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La Marine nationale en Photo :
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Déplacement : SupprimerModifier
770t
Longueur : SupprimerModifier
80m
Largeur : SupprimerModifier
13m
Tirant d'eau : SupprimerModifier
3m
Numéro de coque : SupprimerModifier
L9031
Date admission au service actif : SupprimerModifier
24/10/1974
Date mise sur cale : SupprimerModifier
01/02/1973
Date lancement : SupprimerModifier
17/11/1973
Nombre d'officiers : SupprimerModifier
3
Nombre d'officiers mariniers : SupprimerModifier
15
Nombre de quartier-maîtres et matelots : SupprimerModifier
26
Propulsion : SupprimerModifier
2 diesel SACM Wärtsilä UD 33 V12 M4 de 1800cv 2 hélices à 3 pales orientables et à pas variable
Energie : SupprimerModifier
360 kW (2 DA x 180 kW)
Système de combat : SupprimerModifier
2 affûts de 40 mm anti-aérien 2 mitrailleuses de 12,7mm Les mortiers de 81 mm ont été débarqués à l'IPER 2000. 2x7,62mm
Port base : SupprimerModifier
TOULON
Mission : SupprimerModifier
Les missions des BATRAL Conçu pour le transport et le débarquement d'une compagnie d'infanterie motorisée, sa structure à fond plat lui permet de se poser sur une plage ou un slip où il peut alors débarquer véhicules et passagers par une porte d'étrave. Grace à ces infrastructures et ses moyens de manutention, plus de 400 tonnes de matériel de tout type peuvent être aisément transbordées sur le pont et dans le hangar, à partir d'un quai ou d'une plage. Deux embarcations à fond plat permettent également, chacune, de débarquer 50 hommes ou un véhicule léger. Une plate-forme permet l'appontage d'hélicoptères légers et le transfert de charges à partir d'hélicoptères de tous types. Les capacités de stockage, de logement et de manutention, leur grande autonomie font des BATRAL des unités adaptées à de nombreux types de missions : * Transport d'une compagnie avec armes, équipements et véhicules ; * transport de matériel divers, en vrac ou en emballages conditionnés ; * patrouilles de longues durées (15 jours) en haute mer et surveillance de la ZEE ; * liaisons sans escale entre deux territoires, ou points d'appui français d'une même zone ; * auto-défense sommaire contre adversaires terrestres ou de surface ; * représentation dans les territoires, départements ou point d'appui français à l'étranger. Les BATRAL, de plus sont particulièrement adaptés au support d'opérations spéciales et possèdent d'importantes capacités de soutien humanitaire.
Distance franchissable : SupprimerModifier
4500 nautiques à 13 noeuds
Vitesse maximale : SupprimerModifier
16nd
Historique : SupprimerModifier
L'histoire du Batral Francis Garnier (1973-1981) 1973-74 Deuxième d'une série de cinq bâtiments, le BAtiment de TRansport Léger (BATRAL) Francis Garnier est mis sur cale à la DCAN Brest en 1973. L'année suivante, le 30 mars 1974, le lieutenant de vaisseau André LE BERRE en prend le commandement. Cette date est aussi celle de l'entrée en armement pour essais. Le premier commandant du Batral s'exprimait en ces termes : "Le Batral est un bâtiment réussi, très bien adapté à ses missions. Ses qualités nautiques et manoeuvrières, sa capacité de transport, sa simplicité de conception et ses conditions d'habitabilité en font un bâtiment très apprécié". L'entrée en armement définitif a lieu le 31 mai, suivi de l'admission au service actif, le 24 octobre. Le 2 décembre, le bâtiment est affecté dans la zone Antilles-Guyane. En décembre également a lieu un voyage présidentiel (ndlr = ???). Les principales activités pendant ce commandement sont une traversée de longue durée, une mission de reconnaissance de beachings en Caraïbes, trois missions de tranports Antilles-Guyane, une opération de maintien de l'ordre à Saint Pierre et Miquelon et à Saint Barthélémy, un exercice franco-hollandais Deux tricolores, quatre exercices avec le RIMA (Régiment d'Infanterie de MArine) de Fort-de-France, 3 missions de présence à l'étranger, et plusieurs transports de jeunes étudiants. 