culer, virer et partir en avant toute pour traverser Golfe d'Aden, Mer d'Oman et Golfe du Bengale. L'Océan Indien est là qui nous attend, comme ces habitants traumatisés ont besoin de nos bras. Dans trois mois, nous reviendrons et, peut-être alors, sera-t-il l'heure d'apercevoir la métamorphose de Djibouti. Port en extension, la ville s'assainit. Les rues chassent leurs tas d'immondices. L'odeur acre caractéristique a disparu et les rumeurs d'investissement circulent.
« Dubaï, la perle de la péninsule, est le modèle. Tourisme et banques doivent arriver. Les Indiens et les Pakistanais se font plus présents, les voitures de luxe également. Les quartiers bruissent et les Saoudiens injectent d'importantes sommes d'argent. Le rêve de Suisse de la corne de l'Afrique paraît réaliste à certains. Alors, désirons aussi ces secrets jalousement gardés que nous découvrirons peut-être.
« Ciel bleu, éclatant, vent de Nord-Est 10 noeuds. Température de l'eau 27 °C, de l'air 25 °C. 15 noeuds au loch, la Jeanne-d'Arc et le Geroges Leygues filent, cap sur l'étrave vers leur destinée.
L'express.fr - afp 02 / 01 / 2005 Sujet : La France envoie deux bâtiments de la marine nationale en AsieLa France va dépêcher le porte-hélicoptère "Jeanne d'Arc" et la frégate "Georges Leygues" en Asie dès lundi pour une aide médicale d'urgence aux pays frappés par les raz-de-marée, a annoncé la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, dans un entretien à l'hebdomadaire Journal du dimanche.
"L'urgence, c'est d'éviter la catastrophe sanitaire", indique la ministre avant d'annoncer "l'envoi dès lundi" d'un Airbus A310 de la Défense "avec douze tonnes de matériel de purification d'eau et de médicaments", ainsi que "le porte-hélicoptère +Jeanne d'Arc+ et la frégate +George Leygues+, dotés d'équipes médicales (seize médecins sur la Jeanne d'Arc), d'un bloc opératoire et de cinq hélicoptères".
L a France va dépêcher le porte-hélicoptère "Jeanne d'Arc" et la frégate "George Leygues" en Asie dès lundi 3 janvier pour une aide médicale d'urgence aux pays frappés par les raz-de-marée, a annoncé la ministre française de la Défense, Michèle Alliot-Marie, dans un entretien à l'hebdomadaire Journal du dimanche.
"L'urgence, c'est d'éviter la catastrophe sanitaire", indique la ministre avant d'annoncer "l'envoi dès lundi" d'un Airbus A310 de la Défense "avec douze tonnes de matériel de purification d'eau et de médicaments", ainsi que "le porte-hélicoptère 'Jeanne d'Arc' et la frégate 'George Leygues', dotés d'équipes médicales (seize médecins sur la Jeanne d'Arc), d'un bloc opératoire et de cinq hélicoptères".
Lulu 31 / 12 / 2004 Sujet : La Jeanne part-elle au Sri Lanka ?La jeanne devrait faire escale plus tôt que prévu à Djibouti (dés le 01/01) pour embarquer du fret humanitaire et l'escale vers Masate serait annulée. Ces changements interviendraient afin de porter secours aux survivants du Tsunami au Sri Lanka....
Le navire en service actif depuis 40 ans est accompagné de la frégate anti-sous-marine Georges Leygues, les deux bâtiments formant le Groupe école français d'application des officiers de marine (GEAOM).
Commandé par le capitaine de vaisseau Marc de Briançon, le groupe a pour mission de parachever la formation de 109 élèves-officiers, parmi lesquels cinq femmes et 25 élèves étrangers de 19 nationalités (Europe, Afrique, Asie et USA).
Des entretiens officiels et des manoeuvres avec la marine tunisienne sont au programme de l'escale, ainsi que des activités éducatives et culturelles pour les élèves-officiers, a indiqué à la presse le commandant de Briançon.
La Jeanne d'Arc, dont la dernière visite en Tunisie datait de 2002, avait appareillé le 8 décembre à Brest avec à bord 40 officiers et 500 membres d'équipage.
Selon son commandant, le navire reste un bâtiment de combat disponible pour des interventions de sauvegarde maritime ou de missions opérationnelles d'urgence.
