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Actualité Historique Arsenal - Unites - premarmediterranee
Préfecture Maritime Méditerranée
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Actualité PrĂ©fecture Maritime MĂ©diterranĂ©e
Http://www.meretmarine.com
21 / 01 / 2009
Sujet : Méditerranée : Près de 5000 personnes secourues en 2008


Malgré des conditions climatiques relativement clémentes la majeure partie de l'année, 24 décès et 10 disparitions ont été enregistrés en 2008 au large des côtes françaises de la Méditerranée.

Le vent reste le principal danger dans cette zone, où 2570 opérations de sauvetage ont été coordonnées l'an passé par le Centre Régional Opérationnel de Secours et de Sauvetage.

Les moyens mis en oeuvre par le CROSS Med, notamment ceux de la SNSM et de la Marine nationale, ont permis de secourir 4964 personnes en 2008.
Le marin
02 / 09 / 2006
Sujet : Une autorité de coordination entre les administrations


Le vice-amiral d’escadre Jean-Marie Van Huffel quitte sa fonction de préfet maritime de la Méditerranée qu’il occupait depuis septembre 2003. À cette occasion, il revient sur son bilan en Méditerranée, la fonction de préfet maritime qu’il a vu évoluer et les nouvelles missions de l’action de l’État en mer.

Vous avez été nommé en 2003, vous avez donc vécu « de l’intérieur » le changement de statut des préfets maritimes consécutif au décret de 2004, quel est votre sentiment sur l’évolution de la fonction ?

Le changement a été important, après le décret de 2004, le préfet maritime est passé d’une autorité principalement militaire à un statut très préfectoral. Nous sommes à présent dotés de tous les instruments de l’autorité de l’État, le préfet maritime est le représentant direct de chaque ministre dans sa zone de compétence. Ainsi, nous pouvons être l’autorité déconcentré du ministre de l’Écologie pour des dossiers intéressant les parcs marins, du ministre de l’Interieur en matière de sécurité ou d’immigration clandestine ou même du ministre de la Culture pour les épaves sous-marines. Notre efficacité vient du fait que nous sommes réellement une autorité de coordination entre les différentes administrations. La mer ce n’est pas seulement de l’eau, c’est un milieu en soi et le préfet maritime doit fédérer les différents « mondes de la mer ».

Justement, ce grand nombre d’administrations traitant des dossiers maritimes et littoraux ne nuit-il pas à l’efficacité de l’action de l’Etat en mer ?

Au contraire ! Le nouveau statut du préfet maritime le place au centre d’un grand réseau de compétence et c’est justement à lui de créer une bonne communication entre les différentes autorités de l’État. Évidemment, il y a eu quelques difficultés au démarrage et c’est bien normal, quand des cultures différentes, comme les Douanes, la gendarmerie ou les Affaires maritimes, doivent apprendre à travailler ensemble. Dans le cadre de mes fonctions, je me suis employé à créer une connaissance et une confiance mutuelle, à créer des habitudes de travail qui n’existaient pas pour qu’en cas de difficulté chaque administration ne se referme pas sur elle-même. Et ça marche, aujourd’hui, cette conception est réellement rentrée dans les mœurs. De toute manière, il faut être pragmatique, l’administration doit mettre en commun ses moyens et ses effectifs pour permettre de répondre à l’ambition maritime de la France.

Vos nouvelles prérogatives vous amène-t-elle à sortir du cadre du préfet maritime de l’urgence et de la gestion de crise?

Absolument, le décret de 2004 est explicite, le préfet maritime peut à présent réellement s’impliquer en amont des projets maritimes et littoraux. C’est essentiel par exemple au niveau environnemental. C’est un domaine dans lequel nous intervenons de plus en plus et les mesures prises en Méditerranée en sont un exemple. Dans sa partie occidentale, 60 à 70% de la pollution proviennent de la terre, nous devons continuer à lutter contre les pollueurs en mer mais également ouvrir des couloirs de communication avec les autorités terrestres. L’espace maritime est indissociable du littoral et celui-ci peut aller très loin dans les terres. Nous avons donc pris l’habitude de consulter nos collègues, comme par exemple le Diren de façade. De la même manière les préfets maritimes sont impliqués dans les conseils d’administration des parcs marins ou dans les débats sur la loi littoral. Nous ne pouvons rester éloignés de cette problématique cruciale du développement du littoral.