1975-76 Un début d'année qui est marqué par un voyage du ministre des DOM/TOM (mai), suivi par un passage au bassin (août). Le 14 novembre a lieu la prise de commandement du capitaine de corvette MASSENET. Les activités du bâtiment pendant le commandement sont trois missions de transport en Guyane, une mission d'escorte du patrouilleur Trident entre Dakar et Fort-de-France, 3 missions de transport en Guadeloupe au profit des oeuvres sociales de l'armée, une mission de soutien à l'occasion du voyage du Premier Ministre à Saint Martin, une mission au profit du Jules Verne pendant sa traversée de longue durée, 4 exercices avec le 33ème RIMA en Martinique et Guadeloupe, un exercice franco-hollandais Deux tricolores à Curaçao, 7 mission de présence totalisant 23 escales à l'étranger (ndrl : où ?) , 2 missions SAR dont une avec remorquage d'un bâtiment désemparé, 5 missions de soutien aux autorités civiles dans le cadre de l'éruption de la Soufrière. L'activité sera entrecoupées par trois IPER (Indisponibilité Pour Entretien et Réparation) : du 1er mars au 27 mars 1976, du 5 avril au 24 avril 1976, et une troisième du 27 avril au 13 juin 1977. 1977 Le 6 juin, le Francis Garnierchange de commandant. Les activités du bâtiment pendant le commandement sont : 3 missions en Guadeloupe au profit des oeuvres sociales de l'armée, 6 missions de transport en Martinique et en Guadeloupe au profit de l'armée de terre, 5 exercices avec le 33ème RIMA en Martinique et un en Guyane (Maroni), deux escales à l'étranger (où ?), 3 missions de transport au profit des autorités civiles. En juillet - août, le bâtiment est en Indisponibilité Accidentelle suite à une entrée d'eau de mer dans le circuit d'huile de la télécommande du pas d'hélice tribord. En novembre, peu après un exercice interarmées Maroni 77 en Guyane, un très grave incident aura lieu lors d'une mission de surveillance des pêches, qui conduit le Batral a ouvrir le feu sur un bâtiment de pêche en infraction dans la ZEE française. Le 10 décembre a lieu la prise de commandement ducapitaine de corvette THALER. 1978 L'activité du Francis Garnier est tout aussi diverse que l'année précédente : transports au profit des Armées vers la Guyane et la Guadeloupe (janvier et juillet), surveillance des pêche en Guyane, reconnaissance de beachings (mars et avril), recherche d'une vedette OSA (14 mars), mission de représentation avec escales au Mexique et en Colombie (19 mars au 14 avril), exercice d'infiltration de commandos (26 au 29 avril), exercice Emeraude avec des éléments des Forces Armées des Antilles (8 au 13 mai), exercice Deux tricolores avec des fusiliers hollandais des Antilles Néerlandaises (10 au 21 juin). Le Batral est de retour en fin d'année en Métropole et entre en IPER le 4 septembre à Brest. 