Présentation générale : Construit pour assurer l'escorte des convois de l'Atlantique, ce bâtiment de la Royal Navy a porté le nom de HMS "MOYOLA". Cédé à la France, il a été rebaptisé "Tonkinois" et a participé aux opérations de la guerre d'Indochine avant de regagner Toulon pour être mis en réserve. Il était promis à la démolition lorsqu'il a été réarmé pour faire campagne dans le Pacifique sous le nom de la frégate que commandait Robert Surcouf lorsqu'il prit le "Kent" aux Anglais. "La Confiance" dépendait de l'Amiral commandant les Forces Maritimes du Pacifique
Déplacement : 2150t
Longueur : 93m
Numéro de coque : F711
Date admission au service actif : 1944
Directement subordonné à : Amiral commandant les Forces Maritimes du Pacifique
Mission : Construit pour assurer l'escorte des convois de l'Atlantique, ce bâtiment de la Royal Navy a porté le nom de HMS "MOYOLA". Cédé à la France, il a été rebaptisé "Tonkinois" et a participé aux opérations de la guerre d'Indochine avant de regagner Toulon pour être mis en réserve. Il était promis à la démolition lorsqu'il a été réarmé pour faire campagne dans le Pacifique sous le nom de la frégate que commandait Robert Surcouf lorsqu'il prit le "Kent" aux Anglais. "La Confiance" dépendait de l'Amiral commandant les Forces Maritimes du Pacifique
Historique : Construit pour assurer l'escorte des convois de l'Atlantique, ce bâtiment de la Royal Navy a porté le nom de HMS "MOYOLA". Cédé à la France, il a été rebaptisé "Tonkinois" et a participé aux opérations de la guerre d'Indochine avant de regagner Toulon pour être mis en réserve. Il était promis à la démolition lorsqu'il a été réarmé pour faire campagne dans le Pacifique sous le nom de la frégate que commandait Robert Surcouf lorsqu'il prit le "Kent" aux Anglais. "La Confiance" dépendait de l'Amiral commandant les Forces Maritimes du Pacifique dont l'état-major était implanté à Nouméa, pointe Chaleix. Le personnel affecté à son bord quittait la France normalement pour une campagne de deux ans, sans permission. Mais l'éblouissante découverte du Pacifique lorsque l'on a 20 ans et aucune attache matrimoniale, était une chance inespérée. "La Confiance" a vaillamment sillonné le grand océan, propulsée à 12 noeuds par son antique machine à vapeur, avec son pont très abondamment repeint pour masquer la rouille. Elle a touché, notamment, Sydney et Brisbane, en Australie, Wellington, Akaroa, Christchurch, Dunedin, elle a pénétré dans les fjords du sud de la Nouvelle Zélande, elle a mouillé dans les lagons des îles Loyauté et dans celui de la Nouvelle Calédonie. Prise dans un cyclone elle s'est même échouée sur un récif de Port Vila, au Vanuatu (ex Nouvelles Hébrides), le 1er janvier 1960 mais a pu être remise à flots dès le lendemain matin avec les seuls moyens du bord après une dure nuit de manoeuvre. "La Confiance" jouissait d'une enviable popularité en Polynésie française, des Marquises chères à Gauguin et à Brel aux Australes en passant par les atolls des Tuamotu, Tahiti, Moorea et les Iles sous le Vent, avec la mythique Bora Bora, Huahine et Raïatea, l'île sacrée des anciens navigateurs maoris.
C'est en juillet 1960 que "La Confiance" a quitté Papeete pour rentrer à Brest par les îles Marquises, les Galapagos, Balboa, Panama, Fort de France et les Açores.
En remontant dans le goulet avec une longue flamme de guerre qui trainait dans notre sillage, nous nous disions tous ce matin là que nous serions trop heureux d'obeir immédiatement à l'ordre de faire demi tour pour remettre le cap sur le Pacifique.
Commandant : CF De La Taille
CF Mazodier.
CF d'Antin Tournier de Vaillac, dernier commandant de "La Confiance".
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