La Méditerranée est une mer fermée, avec un trafic intense. Vous avez dû être confronté à de nombreux problèmes de pollution ?

En effet, c’est une préoccupation permanente. La Méditerranée, contrairement aux « rails » du Nord voit une équidensité du trafic maritime, dû à la présence d’un grand nombre de ports. Nous voyons passer 30% du trafic pétrolier mondial. En conséquence, nous avons développé plusieurs types d’action. D’abord en amont, nous avons mené des exercice antipollution. Le dernier, baptisé Pollux, en mai 2006, a permis de s’assurer de la bonne coordination des moyens en cas d’accident. Il a également été l’occasion de travailler avec nos voisins espagnols et italiens, mais aussi du Sud. Nous veillons particulièrement à impliquer nos voisins du Maghreb, qui s’éveillent à la problématique de pollution maritime et qui seraient des partenaires indispensables en cas d’accident. En partenariat avec l’Italie, nous avons également mis en place une surveillance particulière des abords de la Corse. Après avoir restreint le trafic dans la zone des bouches de Bonifacio, nous nous relayons pour surveiller le canal de Corse.

Le tribunal de Marseille est compétent pour traiter les infractions de rejets illicites en mer. Traite-t-il autant de dossiers que son homologue brestois ?

Il y a actuellement 25 dossiers en cours. La coopération entre mes services et le parquet de Marseille est exemplaire. Le statut de ZPE (zone de protection écologique) de la Méditerranée permet d’établir des flagrants délits de rejets illicites. À l’heure actuelle, nous ne disposons pas de moyens suffisants pour toujours répondre aux exigences de preuves de la justice. Nous n’avons qu’un seul avion Polmar. Même si des avions de la Marine nationale sont équipés de matériel de prise de vue, cela ne suffit pas toujours. Le Cross La Garde expériemente actuellement un système de repérage par satellite MARCOSAT. Mais il reste encore le problème de l’identification.

La fréquentation intense et hétéroclite des eaux et rivages méditerranéens posent-ils des contraintes particulières ?

La Méditerranée voit cohabiter un grand nombre d’usagers : navires marchands, pêche et, surtout en saison, plaisanciers, baigneurs, plongeurs. Il faut veiller à la sécurité de tous et pour cela il y a un pivot : le Cross La Garde secondé du sous Cross Corse. Celui-ci peut déclencher tous les moyens nécessaires maritimes, civils ou militaires, ou terrestres (sécurité civile, CRS ou même particuliers) pour le sauvetage. Coté moyens, nous avons vu l’arrivée en 2005 de l’Abeille Flandre à Toulon qui nous apporte sa puissance. Nous pouvons également compter sur le dévouement de la SNSM, qui se porte souvent au secours des nombreux plaisanciers amateurs, qui prennent la mer sans précaution. Nous menons aussi des opérations de prévention auprès des touristes et surtout des apnéistes, dans les rangs desquels il y a encore malheureusement beaucoup d’accidents.

La présence d’un grand port de commerce comme celui de Marseille a-t-il des implications particulières en matière d’action de l’Etat en mer ?

Le port de Marseille est le premier port méditerranéen. C’est un véritable poumon économique pour la région et je me réjouis de le voir évoluer. Notre coopération avec le service trafic maritime du Port autonome est fructueuse ce qui est indispensable, compte-tenu de l’intensité du trafic et du tonnage qui y transite. Des accidents récents comme l’abordage dans les passes du Tlemcen récemment sont là pour nous le rappeler. Mais la présence du port de Marseille est également bénéfique pour l’administration de la mer qui peut dialoguer de près avec le secteur privé, et particulièrement le dynamique milieu armatorial local. J’apprécie cette proximité et cette collaboration, indispensable à une politique maritime efficace.

Le 11 septembre 2001 a ouvert l’ère de la sûreté maritime, comment se traduit-elle dans votre zone, au carrefour des routes maritimes?