1979 Alors que se termine l'IPER (30 janvier), le bâtiment reprend la route des Antilles, et ses activités habituelles, dont l'exercice Archipel 79 avec des éléments des Forces Armées aux Antilles (6 au 14 avril), et une mission de représentation avec escale à Haïti (30 avril au 4 mai). Le 30 juin, lecapitaine de frégate Yves LALANNE-BERDOUTICQ prend le commandement du bâtiment. En juillet-août ont lieu des reconnaissances de beachings et entraînements des troupes de Marine, suivie d'un "touch and go" à Castries (Sainte Lucie - 31 juillet de 11h00 à 17h00). En août également a lieu la recherche de trafiquants d'armes, suivie de la participation aux fêtes des Saintes et de Marie-Galante. Les exercices avec les Alouette II de l'armée de l'Air sont fréquents. Commencée le 1er septembre, l'opération de secours à la Dominique, suite au passage du cyclone David, par les militaires français se termine le 13 octobre. Pour le Francis Garnier, qui a parcouru 1500 nautiques entre Fort-de-France, Roseau et Pointe-à-Pitre, le bilan est conséquent. Le Batral a transporté sur le trajet départements antillais - Dominique, dans un sens comme dans l'autre en 12 rotations, 485 hommes des armées de terre, de l'air et de la gendarmerie, il a évacué 6 blessés graves, rapatrié 80 civils et déplacé 12 journalistes. Le fret transporté peut se résumer ainsi : 51 véhicules militaires et de travaux publics, 9 tonnes de carburant et 30 tonnes de matériel divers de l'armée de terre, une Alouette II de l'armée de l'air, 83 scies mécaniques et 53 groupes électrogènes offerts par l'ONU, 130 tonnes de matériaux de construction, 110 m3 de colis de la Croix Rouge, 80 tonnes de vivres, dons de l'ONU et des antilles françaises. Au cours de la mission de secours à la Dominique le 10 novembre, le heurt d'un objet immergé non identifié occasionne la rupture de 3 pales de l'hélice bâbord. Des transports au profit des Armées vers la Guyane et la Guadeloupe (novembre - décembre) concluent cette année bien remplie. 1980 : Le capitaine de corvette Jean-Paul GUITRY, commandant le Francis Garnier. 1980 En janvier ont lieu des reconnaissances de beachings et entraînements des troupes de Marine, puis une opération de secours à l'île de Marie-Galante, avec transport de groupes électrogènes et de gazole, et une escale à Port of Spain (Trinidad - 31 janvier au 3 février). Cette opération se poursuivra en février. Du 7 février au 4 avril, le Francis Garnier est en IPER à Fort-de-France. Le soutien est effectué par le BSL Garonne. D'avril à juin, des transports sont effectués au profit des Armées vers la Guyane et la Guadeloupe, suivis d'escales à Willemstadt (Curaçao - 24 au 25 avril), Oranjestadt (Aruba - 25 au 28 avril), Cap Haïtien (Haïti - 7 au 10 mai), Roosevelt Roads (Porto Rico - 12 au 15 mai), un ravitaillement en eau douce des Saintes (avril), une mission de surveillance des pêches en Guyane et de surveillance de la zone de tir de la fusée Ariane L02 (mai), et l'exercice Deux tricolores avec des fusiliers hollandais des Antilles Néerlandaises. Le 27 juin a lieu la prise de commandement du capitaine de corvette Jean-Paul GUITRY. En août le transport d'une colonie de vacances sera suivi par deux exercices d'intervention de troupe du 33ème RIMA en Martinique (15 juillet au 25 septembre) et l'exercice franco-néerlandais Deux Tricolores à Marie-Galante avec un transport de troupes néerlandaises entre Curaçao/Aruba et la Martinique. Un plageage lors d'un exercice avec le 33ème RIMA. Du 3 novembre au 17 décembre, le Francis Garnier effectue une mission de transport vers la Guyane de troupe du 33ème RIMA dans le cadre de l'exercice annuel interarmées, puis un exercice d'intervention des troupes du 33ème RIMA en Guadeloupe suivi d'une mission de transport au profit du Service Militaire Adapté (SMA) à Saint Martin. Une dernière escale en Dominique avec une Alouette II de l'Armée de l'Air précède le début d'IPER à Fort-de-France (22 décembre) avec le concours du BSL Garonne (IE et IA simultané suite à avarie du groupe électrogène bâbord). 