Equipé de missiles, la Jean d'Arc transporte quatre hélicoptères pour sa campagne actuelle de 5 mois en mer avec une douzaine d'escales, notamment à Djibouti (2-6 janvier), Mascate (Oman, 12-17 janvier), Port-Kelang (Malaisie, 11-16 février), Tartus (Syrie), Beyrouth (Liban) et Aqaba (Jordanie).
La Jeanne d'Arc participe au "rayonnement de la France" et sera maintenue en activité jusqu'en 2010, a précisé le capitaine de Briançon.
C’est une « aventure maritime et humaine peu commune », souligne le capitaine de vaisseau, Marc de Briançon, commandant pour la deuxième année du deuxième bâtiment de combat le plus long de la Marine avec 182 m.
Hier après-midi, à l’heure dite, le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc a quitté le port de Brest pour sa 40e campagne en compagnie de la frégate Georges Leygues. Les quais du port militaire avaient été libérés par les personnels de Direction de construction navale (DCN) au profit des familles des marins et des élèves. Le matin, plusieurs centaines de salariés ont manifesté contre le projet d’ouverture du capital de la société.
A bord de la Jeanne : 109 élèves officiers-élèves, dont 5 femmes. Près des deux tiers sont de l’École navale de Lanvéoc-Poulmic. Ils sont moins nombreux que les années passées car la promotion a été coupée en deux, à la suite d’une réforme. Ces élèves sont les derniers à effectuer leur scolarité en trois ans. Les prochains la feront en quatre ans.
Les autres élèves proviennent de l’École polytechnique (2), du Commissariat de la marine (11), des affaires maritimes (2), du service de la médecine des armées (13). Et 24 sont des officiers-élèves étrangers en provenance de 18 pays, dont les États-Unis pour la première fois.
Cette « école pratique » en mer va durer cinq mois. Les élèves sont accompagnés par les 500 marins de la Jeanne et les 150 du Georges Leygues. Direction l’Océan Indien. Les élèves seront initiés à la lutte contre le terrorisme, les pirates et les narcotrafiquants... Des exercices sont prévus avec les marines indiennes et pakistanaises.
Douze escales (1) sont au programme avant le retour à Brest, le 13 mai.
Et après 2010...
Malgré ses 40 ans, la Jeanne est prévue pour fonctionner jusqu’en 2010. Son service actif a été augmenté de quatre ans l’année dernière. Il n’y a pas d’argent pour reconstruire une neuve. Le porte-hélicoptères ne devrait pas être remplacé en tant que tel. « En 2010, arrivent les premières frégates multimissions, explique l’amiral Jean-Louis Battet, le chef d’état-major de la Marine. Avec deux ou trois frégates et un pétrolier, on peut constituer un groupe de bateaux qu’on pourait appeler Jeanne d’Arc, par respect »
Il n’est plus question d’une Jeanne européenne. « Il faudrait un bateau de la taille du paquebot France ! »
La piste des bâtiments de projection et de commandement, en cours de construction à Brest, semble aussi mise de côté. « Ces types de navires sont les plus utilisés dans la Marine. Et leur programme est toujours susceptible d’être modifié au dernier moment, en cas de crise, comme récemment pour la Côte d’Ivoire. »
"C'est superbe, et surtout sans précédent d'associer l'art, la beauté et la France sur un vaisseau emblématique comme le nôtre", répète à qui veut l'entendre son commandant, le capitaine de vaisseau Marc de Briançon.
Face aux six rampes de missiles Exocet, d'une portée de 38 km, et sous les deux tourelles de 100mm automatiques, les talons aiguille se succèdent sur la passerelle de plastique blanc, longue de 40 mètres.
"De la folie", s'exclame la créatrice de prêt-à-porter Pepa Pombo, les yeux brillants d'un évident plaisir que partage dans un silence ravi sa fille Monica, 29 ans, qui l'a "aidée à dessiner les modèles" d'été présentés.
Douze as de la mode colombienne, dont la "famille Pombo", Silvia Tcherassi, Ricardo Pava et Amelia Toro rivalisent, dans la nuit de Cartagena, d'une audace bienséante sur le pont d'envol normalement réservé à l'emport de dix hélicoptères.
L'Oréal a financé cette opération originale sur ce "coin de France" qu'est la "Jeanne d'Arc" à chacune de ses escales. "Il s'agit d'une belle plate-forme de promotion pour cette société française", s'extasie Eric Steinmyller, commissaire en chef sur le navire-école.