La sûreté est une priorité qui a pris de l’ampleur. En effet, la mer peut être une barrière mais aussi une voie d’accès. Nos préoccupations sont multiformes : terrorisme, immigration, trafics de drogue. Pour lutter contre eux, nous travaillons beaucoup en amont et mettons l’accent sur la coopération internationale ; des pays comme l’Algérie sont actuellement impliqués dans des concertations. Chaque mois, une commission spécialisée, qui comporte des fonctionnaires civils comme la police aux airs et frontières et des militaires, se réunit pour apprendre à travailler ensemble sur ces dossiers. En Méditerranée, nos moyens ont été augmentés et nous tendons à une connaissance exhaustive sur ce qui se passe en mer. En cas d’évenements nous pouvons renforcer rapidement nos capacité d’action. L’affaire du Pascal Paoli a été un cas de figure intéressant. Le détournement du ferry pouvait s’apparenter à un acte de piraterie, même si évidemment il s’agissait d’un élément d’un conflit social. Alors que nous pouvions craindre des conflits de compétence avec, par exemple, les préfets terrestres, tout a bien fonctionné. Signe que tout passe par la connaissance mutuelle.

Propos recueillis par Caroline Britz pour "Le Marin" du 28 juillet 2006.
Alabordache
28 / 09 / 2005
Sujet : Intervention militaire sur le "Pascal-Paoli" de la SNCM


Le "Pascal-Paoli" a été détourné la mardi 27 septembre en fin de matinée par des "pirates" selon le terme juridique consacré : le Syndicat des Travailleurs Corses (STC).

Le navire a appareillé de Marseille et s'est rendu en soirée de mardi devant Bastia. Par peur des poursuites judiciaires, le navire n'a pas accosté.

Ce mercredi 28 septembre, vers 06h30, Alain Mosconi, le leader du STC qui est embarqué sur le navire, a reçu un coup de fil du préfet de région lui disant de se rendre sur la frégate furtive Surcouf, le bâtiment qui l'escortait depuis mardi soir. M. Mosconi a refusé et les marins se sont préparés à une intervention. M. Mosconi leur a dit de ne pas résister.

Le "Pascal-Paoli" a donc été investi mercredi matin à 08h30 par un commando d’une dizaine d’hommes du GIGN (Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale) à l’aide de cinq hélicoptères Puma de l'armée de Terre. Les membres du GIGN, vêtus de noir et encagoulés, sont alors descendus en rappel sur le pont supérieur du navire. Les représentants de l’armée ont pris en 10 minutes le contrôle du navire : Quand les commandos sont arrivés, les marins, environ 60, ont tous été menottés puis embarqués à l’intérieur du navire. L’intervention s’est passée calmement. Les marins étaient très en colère mais résignés.

Dès la fin de l'opération, le navire est reparti en direction de l’arsenal de Toulon escorté par trois bâtiments de la Marine nationale (les frégates Courbet et Surcouf et l’aviso Enseigne de Vaisseau Jacoubet). « L’opération s’est déroulée sans incident, a déclaré la gendarmerie. Des inspecteurs de la police judiciaire, montés à bord, ont signifié des gardes à vue aux auteurs du coup de force. »

Le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy a félicité le GIGN, qui a donné l’assaut au Pascal Paoli. Cette assaut a été ordonné par le Premier ministre, Dominique de Villepin.

Le capitaine de corvette Emmanuel Dinh, officier de communication de la préfecture maritime de méditerannée a déclaré : "C’est une opération conduite sous l’autorité du préfet maritime de Méditerranée, le vice-amiral d’escadre Jean Marie van Huffel, avec le GIGN".

L'arsenal de Toulon est devenu un fort retranché en vue de l'arrivée vers 20h00 du "Pascal Paoli". Les forces de police, la gendarmerie maritime, la base navale, le groupe des fusiliers commando de Toulon sont mobilisé pour accroître la sécurité de l'ensemble de la base navale qui est une zone protégée.
Alabordache
28 / 09 / 2005
Sujet : SNCM : le "Pascal-Paoli" en attente devant Bastia
Un millier de personnes dont des manifestants, des sympathisants et des curieux se trouvaient mardi soir 27 septembre 2005 sur le port de commerce de Bastia où le cargo "Pascal-Paoli", détourné par des syndicalistes de STC, était désormais en vu. Le navire était stoppé.