1981 L'IPER se termine le 12 février. Le Francis Garnier reprend alors son entraînement, et effectue deux exercices techniques d'intervention des troupes du 33ème RIMA en Guadeloupe (12 février au 16 avril), une mission de transport de troupe du 33ème RIMA et de représentation à la cérémonie de remise du drapeau au régiment de Barbade. A cette occasion, un détachement en armes du bâtiment participe au défilé de la remise du drapeau au cours de la cérémonie présidée par la princesse Margaret et le premier ministre de l'île en présence de nombreuses personnalités. 1981 : Le capitaine de corvette Michel BURTSCHELL, commandant le Francis Garnier. Un exercice franco-néerlandais Deux tricolores 3/81 à Curaçao et Aruba, précède un mini défilé naval à Fort-de-France, au cours de la prise de commandement du commandant de la Marine aux Antilles, puis, du 25 mai au 17 juin, un exercice technique d'intervention des cadres de réserve en Guadeloupe, un transport aller/retour entre la Guadeloupe et la Martinique, de troupes du 33ème RIMA, une sortie de groupe avec le patrouilleur de gendarmerie Karukera, une mission de transport entre la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane, le remorquage d'un voilier saisi sous douane de Saint Martin en Guadeloupe, une mission de surpêche dans la ZEE Guyane, en coopération avec un Atlantic et un patrouilleur de gendarmerie. Le 17 juin a lieu la prise de commandement ducapitaine de corvette Michel BURTSCHELL. Du 18 au 27 juin, le Francis Garnier est en Guyanne où il participe au blanchiment de la zone avant le tir Ariane L03, et fait escale à Cayenne (20 au 23 juin). Du 6 au 11 juillet : Transport et débarquement d'une compagnie du 33ème RIMA à Saint Martin, Saint Barthélémy et Guadeloupe suivi d'un mouillage en baie des Flamand le 14 juillet, puis d'une escale aux Saintes (16 au 20 juillet). Exercice Trygonocéphale, novembre 1981. L'été est marquée par un transport de matériels à Saint Martin et Saint Barthélémy (23 au 27 juillet), une escale à Pointe-à-Pitre (27 au 29 juillet), une mission de surveillance maritime et police des pêches (29 juillet au 8 août) qui comprend une escale à Saint Barthélémy (22 au 25 août) ainsi que la participation de l'équipage aux fêtes de la mer à Sainte Anne le 15 août et aux fêtes de Saint Barthélémy à Gustavia le 24 août. Exercice Trygonocéphale, novembre 1981. Le Batral est de retour à Fort de France le 26 août, après avoir effectué le transport et le débarquement d'une compagnie du 33ème RIMA à Saint Barthélémy et Martinique. Repartant le 1er octobre, il participe à l'exercice Deux tricolores 2/81 à Marie Galante et Curaçao (1er au 12 octobre), puis fait escale à Sainte Eustache (2 au 4 octobre), Bonaire (12 au 16 octobre), Grand Cayman (20 au 23 octobre), Cap Haïtien (26 au 30 octobre), effectue l'exercice Trigonocéphale en Guadeloupe et Martinique (3 au 8 novembre), le transport et débarquement de la batterie d'artillerie de marine à Saint Barthélémy et en Martinique (16 au 20 novembre), une escale à Puerto Cabello (7 au 10 décembre), la remise à flot du pétrolier japonais Toyosaki dans le chenal de Cayenne (14 au 18 décembre) et la surveillance du tir Ariane L04 (18 au 23 décembre).
