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Actualité Historique Arsenal - Unites - cecmed
CECMED
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Actualité CECMED
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02 / 12 / 2008
Sujet : Avec les forces navales de l'ONU au Liban 15


Les Israéliens veillent et la FINUL veille les mouvements israéliens.

En dehors de la surveillance maritime et terrestre, les forces de la FINUL assurent également une veille aérienne, notamment de l'activité israélienne. Après le cessez- le feu d'août 2006, l'Etat hébreux maintient une surveillance étroite du territoire libanais, où il redoute, malgré la présence des casques bleus, un réarmement du Hezbollah. Il faut dire que le revers militaire de l'été 2006 a été vécu comme un traumatisme en Israël, dont le nord du territoire a été largement la cible des roquettes du Hezbollah, à l'origine de la mort de nombreux civils. Fidèle à sa tradition de pouvoir se défendre en toute autonomie, Tel Aviv maintient donc, en parallèle de la FINUL, sa propre surveillance.
Des avions de surveillance et des drones sont donc envoyés, chaque jour, surveiller les positions présumées du mouvement libanais. Afin de suivre ces mouvements aériens et de reporter, au secrétariat général des Nations Unies, les violations de l'espace aérien libanais, des moyens de détection sont utilisés au sud-Liban. Ainsi, l'armée de Terre a déployé une station radar à Dayr Kifa (utilisée avec les batteries Mistral) et deux radars de trajectographie Cobra sur des pitons rocheux, près d'At-Tiri (destinés à suivre d'éventuels tirs de roquettes et d'en déterminer le point de départ). Ces moyens restent néanmoins limités en portée, d'autant que le liban est un pays montagneux.

D'où la complémentarité entre les équipements terrestres et maritimes, les puissants radars embarqués sur les navires de la TF 448 étant mis à profit pour détecter les mouvements aériens israéliens. A ce titre, la frégate belge Leopold I et son radar de veille air LW-08, comme le Latouche-Tréville avec son DRBV-15, sont très précieuses. A tour de rôle, une frégate de la FINUL est donc déployée au sud de la zone de MIO pour surveiller l'activité aérienne. Le « V-15 » de la frégate française permet par exemple de suivre des pistes dans un rayon de 50 à 60 nautiques, ce qui donne à la frégate une visibilité jusqu'à Chypre et dans le nord d'Israël. On constate alors que l'activité de la chasse israélienne est intense, avec plusieurs dizaines de mouvements chaque jour. Ces vols sont pour l'essentiel réalisés hors du territoire libanais mais, quotidiennement, au moins un drone ou un avion de reconnaissance viole l'espace aérien. Au Central Opération (CO) du Latouche-Tréville, les écrans radars suivent en ce début de matinée l'évolution d'un drone, qui survole le Liban depuis 7 heures, réalisant des « hippodromes » au dessus de certaines zones, où Tsahal veille.
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02 / 12 / 2008
Sujet : Avec les forces navales de l'ONU au Liban 14
Le réseau sémaphorique du Liban de nouveau opérationnel.


Un autre volet de la formation porte sur le réseau sémaphorique libanais, qui s'inspire du dispositif mis en oeuvre sur l'ensemble du littoral français. Aujourd'hui, les sémaphores sont considérés comme indispensables à la surveillance des approches maritimes. Grâce à l'Allemagne, les six sémaphores du pays ont été modernisés avec la mise en place de radars, d'ordinateurs et de liaisons. Ce réseau est opérationnel depuis début 2008. Grâce aux radars, couplés au système d'identification automatique AIS, les sémaphores libanais peuvent, jusqu'à une grosse vingtaine de nautiques, suivre le trafic jour et nuit, un système de caméras à vision nocturne ayant été installé. Les veilleurs communiquent avec les navires par VHF et, entre sémaphore, par radio HF. La chaine sémaphorique est également en liaison avec les navires de la TF 448, qui évolue plus loin que la portée des radars côtiers.
A Beyrouth, le sémaphore du port, baptisé Charlie One, sert de centre opérationnel. Armé par trois hommes, dont un officier, Charlie One centralise les informations et peut prendre la décision, en cas de besoin, de faire intervenir une vedette. « Nous avons mené un exercice pour déterminer leur aptitude à contrôler les approches de Beyrouth et nous avons constaté qu'ils avaient de quoi travailler et que cela marchait bien ». Au sémaphore de Beyrouth, le maître Loïc Florent a pu, ainsi, constater que les Libanais s'en sortaient très bien. « C'est très positif. Je m'attendais à une situation un peu catastrophique et à une certaine anarchie dans les communications mais, en fait, ils savent comment faire et ont de l'expérience ».
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02 / 12 / 2008
Sujet : Avec les forces navales de l'ONU au Liban 12