Des unités de gendarmes mobiles étaient également présentes. Peu après 23h, le "Pascal-Paoli", un cargo mixte de la SNCM détourné mardi midi à Marseille par le Syndicat des travailleurs corses (STC), est arrivé au large du port de Bastia, mais s'est mis à l'arrêt. Il était visible depuis le quai.

Les occupants du cargo détourné n'avaient pas l'intention d'accoster durant la nuit, a déclaré Patrick Antonetti, délégué STC de l'agence bastiaise de la SNCM, présent sur la jetée. Peu avant minuit, le cargo s'est de nouveau mis en marche, mais sans se rapprocher du port.
Alabordache
27 / 09 / 2005
Sujet : SNCM: la Marine nationale suit le "Pascal-Paoli"
Le gouvernement a confirmé hier, lundi 26 septembre 2005, la vente totale de la Société Nationale Corse Méditerranée (SNCM) pour une valeur de 35 millions d’euros à la société franco américaine « Butler Capital Partners » (plus une recapitalisation de l'Etat de 113 millions d'euros). La reprise par Butler devrait se traduire par un plan social entraînant 350 à 400 suppressions d'emplois sur les 2.400 que compte la compagnie. Une partie des marins (ceux du Syndicat des travailleurs corses), en grève depuis une semaine, ont décidé ce mardi 27 septembre 2005 en fin de matinée de prendre en otage le commandant et les officiers de l’un des navires de la compagnie : le « Pascal-Paoli ».

La cinquantaine de grévistes ont obligé le commandant à appareiller de Marseille. Malgré la présence de remorqueurs pour empêcher ce départ, les marins grévistes du Syndicat des travailleurs corses (STC) ont réussit à prendre la mer, en direction probablement de Bastia.

M. Mosconi, secrétaire général du STC a expliqué que le syndicat avait « demandé à la direction de la SNCM de pouvoir appareiller le Pascal-Paoli pour que les remorques (à son bord) soient rapatriées. Nous en aurions assuré le service. La direction nous l'a refusé ».
Moins d'une heure après ces propos, le syndicat, qui s'estime « contraint à la lutte », a décidé de prendre en otage le navire, amarré dans la zone nord des bassins de Marseille, à l'écart des autres bateaux de la SNCM.

Le parquet de Marseille a ouvert une procédure pour « détournement de navire ». L'enquête a été confiée à la gendarmerie maritime. La Préfecture Maritime de Méditerranée à Toulon (PREMAR MED) a déclaré que « des membres de l'équipage sont à bord, des moyens de la Marine nationale sont mobilisés. Des mesures ont été prises pour signifier aux intéressés qu'ils s'exposaient à l'article 224-6 sur les détournements de navire, passibles de 20 ans de réclusion criminelle ».

La Marine nationale est en mesure de stopper une telle prise d’otage : pistage du navire par moyens ariens et maritime, assaut par les commandos spécialement entraînés à ce genre d’intervention dans le cadre des mesures anti-terrorisme. Cette procédure d’arraisonnement avait été utilisée, entre autre, contre le navire « Winner » qui transportait de la drogue. Sur ordre du Premier Ministre, un bâtiment de la Marine nationale avait du ouvrir le feu afin de stopper le navire avant l’intervention de commandos marine.

Le capitaine de corvette Emmanuel Dihn, chargé des relations avec la presse à la préfecture maritime de Toulon a déclaré que la Marine nationale "a mobilisé des moyens pour suivre l'évolution de la situation". Le dossier du detournement du "Pascal-Paoli" est suivi par le préfet de région maritime à Toulon en relation directe avec le Premier ministre
Alabordache
27 / 09 / 2005
Sujet : Prise d’otages par des grévistes de la SNCM
Le gouvernement a confirmé hier, lundi 26 septembre 2005, la vente totale de la Société Nationale Corse Méditerranée (SNCM) pour une valeur de 35 millions d’euros à la société franco américaine « Butler Capital Partners » (plus une recapitalisation de l'Etat de 113 millions d'euros). La reprise par Butler devrait se traduire par un plan social entraînant 350 à 400 suppressions d'emplois sur les 2.400 que compte la compagnie. Une partie des marins (ceux du Syndicat des travailleurs corses), en grève depuis une semaine, ont décidé ce mardi 27 septembre 2005 en fin de matinée de prendre en otage le commandant et les officiers de l’un des navires de la compagnie : le « Pascal-Paoli ».