Bibliographie : SupprimerModifier
Francis Garnier Depuis un siècle, la Marine nationale baptise régulièrement l'une des ses unités du nom de cet officier, rendant ainsi hommage à son courage et à son ardeur à porter à l'autre bout du monde les couleurs de la France. Voici bientôt cent dix ans, le 1er décembre 1873, qu'il tomba au terme d'un combat héroïque sous les lances des "Pavillons Noirs" en défendant la citadelle de Hanoï. Mais qui était cet homme, qui avec le Commandant Doudart de Lagrée fut l'un des moteurs de la mission française de 1866 en Extrême-Orient, mission marquant le début de la présence coloniale de notre pays dans ce qui devait devenir l'Indochine. C'est à Saint-Etienne le 25 juillet 1835 qu'il naît. Après ses études au lycée de Montpellier, il est admis à l'Ecole Navale en 1855. Une première campagne l'emmène vers les mers du sud, puis il s'aventure en 1859 sur le Duperré qui part pour la Chine. C'est au cours de cette traversée qu'il se jette à l'eau en pleine nuit pour sauver un camarade emporté par une lame. Il a vingt-et-un ans avec le grade d'enseigne de vaisseau lorsqu'il découvre la Chine, pays qui ne cessera plus de le fasciner. Sous les ordres de l'amiral Charner, il participe à la prise de Pékin et au sac du Palais d'Eté par les troupes franco-britanniques. Première expédition sur le Mékong En 1863, il rentre dans le corps de l'Inspection des Affaires indigènes. Il est nommé administrateur à Cholon, ville proche de Saïgon. Le contact et la richesse de la civilisation chinoise le passionnent et c'est à cette époque qu'il publie ses premiers ouvrages documentaires : "La Cochinchine" et "De la colonisation de la Cochinchine" où apparaît l'idée de l'exploration du Mekong au cours encore inconnu. Cette expédition qui devenait une réalité, part de Saïgon le 5 juin 1866 sous les ordres du Commandant Doudart de Lagrée ; Francis Garnier en est le second. La mission a trois buts : scientifique, politique et diplomatique. En novembre 1867, une révolte locale oblige Francis Garnier à s'écarter du Mékong avec une partie de sa troupe, laissant en arrière Doudart de Lagrée, malade. Il explore inlassablement toute la région. Au retour, il apprend la mort de son supérieur et devient alors le Commandant de l'expédition qui atteint la vallée du Yang-Tsé-Kiang puis la redescend jusqu'à Shangaï avant de regagner Saïgon le 29 juin 1868 Au terme de cette expédition, il rentre en France, est affecté au "dépot des cartes et plans de la Marine" et y rédige le rapport de sa campagne en Cochinchine. Il devient membre de la société géographique où il fait cet éloge de son chef disparu : "L'exploration du Mékong, que le Commandant de Lagrée avait comprise si grande, et qu'il a réalisée si complète, restera sienne ; ses glorieux et féconds résultats sont à jamais inséparables du nom d'Ernest Doudart de Lagrée." En 1871, Francis Garnier reçoit la Médaille d'Honneur du Congrès de Géographie, médaille qu'il partage avec Livingstone. Pendant la guerre de 1870, il reste à Paris comme Chef d'Etat-Major de l'Amiral Mequet. Ayant remis en 1872 son rapport de campagne, il sollicite un congé de trois ans sans solde afin de repartir à titre personnel pour la Chine. Il quitte donc la France avec sa femme, qu'il a épousée en 1870, et s'installe à Shangaï. Son but est de poursuivre l'oeuvre géographique de l'expédition de Doudart de Lagrée, de reconnaître jusqu'au Tibet le cours supérieur du Mékong mais aussi d'essayer de jouer le médiateur entre le pouvoir impérial chinois et les rebelles musulmans qui épuisent le pays. Un officier en congé à la tête de 200 hommes ! C'est en solitaire qu'il explore ces régions pendant six mois, avant d'être rappelé par l'Amiral Dupré, gouverneur de la Cochinchine. Celui-ci lui donne les pleins pouvoirs pour régler au Tonkin un différend qui oppose quelques colons français aux rebelles. Francis Garnier, officier en congé, se voit confier le commandement d'une troupe de deux cent hommes et quatre canonnières. Il arrive à Hanoï en novembre 1873 et, ne parvenant pas à régler par la voie diplomatique le conflit, s'empare sans coup férir de la citadelle puis envoie des détachements occuper les principales places du delta. Le 21 décembre, alors que les négociations étaient sur le point