Aider l'armée libanaise à assurer ses missions de souveraineté.

Les forces de maintien de la paix travaillent très étroitement avec l'Etat et, plus particulièrement, avec l'armée libanaise. Cette dernière, bien qu'affichant des effectifs non négligeables, soit plus de 60.000 hommes, manque d'entrainement et dispose d'un matériel souvent vétuste. La marine, avec un effectif de seulement 1100 personnels, n'existe pas en tant que telle. Il s'agit simplement de la composante navale de l'armée, équipée de moyens côtiers limités, jusqu'en 2007, à deux chalands de débarquement d'infanterie et de chars (EDIC) et des petites vedettes. Pour pouvoir mener une surveillance côtière plus efficace, l'Allemagne a transféré au Liban, l'an dernier, la vedette Amchit (ex-Bremen 2) de 35 mètres et la vedette Nakoura (ex-Bremen 9) de 20 mètres. Ces unités, qui devraient être suivies prochainement par une vedette de la Douane française, s'ajoutent aux 9 vedettes de 20 mètres du type Tracker et à une dizaine de petites vedettes rapides de 12 mètres transférées en 2006 et 2007 par les Emirats Arabes Unis.

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02 / 12 / 2008
Sujet : Avec les forces navales de l'ONU au Liban 11


En moyenne, 25 à 30 navires sont interrogés chaque jour, 75% des bateaux escalant au Liban allant à Beyrouth, 19% à Tripoli et 6% à Sidon. Depuis octobre 2006, date du début de l'opération, plus de 19.600 navires ont ainsi été interrogés. Chaque jour, les unités de la FINUL reçoivent la liste des bateaux devant arriver ou quitter les ports libanais. Différents services de renseignement, qui collectent des informations sur les navires, leurs propriétaires et leurs cargaisons, permettent aux bâtiments militaires de mieux orienter leurs recherches. De même, les bateaux en provenance de pays sensibles feront l'objet d'un suivi plus attentif. Toutefois, la TF 448 ne réalise pas, elle-même, les éventuels contrôles. « Si un navire semble suspect, nous l'accompagnons jusqu'à Beyrouth où nous le confions aux Libanais, qui effectuent la visite et le contrôle. Nous ne le faisons pas nous-mêmes car l'idée est que les Libanais se prennent en charge », explique le commandant Martin. Ce système suppose donc la confiance dans les contrôles effectués par l'armée libanaise. Depuis deux ans, sur plus de 19.600 navires interrogés par la FINUL maritime, 182 suspects ont été contrôlés. Mais, selon les Libanais, aucune découverte d'armes n'a été recensée.
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02 / 12 / 2008
Sujet : Avec les forces navales de l'ONU au Liban 8


Un rideau Ă©tanche pour contrĂ´ler le trafic maritime.

Après une sortie sous haute surveillance du port de Beyrouth, le Latouche-Tréville gagne la haute mer, où il sera beaucoup moins vulnérable. En passerelle supérieure, les veilleurs restent néanmoins très vigilants, les marines occidentales redoutant la présence d'engins explosifs improvisés, sortes de mines artisanales se déplaçant au rythme des courants. La détection de ces engins est d'autant plus délicate que la Méditerranée, à cet endroit, ne bénéficie pas, contrairement à l'Europe, d'une politique active en matière de lutte contre la pollution. De nombreux déchets flottent ici et là et un tube cathodique d'une vieille télévision, découvert non loin du bateau, a suscité quelques craintes. C'est pourquoi, afin de ne prendre aucun risque, les objets suspects sont systématiquement détruits.