La cinquantaine de grévistes ont obligé le commandant à appareiller de Marseille. Malgré la présence de remorqueurs pour empêcher ce départ, les marins grévistes du Syndicat des travailleurs corses (STC) ont réussit à prendre la mer, en direction probablement de Bastia.

M. Mosconi, secrétaire général du STC a expliqué que le syndicat avait « demandé à la direction de la SNCM de pouvoir appareiller le Pascal-Paoli pour que les remorques (à son bord) soient rapatriées. Nous en aurions assuré le service. La direction nous l'a refusé ».
Moins d'une heure après ces propos, le syndicat, qui s'estime « contraint à la lutte », a décidé de prendre en otage le navire, amarré dans la zone nord des bassins de Marseille, à l'écart des autres bateaux de la SNCM.

Le parquet de Marseille a ouvert une procédure pour « détournement de navire ». L'enquête a été confiée à la gendarmerie maritime. La Préfecture Maritime de Méditerranée à Toulon (PREMAR MED) a déclaré que « des membres de l'équipage sont à bord, des moyens de la Marine nationale sont mobilisés. Des mesures ont été prises pour signifier aux intéressés qu'ils s'exposaient à l'article 224-6 sur les détournements de navire, passibles de 20 ans de réclusion criminelle ».

La Marine nationale est en mesure de stopper une telle prise d’otage : pistage du navire par moyens ariens et maritime, assaut par les commandos spécialement entraînés à ce genre d’intervention dans le cadre des mesures anti-terrorisme. Cette procédure d’arraisonnement avait été utilisée, entre autre, contre le navire « Winner » qui transportait de la drogue. Sur ordre du Premier Ministre, un bâtiment de la Marine nationale avait du ouvrir le feu afin de stopper le navire avant l’intervention de commandos marine.
Alabordache
10 / 09 / 2005
Sujet : Le scandale des Taxis de Toulon


Depuis le 7 juillet 2005, le plan Vigipirate est monté à son niveau rouge (3).
Les différents niveaux sont les suivants :
Niveau jaune (1) : pas de menace
Niveau orange (2) : menace possible
Niveau rouge (3) : menace probable
Niveau Ă©carlate (4) : menace certaine.

L'une des mesures du niveau rouge consiste à interdire l'accès aux arsenaux de la Marine nationale aux Taxis. Cette mesure, appliquée depuis juillet 2005 vient d'être levé par la préfecture maritime de méditerranée. En effet, les conducteurs de Taxi se plaignaient d'une baisse de 25% de leurs revenus. Dans un premier temps, la préfecture avait annoncé que la décision de laisser entrer les taxis toulonnais n'était pas de son ressort puisque l'interdiction venait de Paris. Mais dès le lendemain d'un article dans le journal local, l'accès était de nouveau autorisé à condition de fouiller systématiquement les coffres et l'intérieur des taxis.

Jusque là, pas de scandale majeur. Ce qui est difficile à expliquer, c'est le taux de rémunération des taxis : comment peut-on faire 25% de son chiffre d'affaire avec les jeunes marins, qui sont les seuls personnes n'ayant pas de voiture et ayant besoin de se rendre à l'arsenal en Taxi ?

La réponse est simple : les taxi toulonnais n'utilisent pas l'horomètre pour facturer les courses vers l'arsenal mais demandent un prix fixe de 12 €, pour une distance gare/arsenal de 1.2km ! Et si un client refuse et demande l'horomètre, le conducteur de taxi refuse de le conduire !

La seule question qui se pose : la Marine connaissait elle ce trafic avant de rouvrir ses portes aux taxis ?
Le figaro - alabordache
18 / 08 / 2005
Sujet : Polémique sur le renflouement du Land's End
Les opérations de pompage du gazole contenu dans les cuves du yacht britannique qui a coulé près des côtes du golfe de Sagone (Corse-du-Sud) se sont achevées mercredi soir et tout risque de pollution est désormais écarté, a indiqué la préfecture maritime de Méditerranée, à Toulon.