d'aboutir, la citadelle est attaquée par les "Pavillons Noirs". Les Français résistent courageusement aux assaillants et les obligent à se replier. C'est alors que Francis Garnier sort de la citadelle avec plusieurs hommes et un canon à la poursuite de l'ennemi. A six cent mètres de là, il abandonne le canon et continue sa course avec trois hommes. En tentant de passer une digue dans les rizières, il trébuche et, se trouvant isolé, est mortellement frappé par les "Pavillons Noirs". Ne le voyant plus, ses compagnons se rapprochent et trouvent son corps décapité. Sa dépouille est ramenée à Saïgon où il est inhumé en 1875 aux côtés de Doudart de Lagrée. Telle fut la vie de ce pionnier de la présence française en Asie. Par le rôle essentiel qu'il joua dans le succès de la mission d'exploration du Mékong, par les réflexions que lui inspirèrent ses voyages en Chine et sa parfaite connaissance de l'Empire du Milieu, par les oeuvres qu'il publia au retour de ses expéditions, Francis Garnier demeure l'un des artisans de l'ouverture de l'Asie au monde occidental. Le retour des cendres de Francis Garnier Dans la nuit du 1er au 2 mars 1983, le corps de Francis Garnier, après avoir été exhumé (ainsi que celui de Doudart de Lagrée) furent incinérés. Les urnes furent remis au consul général de France à Ho Chi Minh ville le 2 mars 1983. C'est la Jeanne d'Arc, commandée alors par le capitaine de vaisseau Merveilleux du Vignaux, qui se chargea de ramener en France les cendres des deux explorateurs. Dépôt des cendres de Francis Garnier Le jeudi 23 avril 1987, une brève mais émouvante cérémonie au cours de laquelle l'urne contenant les cendres de Francis Garnier était confiée par le capitaine de vaisseau (H) Besancon, descendant de l'illustre marin, à la ville de Paris pour être enchassée dans le socle d'un monument, situé à la rencontre du boulevard Saint-Michel et de la rue d'Assas. Etaient présents notamment les membres de la famille de Francis Garnier dont le capitaine de corvette Besancon, ancien commandant de l'aviso Premier maître L'Her, le vice-amiral d'escadre Denis représentant le Chef d'Etat-Major de la Marine, le capitaine de vaisseau Cottin Commandant la Marine à Paris. La section d'honneur de la Marine à Paris rendait les honneurs. Monsieur Didier Bariani, adjoint au maire de Paris, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre des Affaires Etrangère et représentant Monsieur Jacques Chirac présidait cette cérémonie. Les cendres de Francis Garnier ont désormais quitté la nuit indochinoise pour retrouver le sol de Paris.
Commandant : SupprimerModifier
Les commandants du Francis Garnier LV André Le Berré 30 mars 1974 Capitaine de corvette Massenet 14 novembre 1975 ............ 6 juin 1977 Capitaine de corvette Thaler 10 décembre 1977 Capitaine de frégate Yves Lalanne-Berdouticq 30 juin 1979 Capitaine de corvette Jean-Paul Guitry 27 juin 1980 Capitaine de corvette Michel Burtschell 17 juin 1981 Capitaine de corvette Bertrand Boudios 26 juillet 1982 Capitaine de corvette Hervé Cluzel 22 août 1983 Capitaine de frégate Jean Fourcade 11 août 1984 Capitaine de corvette Gérard Lenoir de la Cochetière 20 juillet 1985 Capitaine de frégate François Blaise 4 août 1986 Capitaine de corvette Jacques Marion 31 juillet 1987 Capitaine de corvette Jean Yves Castel 1er août 1988 Capitaine de corvette Christian Guilloud 3 août 1989 Capitaine de corvette Jean-Pierre Vennat 30 juillet 1990 Capitaine de corvette Xavier Pourreau 2 août 1991 Capitaine de corvette Michel Perchoc 7 août 1992 Capitaine de corvette Bruno Demeocq 3 août 1993 Capitaine de corvette Bruno Marchal 1er août 1994 Capitaine de corvette Xavier Larreur 31 juillet 1995 Capitaine de corvette Antoine Camus 2 août 1996 Capitaine de corvette Bertrand Lesort 19 août 1997 Capitaine de corvette Pascal Piat 4 août 1998 Capitaine de corvette Gérard Roux 3 aout 1999 Capitaine de corvette Thierry Legrand 24 août 2000 Capitaine de corvette Pierre Herjean 24 août 2002 Capitaine de corvette Jacques Grimaldi 2 août 2002 Capitaine de corvette Gilles Coppin 31 juillet 2003 Capitaine de frégate Michel Mommaton 16 juillet 2004 Capitaine de corvette Jean-Jacques Choler 31 août 2004 Capitaine de corvette Philippe Rosius 16
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