Intégré à la TF 448 sous la bannière de l'EUROMARFOR et de l'ONU, le Latouche-Tréville va rejoindre son secteur de patrouille. Les navires déployés au large surveillent un espace large de 110 nautiques et profond de 48 nautiques, réparti en trois zones. Ils y exercent une Maritime Interdiction Operation (MIO). « Les bâtiments sont répartis dans les chaque zone, où ils doivent détecter tous les bateaux qui y pénètrent, qu'il s'agisse d'unités de commerce ou de voiliers. Tous les navires passant aux environs des ports de Tripoli, Beyrouth et Sidon sont interrogés. Nous vérifions leur identité ainsi que leur cargaison, l'interrogation étant plus pointue s'ils vont en escale au Liban », explique le capitaine de corvette Patrice Martin. Le dispositif onusien est assez impressionnant. L'amiral français commandant l'opération, depuis le bâtiment de commandement et de ravitaillement Somme, dispose également des frégates Léopold I (Belgique), Psara (Grèce), Yavuz (Turquie), des corvettes Cigala Fulgosi (Italie), Infanta Elena (Espagne), des patrouilleurs Hermelin et Dachs (Allemagne), Kavaloudis (Grèce), , ainsi que du ravitailleur allemand Elbe.

« Trois frégates assurent un premier rideau et, si nous avions trois navires souhaitant forcer ce dispositif, nous avons un second rideau composé de trois patrouilleurs. Cela permet d'avoir un dispositif totalement étanche. Pour y parvenir, il nous faut une dizaine de bâtiments, de manière à en conserver six à la mer pendant les escales des autres », précise le commandant Martin. La FINUL maritime doit, d'ailleurs, faire face actuellement à une réduction de ses moyens, les pays contributeurs ayant du mal à mettre des navires à disposition. De 11 à 12 bâtiments présents en permanence dans la région jusqu'en septembre, les effectifs ont été réduits à 9 ou 10. Les durées d'escales sont donc réduites et le temps en mer plus important.


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02 / 12 / 2008
Sujet : Avec les forces navales de l'ONU au Liban 7


Des règles d'engagement « robustes ».

A la différence d'opérations antérieures de l'ONU, où les casques bleus ne pouvaient agir qu'en état de légitime défense (on se rappelle notamment de l'ex-Yougoslavie), les commandants disposent, sur le théâtre libanais, de règles d'engagement plus « robustes ». Fixées par les Nations Unies avec l'accord des Etats participant, ces règles opérationnelles d'engagement (ROE) permettent aux militaires de la force de maintien de la paix d'utiliser la force, y compris des moyens létaux, contre une intention ou un acte hostile. « L'objectif de la mission reste la désescalade mais les ROE offrent un panel de règles permettant de ne pas subir les évènements, comme cela s'est vu dans le passé », note le capitaine de corvette Patrice Martin, commandant adjoint Opérations du Latouche-Tréville. Dans le cas des deux jets skis du port de Beyrouth, le commandant aurait donc pu décider d'ouvrir le feu si les embarcations n'avaient délibérément pas suivi la consigne, claire, de s'écarter, et avaient poursuivi leur course dans une attaque manifeste du bateau. Dans le cas d'un navire de guerre, notamment, cette latitude est fondamentale. Si l'on suivait en effet le principe de la légitime défense, il faudrait attendre, dans l'absolu, qu'une embarcation suicide explose contre la coque pour que les marins puissent, légalement, se défendre. Evidemment, dans ce cas, il n'y aurait non seulement plus rien à éviter, mais sans doute aussi plus de marins ou de navire à protéger. Ces nouvelles ROE, valables également pour les unités terrestres, étaient d'ailleurs une condition indispensable fixée par la France, en 2006, pour l'engagement de ses troupes au Liban. Il était en effet hors de question, pour Paris, que le seul droit des casques bleus soit de se « faire tirer dessus ».
On notera que ces règles ne sont pas figées. « Les ROE sont très encadrées et étendues à des domaines d'application par un entrainement hebdomadaire qui permet de vérifier si elles sont bien adaptées aux différents cas de figure. S'il y a un problème en fonction du retour d'expérience sur le théâtre, elles sont évolutives ».
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02 / 12 / 2008
Sujet : Avec les forces navales de l'ONU au Liban 4


