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à présenter l'histoire d'une unité : son activité
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Actualité SSF
Le figaro
28 / 06 / 2005
Sujet : Baisser les coûts de 20 à 30%Fini les listes de travaux à effectuer ! Le pôle «services» de la Direction des constructions navales (DCN) veut systématiser le principe de contrats d'entretien globaux avec des tarifs indexés sur les résultats. Critère principal : la disponibilité des navires. «Jusqu'à présent, nous nous engagions sur des listes de travaux avec des objectifs de coûts et de délais. Dorénavant, par un jeu de bonus et de malus, notre rémunération sera basée sur l'état de fonctionnalité du navire et de ses équipements», indique Yves Dubreuil-Chambardel, directeur de la DCN Services Brest. Pour le plus important établissement de la société avec 3 100 employés, le changement est de taille. «Les budgets d'entretien de la Marine nationale sont contraints. Pour la DCN, cela implique une réduction progressive des coûts de l'ordre de 20 à 30%», poursuit le responsable.
Déjà, depuis dix-huit mois, quatre contrats d'entretien global (ou Maintien en condition opérationnelle, MCO) ont été signés pour des sous-marins nucléaires d'attaque, des sous-marins lanceurs d'engins et de torpilles.
Début juin, la DCN et la Marine nationale se sont engagées pour trois ans sur un contrat similaire d'une valeur de 116,7 millions d'euros pour les frégates anti-sous-marines, antiaériennes et des navires «Avisos A 69» basés à Toulon. «S'agissant de l'entretien de bâtiments de surface, ce marché constitue une première mondiale», se félicite Yves Dubreuil-Chambardel. «En assurant l'entretien de l'infrastructure industrielle et la gestion des rechanges, nous nous assurons de bonnes conditions de travail», souligne Henri-Luc Meunier, directeur technique de la branche MCO.
Aujourd'hui, la DCN Services gère quelque 300 contrats d'entretien dont les périmètres d'intervention sont tout à fait différents. «L'évolution vers les contrats de MCO global va enclencher une nette diminution des contrats puisqu'à terme, nous passerons sous la barre des 50», précise Yves Dubreuil-Chambardel.
Afin d'améliorer sa réactivité, la DCN devrait ouvrir un portail Internet destiné aux navigants et proposé une entrée unique par type de bateaux. Dans le même esprit, la mise en place d'une «hot line» est envisagée. L'e-maintenance a donc manifestement vocation à se développer en complémentarité des interventions physiques.
Conclus de gré à gré, ces quatre premiers marchés constituent un test important pour DCN Services. D'autant plus que la Marine nationale souhaite une mise en concurrence pour certains contrats d'entretien comme ceux destinés aux frégates La Fayette. «Nous ne sommes pas certains de conserver l'entretien de tous les petits navires, reconnaît le directeur. Mais nous avons commencé à prendre contact avec les marines des autres membres de l'Union européenne.»
28 / 06 / 2005
Sujet : Baisser les coûts de 20 à 30%Fini les listes de travaux à effectuer ! Le pôle «services» de la Direction des constructions navales (DCN) veut systématiser le principe de contrats d'entretien globaux avec des tarifs indexés sur les résultats. Critère principal : la disponibilité des navires. «Jusqu'à présent, nous nous engagions sur des listes de travaux avec des objectifs de coûts et de délais. Dorénavant, par un jeu de bonus et de malus, notre rémunération sera basée sur l'état de fonctionnalité du navire et de ses équipements», indique Yves Dubreuil-Chambardel, directeur de la DCN Services Brest. Pour le plus important établissement de la société avec 3 100 employés, le changement est de taille. «Les budgets d'entretien de la Marine nationale sont contraints. Pour la DCN, cela implique une réduction progressive des coûts de l'ordre de 20 à 30%», poursuit le responsable.
Déjà, depuis dix-huit mois, quatre contrats d'entretien global (ou Maintien en condition opérationnelle, MCO) ont été signés pour des sous-marins nucléaires d'attaque, des sous-marins lanceurs d'engins et de torpilles.
Début juin, la DCN et la Marine nationale se sont engagées pour trois ans sur un contrat similaire d'une valeur de 116,7 millions d'euros pour les frégates anti-sous-marines, antiaériennes et des navires «Avisos A 69» basés à Toulon. «S'agissant de l'entretien de bâtiments de surface, ce marché constitue une première mondiale», se félicite Yves Dubreuil-Chambardel. «En assurant l'entretien de l'infrastructure industrielle et la gestion des rechanges, nous nous assurons de bonnes conditions de travail», souligne Henri-Luc Meunier, directeur technique de la branche MCO.
Aujourd'hui, la DCN Services gère quelque 300 contrats d'entretien dont les périmètres d'intervention sont tout à fait différents. «L'évolution vers les contrats de MCO global va enclencher une nette diminution des contrats puisqu'à terme, nous passerons sous la barre des 50», précise Yves Dubreuil-Chambardel.
Afin d'améliorer sa réactivité, la DCN devrait ouvrir un portail Internet destiné aux navigants et proposé une entrée unique par type de bateaux. Dans le même esprit, la mise en place d'une «hot line» est envisagée. L'e-maintenance a donc manifestement vocation à se développer en complémentarité des interventions physiques.
Conclus de gré à gré, ces quatre premiers marchés constituent un test important pour DCN Services. D'autant plus que la Marine nationale souhaite une mise en concurrence pour certains contrats d'entretien comme ceux destinés aux frégates La Fayette. «Nous ne sommes pas certains de conserver l'entretien de tous les petits navires, reconnaît le directeur. Mais nous avons commencé à prendre contact avec les marines des autres membres de l'Union européenne.»