Les opérations de pompage des cuves du Land's End ont débuté hier, cinq jours après son naufrage. Le yacht de 49 mètres, qui a coulé sous la pression d'une forte houle, s'était d'abord échoué, le 9 août dernier, sur un récif pourtant signalé, à deux kilomètres de la plage du Liamone.

Hier, dans une opération conjointe, la société bastiaise TMI, spécialisée dans les travaux maritimes, et la Marine nationale procédaient à l'installation du matériel pour permettre le pompage des cuves du yacht dont la partie supérieure restait visible à moins de deux mètres de la surface. «Cette opération se déroule juste au-dessus d'un récif et nous disposons d'une marge de manoeuvre réduite, dit Emmanuel Dihn, officier de communication à la préfecture maritime de Toulon, notamment en raison de la structure du bateau fragilisé par la houle et dont la position sous l'eau reste aujourd'hui instable.» La procédure consiste à pomper le gazole léger dans les cuves du yacht vers les barges intermédiaires de la société «TMI» située au-dessus du récif, puis de refouler ce carburant vers l'Ailette. Hier, ce bâtiment de soutien, d'assistance et de dépollution affrété par la Marine nationale, accompagné par le patrouilleur Arago étaient sur place. Le bâtiment de soutien Chevreuil, qui avait procédé en début de semaine à la récupération de nombreux débris flottant sur une nappe d'huile et de gazole, était resté à leur côté.

Un «avis urgent aux navigateurs» (Avurnav) a été émis tandis que la navigation et le mouillage des engins de toute nature, la baignade et la plongée sous-marine restaient interdites dans une zone de 200 mètres autour de l'épave depuis le 10 août dernier.

Par ailleurs, un collectif de socioprofessionnels de la mer et du tourisme s'est constitué pour dénoncer la lenteur des opérations de renflouement du Land's End. Hier matin et pour la deuxième journée consécutive, ils étaient une centaine à manifester sur le pont du Liamone en filtrant les véhicules pour dénoncer la mauvaise gestion de ce naufrage.

Le collectif déplore le manque d'information de la part des autorités. Les commerçants réclament que la Collectivité territoriale de Corse sorte de son silence pour lancer une étude, afin de combler un vide juridique lié à la pollution engendrée par le naufrage du navire.

Dans les jours à venir, un nouvel appel d'offre de travaux maritimes devrait être lancé pour enlever l'épave.
Alabordache
15 / 08 / 2005
Sujet : La Météo repousse les opérations de pompage à mercredi
Le pompage des cuves de gazole du yacht qui a coulé vendredi près des côtes du golfe de Sagone (Corse-du-Sud) devrait débuter mercredi, si la météo le permet, a-t-on appris lundi 15 août 2005 auprès de la préfecture maritime de Toulon.

"La houle ne permet pas un démarrage immédiat des opérations. Au vu des prévisions météo, le matériel nécessaire pourrait être installé mardi et le pompage en lui-même débuter a priori mercredi", a indiqué un porte-parole de la préfecture maritime à Sagone.

Les cuves du Land's End, qui s'était échoué mardi, contiennent environ 70 m3 de gazole. "Mais aucune fuite n'a été constatée" et seule "une légère irisation", liée à des résidus de gazole légers et ne touchant pas les côtes, a été relevée, précise la préfecture maritime.

C'est la société bastiaise TMI qui devrait procéder au pompage du gazole, qui sera transféré sur le bâtiment de soutien et de dépollution de la marine nationale, l'Ailette.

Le Land's End a coulé vendredi sous l'effet de la houle, et son capitaine, un Britannique, a été mis en examen notamment pour mise en danger de la vie d'autrui.

La partie supérieure du bateau se trouve à 1,50 m au-dessous de la surface des eaux. Les fonds marins se situent entre 5 et 20 mètres dans cette zone.

Le bateau s'était échoué après avoir heurté un récif à deux kilomètres de la plage de Sagone (30 km au nord d'Ajaccio). Les vingt-cinq personnes à bord - 13 Portugais en croisière et 12 membres d'équipage, principalement philippins - avaient été évacués sains et saufs.

Ce bateau de croisière de 400 tonne, long de 49 mètres, appartient à la société britannique Adderstone. Son armateur est la société Camper Nicholson International, dont le siège social est à Monaco. Il est immatriculé aux àŽles Vierges et bat pavillon britannique.
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