Une présence trentenaire de l'ONU

C'est dans ce décor qu'évoluent les forces de maintien de la paix, dont le but principal est la désescalade entre belligérants. Au sud-Liban, a été créée une zone tampon, entre la rivière Litanie et la « ligne bleue », frontière reconnue par l'ONU. La FINUL, installée dans cette zone en 1978, a été renforcée il y a deux ans. La France, second contributeur (après l'Italie) de cette force, avec 1300 hommes, a notamment déployé des chars de bataille Leclerc, des canons autotractés de 155 mm AUF1, des stations radars et des batteries sol-air.
Cette composante terrestre (Opération Daman) travaille étroitement avec la force maritime (Opération Impartial Behaviour), l'ensemble étant placé actuellement sous le commandement du général italien Grazziano, qui rend directement compte, à New York, au sous-secrétaire aux opérations de maintien de la paix.

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02 / 12 / 2008
Sujet : Avec les forces navales de l'ONU au Liban 3


La « boue libanaise »

Petit pays montagneux, s'étalant sur moins de 10.500 km², le Liban compte plus de ressortissants à l'étranger que d'habitants sur son propre sol, où ne vivent 3.6 millions personnes, dont près d'1.6 à Beyrouth. Plusieurs communautés cohabitent sur cette terre. On y trouve les Chrétiens maronites, les Musulmans chiites et sunnites, ainsi que les Druzes, groupe religieux dont l'appartenance se transmet familialement. Depuis 1932, aucun recensement n'a été réalisé au Liban, notamment pour des raisons politiques, les Chrétiens ne souhaitant pas voir amoindri leur pouvoir. On estime néanmoins que ces derniers représentent 30% de la population, tout comme les Chiites, la proportion des Sunnites étant estimée à 20% et celle des Druzes à 4%. De manière assez étonnante, chaque communauté ne se concentre pas dans un secteur géographique, mais se répartit le plus souvent un peu partout sur le territoire. Ainsi, dans la plaine de la Bekaa, fief du Hezbollah (Chiites), on trouve de nombreux villages chrétiens. Cette cohabitation ne signifie pas, pour autant, que les tensions communautaires n'existent pas, bien au contraire.

En 1943, à la fin de la présence française, un pacte entre les différentes communautés aboutit au partage du pouvoir, avec un président chrétien, un premier ministre sunnite et un président du parlement chiite. Au-delà des principaux postes de l'Etat, la répartition est également valable à différents degrés de l'administration et dans l'armée, ce qui n'est pas sans créer tensions et frustrations, d'autant que la représentativité de chaque groupe a, depuis 65 ans, significativement évolué. Après une expansion phénoménale dans les années 50 et 60, une guerre civile éclate en 1975, qui durera jusqu'en 1990.
En dehors des clivages internes, les tensions ont été accentuées par un afflux massif de réfugiés palestiniens, chassés de leurs terres suite à la création d'Israël. De 150.000 estimés en 1970, ils seraient aujourd'hui 400.000 et se concentrent dans de vastes camps situés sur le littoral. Le plus grand est celui de Nahr El-Bared, près de Tripoli, suivi par celui de Aïn El-Héloué, à côté de Saïda (Sidon). Ces camps, immenses, sont très mal vus des Libanais et sont régulièrement le théâtre d'affrontements. Disposant d'un statut d'extraterritorialité, ils seraient très convoités par les mouvements djiadistes proches d'Al Quaida, qui chercheraient à y recruter et y disposeraient même de structures d'entrainement.

