Hopital d’instruction des Armées Clermont-Tonnerre
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Alabordache09 / 08 / 2005Sujet : Pharmacienne et infirmière à l'hôpital militaire français de Plana
Les militaires pharmacienne Géraldine Grangier et infirmière Magalie Morice, de l'hôpital Clermont-Tonnerre à Brest, sont actuellement au Kosovo. Elles y assument, pour quelques jours encore, une mission au Groupe médico-chirurgical français de Plana. Un hôpital qui soigne les militaires internationaux, mais aussi les Kosovars. Rencontre.
L'infirmière militaire Magalie Morice, retrouvera la Bretagne dès demain : « Je connais bien le Kosovo. C'est mon troisième séjour depuis 2000. Les problèmes de santé sont toujours les mêmes. Les militaires ont des maladies et des bobos rarement graves, et les Kosovars ont des pathologies très souvent faciles à soigner. Rien de particulier. C'est comme en France. » Seule, l'ambiance générale est différente : « En opération extérieure, on ne quitte jamais le groupe médical. On vit en autarcie pendant quatre mois. » Donc, tout dépend du patron : « Ici, le colonel chirurgien Cathelin est extraordinaire. Il crée une excellente atmosphère. Il m'a même permis de m'intégrer dans des équipes de patrouilles ou d'entraînements au tir. Ce que je n'avais pas pu faire auparavant. » L'infirmière a toujours voulu être militaire : « Dans ma famille, il y en a beaucoup : des gendarmes et des marins. J'aime la droiture et la rigueur de l'armée. Et j'adore soigner les gens. » Une double vocation, en quelque sorte.
Trois mois de stock
Son amie de mission au Kosovo, la pharmacienne militaire Géraldine Grangier, attendra une semaine pour retrouver l'hôpital Clermont-Tonnerre à Brest : « Si j'ai choisi d'exercer mon métier dans l'armée, c'est pour pouvoir bouger. J'adore ça ! J'étais déjà ici, en 2004. Et, avant, je suis restée deux ans à Djibouti. » La pharmacienne vérifie ses médicaments : « Ici, en plus des trois mois de stock habituels, j'ai un mois supplémentaire, pour l'urgence. » Pour le cas où aucun avion ne serait disponible pour acheminer le réapprovisionnement. Et si elle se trompait dans ses prévisions ? Géraldine se fige : « Mon successeur serait en rupture de stock. Les médecins seraient furieux, et, moi, je serais très malheureuse. » Pour l'heure, il n'en est pas question. La pharmacienne Géraldine Grangier termine sa mission sereinement. Elle sera de retour à Brest le 17 août. Avant d'être volontaire pour un nouveau départ : l'hôpital Clermont-tonnerre doit assurer le poste de pharmacien en Côte-d'Ivoire, en 2006. La militaire Géraldine Grangier est déjà candidate.