Cinq cents invités, venus de toute la Colombie, sont assis devant les 166 officiers restés debout sur le pont dans la lumière aveuglante des spots. "Observez les marins, ils sont tout sourire devant les Colombiennes, si différentes tant elles savent communiquer leur joie", s'amuse le commissaire.
"Cet appui de la France ouvre un ciel sans limites à la mode colombienne", assure Pilar Castano, le pilier de la haute couture dans le pays andin. Elle a transformé le bâtiment de guerre à quai en ambassade de la mode en moins de 24 heures, dans ce port des Caraïbes situé à 1.100 km au nord de Bogota.
Le ronflement des machines disparaît soudain dans les éclats de la musique rythmée qui scande le pas des mannequins. Un vent sec chasse la chaleur tropicale.
"On n'a jamais été aussi bien reçus ailleurs", affirme un jeune enseigne de vaisseau, Augustin Aubret, 22 ans, originaire de Vendée. Ses cinq collègues, tous du même âge, hochent la tête avec vigueur pour approuver.
Ces mannequins, "et les Colombiennes en général", sont toutes "plus souriantes et accueillantes que dans les autres escales", souligne Pierre Pasco, de Pontivy (Morbihan). "Elles nous sifflent dans la rue!", s'amuse Julien Clerget, futur pilote d'hélicoptère venu de La Baule (Loire-Atlantique). "Et pas pour nous huer!", rétorque Mathias Canonne, canonnier de profession originaire de Toulon (Var).
Pour éviter de voir leur chapeau s'envoler dans la mer voisine, les mannequins le retiennent d'une main. Elles parviendront toutes à éviter la chute, au prix de déhanchements chaloupés, sur la piste rendue glissante par les embruns, mais l'une d'elles ne pourra empêcher les assauts d'un alizé sournois de découvrir sa poitrine.
Source : ouest france 07 / 01 / 2003 Sujet : La Jeanne d'Arc n'ira pas en ChineArticle de Ouest France du 07/01/2003 :
"La mission économique de la Cub incertaine
Victime de problèmes mécaniques le navire école Jeanne d'Arc est bloqué en Martinique avec 500 hommes à bord. Elle réduira ensuite son programme à l'Atlantique et la Méditerranée. Mauvaise nouvelle pour la Cub qui devait profiter de son escale en Chine pour une mission économique.
La nouvelle est tombée lundi en fin d'après-midi. Dans un communiqué, l'Amirauté précise : « La Jeanne d'Arc et le Georges Leygues vont conduire leur mission de formation des officiers de marine en zone Antilles, en Atlantique et en Méditerranée ». Adieu Pacifique donc pour cette 38e campagne du navire école qui fut longtemps la fierté de la Marine nationale et l'ambassadrice de la France dans tous les ports du monde, mais dont l'âge commence à sérieusement se faire sentir. Le même communiqué stipule que le « déploiement lointain du groupe école d'application est transformé en une campagne ponctuée d'escales plus proches des points d'appui habituels ».
Les pépins se sont multipliés à bord de la Jeanne, qui compte environ 500 marins, dont une majorité d'élèves officiers. Le départ de Brest avait été retardé d'une semaine début décembre pour des problèmes d'usure au niveau des lignes d'arbre d'hélice. Du coup l'escale prévue à Cuba a été changée pour la Martinique, en prévision d'un dernier contrôle avant le passage du canal de Panama. Le 27 décembre, la visite d'experts de la DCN venus de Brest n'a pu que constater que le phénomène d'usure était toujours présent. Dernière galère : victime d'une fausse manoeuvre lors d'un changement d'emplacement à Fort-de-France, le porte-hélicoptère allait encore percuter un quai (O.F d'hier). Résultat : une tôle à changer. Quoiqu'il en soit, la décision de la Marine nationale était déjà prise : la Jeanne n'ira pas dans le Pacifique, trop loin de ses bases. Elle pourrait de nouveau appareiller le 11 janvier vers des pays de la zone Atlantique et Méditerranée, dont la liste ne sera communiquée qu'après les échanges diplomatiques de rigueur.