Le pays doit également composer avec un voisin très pressant, la Syrie, qui l'a occupé entre 1990 et 2005. Soupçonné de poursuivre ses intrigues au Liban, Damas a, d'ailleurs, été présentée comme à l'origine de l'assassinat du premier ministre libanais Rafic Ariri, en 2005. Opposé à la Syrie pro-sunnite, dont il a précipité le retrait, le Hezbollah, de son côté, a vu son pouvoir se renforcer ces dernières années. Créé et financé par l'Iran pour exporter la révolution de 1978, le Hezbollah, considéré en occident comme un mouvement terroriste, n'est pas une simple milice, comme il est souvent présenté. Devenu un véritable parti politique, qui a compté des ministres au gouvernement, le Hezbollah mène une importante activité sociale et caritative très incitative et favorisée par des fonds iraniens, notamment au sud-Liban, ce qui renforce son ancrage dans la population. La guerre de l'été 2006 l'a, en outre, propulsé au rang de « seul rempart » face à une éventuelle invasion d'Israël dans l'esprit de bon nombre de Libanais. Ainsi, il n'est pas rare, aujourd'hui, d'entendre des Chrétiens souhaiter que le mouvement préserve une force militaire capable de repousser l'« envahisseur ».

Le désarmement du Hezbollah doit, pourtant, être mené à bien par l'armée libanaise et a été réclamé par les Nations Unies. Il s'agit là de l'un des grands paradoxes du moment : Les engagements d'un Etat au pouvoir et aux capacités limités, fondé sur un équilibre communautaire délicat, face aux sentiments très contrastés de la population, inquiète d'une nouvelle offensive israélienne. Ajoutez aux intérêts communautaires les intérêts particuliers de certains dignitaires et une corruption assez marquée, vous obtiendrez un contexte politique extrêmement complexe aux alliances évolutives. Car, au Liban, les alliances d'aujourd'hui ne sont pas celles de demain. C'est ce que, sur place, on appelle la « boue libanaise », contexte très difficile à appréhender, d'autant qu'il faut y adjoindre la problématique du voisinage avec Israël et l'interventionnisme des puissances étrangères : Syrie, Iran, Arabie Saoudite, Etats-Unis et France pour ne citer que les principaux, certains n'hésitant pas à instrumentaliser le Liban à leur profit.


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02 / 12 / 2008
Sujet : Avec les forces navales de l'ONU au Liban 2


Beyrouth en pleine résurrection

Vue de France, la situation au Liban reste marquée par les images de 2006. Suite à l'enlèvement de deux soldats israéliens par le Hezbollah, Tsahal déclenche le 12 juillet une opération de représailles contre la « milice » libanaise. Extrêmement violente, l'offensive fait, côté libanais, plus d'un millier de morts chez les civils et entre 700.000 et un million de déplacés. Pas moins de 15.000 logements sont détruits et 130.000 autres endommagés, sans oublier les infrastructures, durement éprouvées par les bombardements israéliens. Ainsi 73 ponts sont pulvérisés, sans parler des dégâts occasionnés dans les ports. On se souvient, évidemment, de l'exode massif des réfugiés et de la fuite des ressortissants, embarqués par milliers sur les navires militaires européens affluant à Beyrouth. L'image des hangars du bâtiment de projection et de commandement Mistral, remplis de centaines de lits de camp, restera à ce titre symbolique.

Malheureusement, plus de deux ans après le conflit, le Liban est encore vu, par beaucoup, comme une terre brûlée. La réalité est pourtant différente. Habitués aux destructions, les Libanais ont très vite décidé de rebâtir leur pays. Aidée par la manne financière d'une puissante diaspora et par les investissements étrangers, notamment en provenance d'Arabie Saoudite, Beyrouth est aujourd'hui en pleine résurrection. Rues rénovées, nouveaux immeubles... Progressivement, les stigmates de la guerre sont effacés, au point qu'il parait difficile désormais, dans le centre ville, d'imaginer l'ampleur des destructions de l'été 2006. Ici et là certains bâtiments restent bien criblés d'impacts mais leur nombre se raréfie aussi sûrement qu'une intense activité fait bouillonner les grandes artères de la capitale. Place financière historique au Proche-Orient, Beyrouth a vu rouvrir en son coeur ses boutiques de luxe et les rues du centre sont encombrées d'un nombre incroyable de berlines et autres voitures de luxe, un concessionnaire Ferrari s'étant installé non loin du quartier très branché de Gemmayzeh. Haut lieu de la vie nocturne beyrouthine, cette partie de la capitale accueille une armada de bars, discothèques et restaurants branchés qui feraient le bonheur des « oiseaux de nuit » parisiens. Mais, Gemmayzeh et son étalement de richesses ne sont qu'une réalité du Liban. D'autres quartiers de Beyrouth sont beaucoup plus pauvres. Quant au reste du Liban, il est à l'image du pays et de ses habitants, fait de différences, de contrastes et de complexité.

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02 / 12 / 2008
Sujet : Reportage : Avec les forces navales de l'ONU au Liban 1


Nous vous embarquons aujourd'hui sur la Somme et le Latouche-Tréville, deux bâtiments de la Marine nationale qui achèvent plusieurs mois de déploiement devant les côtes libanaises. En naviguant avec la « FINUL maritime », Mer et Marine a voulu en savoir plus sur la mission de ces navires, au coeur de l'une des zones de crise les plus complexes du monde.

Depuis le conflit entre Israël et le Hezbollah, à l'été 2006, l'ONU a renforcé les moyens de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), déployée dans le pays après le déclenchement de la guerre civile, en 1975. Aux éléments terrestres, positionnés au sud-Liban, s'est ajoutée depuis le 15 octobre 2006 une force navale, premier dispositif du genre activé par les Nations Unies depuis la guerre de Corée, au début des années 50. Forte d'une dizaine de bâtiments, la Task Force 448, dont le commandement a été confié à l'EUROMARFOR, agit conformément aux résolutions 1701, 1773 et 1832 du Conseil de sécurité de l'ONU.

Son mandat consiste à contrôler les flux maritimes, à veiller à ce qu'aucune livraison illégale d'armes ne parvienne par mer sur le sol libanais, à fournir une capacité d'évacuation de ressortissants et à former la marine libanaise pour qu'elle puisse, à terme, assurer toutes ses missions de souveraineté. La France assure depuis le mois de septembre le commandement de cette force et dispose sur zone de deux navires, le bâtiment de commandement et de ravitaillement Somme et la frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville (qui seront relevés dans quelques jours par les De Grasse et Germinal). Avant de nous attacher à détailler cette mission, nous vous proposons un petit aperçu du contexte politique et historique libanais, panorama fondamental pour comprendre cette région très complexe.

Alabordache
28 / 07 / 2005
Sujet : Le Préfet Maritime reçoit le Ministre des Transports
Le ministre des transports, Dominique Perben, sera présent à Cannes demain, vendredi 29 juillet. Il sera accueilli par le préfet maritime dans le cadre de la campagne 2005 de sécurité des loisirs nautiques. Cette journée cannoise se déroulera en présence des principaux acteurs de l’action de l’Etat en mer : Marine nationale, affaires maritimes, douanes, gendarmerie maritime et gendarmerie nationale, moyens mis en Ĺ“uvre et coordonnés par le préfet maritime de la Méditerranée, le vice-amiral d’escadre Jean-Marie Van Huffel. L’action de l’Etat en mer sera présentée au ministre à 11h15 au Port Canto, suivie d’une visite des moyens nautiques et de leurs équipages. Des opérations de contrôle auprès des plaisanciers sont également prévues.

Comme chaque année, à l’initiative des services de l’Etat, cette campagne d’information est menée à l’intention des nombreux touristes et plaisanciers du littoral. Elle est relayée et coordonnée par les préfets maritimes qui l’adaptent aux spécificités régionales. En Méditerranée, deux opérations de ce type sont menées lors de la période estivale. La première a eu lieu le 5 juillet à Port Camargue dans le Gard. Cette année, un accent particulier porte sur les règles de sécurité à bord des bateaux de plaisance. La nouvelle réglementation, adoptée en janvier 2005, privilégie la responsabilisation de chacun. Ces règles doivent être connues et appliquées par tous les plaisanciers, confirmés ou occasionnels.
Année : (champs indispensable,sur 4 chiffres)
Mois : (sur 2 chiffres)
Jour : (sur 2 chiffres)
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