Opération de prestige
Voilà une bien mauvaise nouvelle pour la Communauté urbaine de Brest (Cub) qui préparait une douzième mission économique et scientifique internationale, profitant de l'escale de la Jeanne à Qin Gdao, Chine, du 27 février au 7 mars. Autour du président François Cuillandre, la délégation d'une trentaine de responsables d'entreprises du Finistère, d'universitaires et de chercheurs allait inviter ses partenaires chinois à bord du navire ambassadeur pour une réception donnant le coup d'envoi « prestigieux » aux visites et échanges.
Pour l'instant, rien n'est décidé du côté de la Cub. « Tous les billets d'avion sont réservés, le travail est déjà bien engagé », indique Françoise Le Duff, du service de promotion économique. Une concertation s'impose avec la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) pour savoir si les dates seront maintenues ou reportées. Ce genre de mission conjointe Cub-Marine nationale avait déjà eu lieu au Chili, au Liban, en Afrique du Sud et à Singapour. Il s'agit pour les entreprises comme pour les universités de développer les échanges internationaux. C'était aussi pour la Marine, l'occasion de s'ouvrir aux civils et de montrer son implication aux côtés des décideurs brestois.
Construite en 1961, la Jeanne d'Arc mesure 180 mètres, son appareil de propulsion avait été modernisé en 1989, puis en 1998, pour pouvoir assurer son service de formation des élèves officiers jusqu'en 2006."
Ne pas s'inquiter pour la tôle froissée : il ne s'agit probablement que d'un détail par rapport aux autres problèmes.
"Les coussinets de lignes d'arbres de la Jeanne d'Arc, actuellement en escale à Fort-de-France (Martinique), vont être remplacés. Ces problèmes de coussinets avaient déjà été à l'origine d'un report du départ, de Brest, du navire-école. L'appareillage de la Jeanne d'Arc pourrait intervenir le 11 janvier. Le programme des prochaines escales va être réaménagé. Il semblerait qu'il se limite à l'Atlantique et la Méditerranée afin que le navire ne soit pas trop loin des bases importantes de soutien national."
Bref : peu d'info et pas de confirmation de la rumeur précédemment citée.
A l'occasion d'essais à la mer menés en fin de semaine dernière par le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, un bruit anormal a été relevé sur les lignes d'arbres.
Ce matin, lundi 2 décembre, les experts de DCN ont constaté une usure excessive sur les paliers de lignes d'arbres bâbord et tribord.
Cette avarie compromet l'appareillage du groupe école qui était prévu mercredi 4 décembre.
Il est encore trop tôt pour connaitre la date de disponibilité de la Jeanne d'Arc. Pour l'heure, les énergies se mobilisent pour permettre au bâtiment de retrouver au plus tôt sa disponibilité. Dans les jours qui viennent des essais complémentaires à la mer vont être menés. Après analyse des résultats, les diverses solutions de réparation seront étudiées et les décisions prises afin de mener à bien la mission de formation des officiers de marine.
« On est tous enchanté de rentrer à Brest », assurait hier le capitaine de vaisseau Jérôme Régnier, commandant de la Jeanne d'Arc. Les marins, la tête pleine de souvenirs et de paysages exotiques, ont posé joyeusement le pied à terre au quai des flottilles où leur famille les attendait.
Le « bateau de papa »
Pour les jeunes enfants, dispensés d'école pour une matinée, le « bateau de papa » a lentement pris place à quai. L'émotion des grands retours a fait verser quelques larmes, séchées par de longues embrassades.
« Nous avons su ramener le bateau à bon port. Maintenant, il s'agit de préparer la prochaine campagne », commentait le commandant Régnier.
En entretien
pour un nouveau départ
La Jeanne mise en service en 1963, accuse aujourd'hui 39 années de service qui commencent à la marquer. « Pourtant, malgré son âge, le navire est toujours capable d'apprendre aux futurs officiers la base du quart, le fonctionnement des opérations et les principes de coopérations avec les autres navires ».
Après plusieurs mois d'un sérieux entretien, la Jeanne devrait donc repartir en campagne aux alentours du 4 décembre prochain.
Alabordache 02 / 05 / 2002 Sujet : Retour Ă BrestLe porte-hélicoptères et navire-école de la Marine nationale "Jeanne-d'Arc" est arrivé ce matin en rade de Brest après cinq mois autour du monde. 147 élèves-officiers, dont 21 femmes, ont participé à la campagne, qui les a menés aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, en Afrique, en Méditerranée et en Mer Noire.
Comme le veut la tradition, les quelque 700 marins embarqués à bord ont été accueillis par leurs familles, présentes au port militaire.